La question des coûts sanitaires liés au Covid-19 divise Confédération, cantons et assureurs

La plupart des universités suisses envisagent la rentrée de septembre avec seulement 30 à 50% d’étudiants sur place, a appris la RTS jeudi. Sur les 150'000 étudiants que compte la Suisse, plusieurs dizaines de milliers devraient donc suivre l’enseignement à distance.

"On ne pourra pas accueillir tous les étudiants en présentiel comme avant, tout simplement parce que nous n’avons pas les surfaces pour pouvoir le faire", explique Yves Flückiger, recteur de l'Université de Genève et président de swissuniversities. "Parce qu’avec les distances sanitaires que l’on doit encore aujourd’hui conserver, un auditoire ne pourra être rempli qu’à maximum 25%, et les salles plates peut-être à 50%. Je pense que la majorité des universités vont aller dans un modèle hybride", affirme-t-il.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Ce modèle hybride comprend des tournus pour les étudiants, qui doivent permettre à chacun d’être sur place par moments, notamment pour travailler en petits groupes ou en laboratoire.

>> Lire : Seulement 30 à 50% d'étudiants universitaires sur site à la rentrée

Quelles sont les nouvelles règles concernant la vie associative, la vie sportive, la vie culturelle ? Vous avez des doutes sur les tests, les traçages? Les invités du Facebook live animé par Darius Rochebin répondent aux questions des internautes.

Pour garder la pandémie sous contrôle, l'outil principal est le test de dépistage. Les cantons offrent la gratuité des tests pour certaines personnes, mais cette mesure fâche les laboratoires.

>> Retour sur la guerre des tests dans le 19h30 :

Daniel Koch, le délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19, peut enfin prendre sa retraite, repoussée en raison de la pandémie. "Je suis content que la situation en Suisse soit bonne, beaucoup mieux qu'espéré", déclare-t-il dans Forum.

>> Son interview dans l'émission Forum :

"On se dit qu'il y a plusieurs choses qu'on aurait pu faire différemment car après coup on est beaucoup plus intelligent qu'avant. Mais dans la situation où nous étions, avec un virus totalement nouveau, c'était difficile", livre celui qui a été surnommé "Monsieur coronavirus".

Au front depuis le début de la pandémie, Daniel Koch a assisté mercredi à sa dernière conférence de presse du Conseil fédéral. A 65 ans, il a quitté la direction de la division Maladies transmissibles de l'OFSP à fin avril, mais est resté l'homme du Covid-19 pour la Confédération.

>> Voir également son interview dans le 19h30 :

>> Plus d'infos ici : Visage de la lutte contre le Covid-19, Daniel Koch tire sa révérence

La "superdiffusion" de virus désigne un phénomène où une seule personne en contamine beaucoup d'autres. Selon Jacques Fellay, médecin infectiologue à l'EPFL, on est en train de se rendre compte qu'avec le Covid-19, ce genre d'évènement est plus fréquent qu'on ne le pensait. En tout cas plus fréquent que pour une simple grippe, où tout le monde transmet la maladie plus ou moins dans les mêmes proportions.

Il est probable qu'entre 10 et 20% des personnes infectées ont été à l'origine de 80% des contagions du nouveau coronavirus, avance Jacques Fellay.

>> Les explications dans l'émission Forum :

Le 15 juin prochain sera un peu le Jour J du tourisme européen. C'est à ce cette date en effet qu'une partie des frontières européennes devrait rouvrir.

Ce ne sera pas pour autant la liberté complète pour les candidats aux voyages. La situation est complexe, et les différentes annonces de dates d'ouverture de frontières embrouillent un peu les esprits.

En Suisse pour le moment, les frontières avec l'Allemagne, la France et l'Autriche seront rouvertes dès le 15 juin aux touristes, selon l’annonce du Conseil fédéral mercredi. Pour l'Italie, il faudra patienter encore: pas de touristes italiens en Suisse avant juillet en tout cas.

>> Les précisions dans l'émission Forum :

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a participé jeudi à une vidéoconférence sur le financement du développement à l’échelle mondiale pendant et après la pandémie de coronavirus. Elle a plaidé pour un modèle de société plus juste, visant à réduire les inégalités.

Sur invitation de l’ONU, du Canada et de la Jamaïque, Simonetta Sommaruga a participé à cette conférence réunissant de nombreux chefs d'Etat, précise un communiqué du Département de l'environnement et des transports (DETEC). Cette rencontre visait à lancer la discussion sur des solutions concrètes permettant de gérer la crise en cours en s'alignant notamment sur l’Agenda 2030 et sur les objectifs de développement durable de la communauté internationale.

La présidente de la Confédération a plaidé pour un modèle de société plus durable, plus juste et capable de s’adapter aux changements, arguant que, comme souvent, ce sont les plus faibles qui souffrent le plus, selon le communiqué. Il faut pour cela réduire les inégalités et promouvoir des investissements compatibles avec l’accord de Paris sur le climat.

Le Conseil d'Etat vaudois mettra fin le 19 juin prochain à l'état de nécessité, a-t-il annoncé jeudi. A cette même date, le gouvernement désactivera ainsi son plan ORCA (organisation en cas de catastrophe) et désengagera l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC). Les prestations d'aide de la Protection civile (PCi) prendront de leur côté fin dès ce dimanche.

"C'est une séquence de crise que nous fermons ici", a déclaré devant la presse Nuria Gorrite, présidente du Conseil d'Etat. "Le fonctionnement normal de l'Etat reprend ses droits, après un peu plus de deux mois d'état de nécessité. Si notre démocratie a connu quelques bouleversements temporaires, je crois pouvoir dire qu'elle n'a pas trop souffert des décisions que nous avons dû prendre", a-t-elle ajouté.

L'article concernant les rassemblements privés, qui empêche les réunions de plus de 10 personnes, passera lui samedi à 30 personnes pour se calquer sur la décision prise mercredi par le Conseil fédéral. Les contrôles dans l'espace public vont toutefois se poursuivre durant le week-end prolongé de la Pentecôte, a pour sa part averti la conseillère d'Etat Béatrice Métraux. Ils seront axés sur la prévention plutôt que sur la répression.

Les Genevois pourront à nouveau profiter de la fraîcheur du lac et du Rhône. Le Conseil d'Etat a annoncé une ouverture généralisée dès samedi de toutes les plages du canton, sauf celle des Eaux-Vives, dont les travaux ont pris du retard. L'exécutif en appelle à la responsabilité individuelle et au respect des recommandations sanitaires.

Une véritable vie nocturne restera impossible malgré l'autorisation faite aux bars et aux clubs de rouvrir à partir du 6 juin, estiment les représentants du monde zurichois de la nuit. Ces derniers critiquent surtout l'obligation de fermer à minuit et les restrictions concernant le nombre d'hôtes par établissement.

Les nouveaux assouplissements annoncés mercredi par le Conseil fédéral n'apportent aucune vraie solution à la vie nocturne, résume la Commission zurichoise des bars et des clubs. Elle les compare à une réouverture des restaurants tout en interdisant de servir à manger.

Les restrictions imposées par le Conseil fédéral vont dissuader de nombreux établissements de rouvrir, écrit encore la commission. Elle exige donc que les bars et clubs puissent continuer à bénéficier du chômage partiel et que le budget du dédommagement des entreprises culturelles soit augmenté.

Le canton de Zurich lèvera samedi l'interdiction générale de rendre visite aux patients dans les hôpitaux. Des visites de durée limitée aux patients séjournant plus de trois jours dans un établissement hospitalier seront à nouveau possibles.

Le département zurichois de la santé a transformé l'interdiction d'effectuer des visites en règlement encadrant celles-ci. Ce règlement tient compte des recommandations du Centre national de prévention des infections Swissnoso.

Parmi les restrictions qui demeurent, le nombre de personnes autorisées en même temps pour chaque visite ne doit pas excéder deux. Le nouveau règlement ne concerne pas les situations particulières liées aux naissances, aux patients mourants et aux hôpitaux pédiatriques.

Le Conseil d'Etat tessinois a critiqué jeudi les mesures prises par le Conseil fédéral, qui va selon lui trop vite. Les rassemblements autorisés jusqu'à 30 personnes vont rendre le traçage des contacts bien plus difficile, a déclaré le directeur de la santé publique PDC Raffaele de Rosa. Le canton prévoit de maintenir son état d'urgence jusqu'au 30 juin.

Le médecin cantonal Giorgio Merlani, qui a souvent exprimé de fortes inquiétudes, s'est lui prononcé jeudi en faveur de la détente à venir. Deux semaines et demie après le début du déconfinement, la situation est toujours stable. "Nous devons maintenant tous revenir à la normalité", a-t-il indiqué, en soulignant l'importance de le faire intelligemment.

Giorgio Merlani a également présenté les derniers chiffres au Tessin. 42 personnes contaminées par le SRAS-CoV-2 sont encore à l'hôpital, dont deux aux soins intensifs. La semaine dernière, 290 personnes ont été testées, et seulement 1% d'entre elles étaient positives. "Le virus est là, mais il circule à peine en ce moment", a ajouté le médecin cantonal.

Quasiment à l'arrêt depuis des semaines en raison de la crise sanitaire, les aéroports de Genève et de Zurich se préparent au retour progressif d'un plus grand nombre de vols à partir du mois de juin. Ce redémarrage sera encadré par des mesures de protection au sol et dans l'air. Le plan de protection élaboré par Genève Aéroport mise principalement sur l'hygiène des mains et le respect de la distance sociale.

Le personnel sera équipé de masques, de gants et parfois de lunettes de protection. Les procédures seront adaptées pour éviter les contacts directs. Les fouilles seront ainsi pratiquées de dos. Les passagers seront incités à faire le plus d'action seuls: l'enregistrement en ligne, le scannage des cartes d'embarquement ou encore la présentation des papiers d'identité.

Masques chez EasyJet

EasyJet et Swiss ont aussi présenté leur plan de protection à bord des appareils. Le port du masque est obligatoire pour tous les passagers chez EasyJet, tandis qu'il est uniquement recommandé chez Swiss. Cette dernière prévoit 44 vols par semaine vers 14 destinations, notamment méditerranéennes, soit environ 15% de son offre habituelle en juin. EasyJet, elle, prévoit six destinations en France, en Italie et au Portugal.

>> Le reportage du 19h30 à l'aéroport de Cointrin :

>> Lire aussi : Les affaires de Swiss pourraient être plombées par le coronavirus jusqu'en 2023 et Easyjet reprendra des vols, dont certains de Genève, dès le 15 juin

Le Conseil fédéral a édicté 19 ordonnances depuis le 13 mars, début de la crise liée au Covid-19. Selon son premier rapport sur l’exercice de ses compétences en matière de droit de nécessité, les mesures prises afin d'endiguer la pandémie et de maintenir les capacités médicales se sont exclusivement fondées sur la loi sur les épidémies, précise jeudi le document, à l'intention du Parlement.

Le Conseil fédéral s'est basé sur les mandats qui lui sont attribués ou sur la Constitution, qui l'autorise à prendre des décisions en cas de menaces existantes ou imminentes. La durée de ces dernières est limitée. Le 19 juin prochain, le gouvernement a d'ailleurs annoncé la fin de l'état de "situation extraordinaire" et le retour à un état de "situation particulière", qui l'oblige à consulter les cantons avant de prendre des décisions.

Le Conseil fédéral refuse d'intervenir auprès des prestataires de soins, assureurs et cantons en faveur d'une prise en charge uniforme des coûts sanitaires de l'épidémie de Covid-19. Il préfère miser sur le dialogue. Il a dit jeudi comprendre la situation difficile dans laquelle se trouvent les acteurs du système de santé, mais rejette une motion exigeant que le gouvernement décide à leur place. La commission de la santé publique du National l'avait demandé pour mettre fin à des inégalités de traitement.

Il y a deux semaines, les cantons ont exigé que l'ensemble des tests de Covid-19 soient financés par l'assurance maladie de base et exonérés de la franchise. A l'heure actuelle, ces analyses ne sont prises en charge que pour une partie des patients. Pour les autres, les coûts sont assumés par les cantons.

Déjà assez clair, estime le Conseil fédéral

La Confédération et les cantons ont déjà procédé à des clarifications, fait valoir le gouvernement. Il existe des lignes directrices pour la prise en charge des coûts stationnaires et des recommandations concernant des possibilités temporaires de calculs pour les prestations à distance.

La prise en charge par l'assurance maladie du coût des analyses a également été réglée, estime le Conseil fédéral, car les cantons ont confirmé qu'ils régleront le reste du financement. Pour les autres coûts, il est encore trop tôt pour évaluer l'impact financier des mesures liées au nouveau coronavirus sur les fournisseurs de prestations.

Une enquête de l'Union des villes suisses (UVS) publiée jeudi montre que les finances des villes et communes sont grevées par la crise liée au Covid-19. Les recettes fiscales ou de location baisseront. La majorité d'entre elles ne prévoient toutefois pas d'augmenter les impôts pour compenser ces pertes.

Parmi les 70 villes interrogées, 80% ont pris des mesures en faveur de leurs locataires commerciaux et 60% en faveur de l'artisanat et des indépendants. Un soutien aux crèches a aussi régulièrement été mis en place. Ces mesures d'endiguement de la pandémie de Covid-19 ont de lourdes répercussions sur les finances, même si elles sont difficilement quantifiables pour l'instant, indique l'UVS. Des pertes fiscales nettes sont attendues.

Une bonne moitié des sondées souhaitent compenser les pertes financières escomptées par une augmentation de l'endettement. Un tiers envisage une réduction des dépenses, une utilisation de la fortune ou la liquidation des réserves.

Plusieurs ONG de la Genève internationale estiment être en difficulté dans le maintien de leurs activités, ces prochains mois, en raison de la pandémie. Au moins une trentaine ont réduit leur personnel et le même nombre prévoient de le faire dans les six prochains mois.

Selon un sondage mené ces dernières semaines par la structure en charge de l'accueil de la Genève internationale, la plupart des organisations s'attendent à des difficultés à plus long terme, dès 2021. La situation dépendra de la poursuite du financement de donateurs, eux-mêmes confrontés à d'importants défis.

"Menaces significatives" pour 60 ONG

Parmi les 450 ONG identifiées, environ 125 ont répondu. Quelque 5% d'entre elles disent être en danger et une soixantaine parlent de menace significative. Pour le moment, seule la Plateforme de Genève sur le désarmement a annoncé récemment la fin de ses activités, trois ans après son lancement. Trial International a lancé un appel face aux difficultés auxquelles elle s'attend dans les prochains mois.

Presque toutes les ONG disent avoir été affectées, même si 54% parlent d'un impact peu élevé. 79% ont dû réduire leurs activités. Ces derniers mois, toutes les réunions importantes, à quelques exceptions près, ont été annulées ou reportées. L'Assemblée mondiale de la santé de l'OMS a eu lieu, mais en ligne.

Le canton de Genève veut faciliter l'accès au test de dépistage du coronavirus. Il a annoncé jeudi qu'il remboursera intégralement les coûts de l'examen pour toutes les personnes présentant des symptômes légers. Vaud et Valais ont déjà légiféré dans ce sens.

Les tests effectués par des centres de dépistage sur des personnes avec de faibles symptômes et sans consultation médicale préalable sont concernés. Le tarif de l'examen a été fixé à 76 francs. Il englobe les frais d'analyse et le prélèvement par un professionnel de la santé, a expliqué le conseiller d'Etat genevois en charge de la santé Mauro Poggia.

Eviter "l'arrière-pensée des coûts"

"L'objectif est qu'il n'y ait pas l'arrière-pensée des coûts. Aujourd'hui, le nombre de tests se monte à 200 par jour. Nous espérons que les réticences à se faire tester vont disparaître". Vaud et Valais ont déjà légiféré dans ce sens, a ajouté le magistrat.

Les tests des personnes malades, effectués après une consultation médicale, continuent eux à être remboursés par l'assurance-maladie obligatoire, a-t-il ajouté.

Après un premier retour à la normale le 11 mai dernier sur la plupart des lignes régulières, les transports publics suisses rétabliront les 6 et 8 juin les lignes de train et bus à vocation touristique, ont annoncé jeudi les CFF et CarPostal dans un communiqué commun. Outre les chemins de fer de montagne et les bus qui franchissent les cols alpins, les bateaux et les installations de transport à câble (téléphériques, télécabines, télésièges et funiculaires) pourront aussi reprendre leur activité après un arrêt de plusieurs mois.

La restauration à bord, les réservations de groupe ou encore le transport des bagages seront également de nouveau disponibles dans les trains, ont ajouté les CFF. Quelques réductions de l’horaire subsisteront toutefois sur des courses supplémentaires aux heures de grande affluence et sur les relations de nuit, précise le communiqué.

Trafic transfrontalier encore partiel

Initialement prévue le lundi 8 juin, la réouverture des lignes touristiques a été avancée par le Conseil fédéral au samedi 6 juin pour faire gagner un week-end aux entreprises de transport touristique. Mais comme certaines d'entre elles pourraient ne pas parvenir à avancer leur redémarrage de deux jours, les voyageurs sont invités à consulter les informations des différentes entreprises de transports avant de voyager.

Certaines lignes transfrontalières demeurent perturbées, à l'instar de la ligne de chemin de fer Brigue-Domodossola qui franchit la frontière italienne. L'offre actuelle minimale, réservée aux pendulaires le matin et le soir, sera maintenue jusqu'au 13 juin. A partir du 14 juin, des trains circuleront à nouveau pendant le reste de la journée, à une cadence réduite.

Conditionnement d'un prêt au Salon de l'auto à sa mise sous tutelle partielle par l'Etat, qui pourrait vouloir changer son image, création de bandes cyclables provisoires, élargissement des trottoirs...

Près de neuf ans après l'acceptation par la population de l'initiative 144 "Pour la mobilité douce", le gouvernement genevois profite-t-il de la crise pour avancer sur ce dossier?

>> Ecouter l'interview du rédacteur en chef de la Tribune de Genève dans le 12h45 de la RTS :

Pétition remise aux autorités

La pétition "oui aux nouvelles bandes cyclables à Genève", qui a récolté plus de 17'500 signatures, a de son côté été déposée jeudi matin auprès du canton et de la Ville de Genève. Elle demande que les aménagements cyclables provisoires installés dans le contexte du Covid-19 soient développés sur d’autres axes et pérennisés.

C’est un véritable élan populaire de soutien à ces aménagements qui s’est manifesté, indiquent les pétitionnaires jeudi dans un communiqué. Ils invitent les autorités à poursuivre l'effort en équipant d’autres tronçons, notamment sur les routes pénétrantes menant au centre-ville. Face aux messages parfois agressifs, aux réactions épidermiques et à certaines "fake news" entendues dans le débat actuel, ils souhaitent également rappeler que les itinéraires choisis ne sortent pas d'un chapeau, mais sont au contraire des scénarios étudiés depuis longtemps par les services.

Le Conseil d'Etat genevois veut investir 4,5 millions de francs pour relancer le tourisme dans le canton. Le conseiller d'Etat Pierre Maudet a rappelé jeudi devant la presse l'importance du tourisme pour le canton: rien que le secteur de l'hôtellerie-restauration représente 15'000 emplois à Genève dans plus de 2200 établissements, a-t-il relevé.

Les mesures prévues visent à préserver les emplois liés à ce secteur et à éviter qu'un nombre élevé de faillites ne se produise. Pour stimuler la demande, le canton veut inciter par le biais de séjours à prix réduit les touristes confédérés à se rendre à Genève. Actuellement, ils ne représentent que 18% des visiteurs, contre 35% dans le canton de Vaud, a précisé Pierre Maudet.

Hôtels à prix réduit

Pour 10'000 nuitées entre le 1er juillet et le 31 août, le client ne paierait qu'un tiers du prix "catalogue" à cette période. Le manque à gagner serait pris en charge par l'Etat (le 2ème tiers) et les hôteliers (le 3ème tiers). Campagne promotionnelle comprise, le budget est estimé à 1,5 million de francs pour l'Etat. Ce dernier s'attend, en contrepartie de cet investissement, à des retombées économiques pour la région de l'ordre de neuf millions de francs.

La Fondation Genève Tourisme, de son côté, s'est vu octroyer deux millions pour proposer des "packages" thématiques alléchants à la clientèle alémanique notamment, avec le soutien de personnalités comme Joël Dicker, Alan Roura ou encore Philippe Chevrier.

Le Conseil d'Etat évoque également la mise à disposition "dans les limites de leur disponibilité" de chèques tourisme d'une valeur comprise entre 100 et 200 francs aux personnes domiciliées dans le canton, sans préciser les modalités de leur distribution. Valables en juillet-août, ils ont pour but d'encourager la consommation locale. L'Etat évalue cette prestation inédite à un million de francs. Elle est destinée avant tout à la classe moyenne inférieure qui ne peut pas prendre de vacances.

Le préposé fédéral à la protection des données a accordé son feu vert à l'obligation faite aux bars et restaurants, dès le 6 juin, de recueillir les données de clients. Le contact d'une seule personne par table de plus de quatre convives sera noté.

Ce devoir de collecte s'inscrit dans le cadre de l'assouplissement des mesures contre l'épidémie de Covid-19 annoncé mercredi par le Conseil fédéral. Interrogé jeudi par la radio SRF, le préposé fédéral Adrian Lobsiger a indiqué que ses services sont d'accord avec cette mesure, du point de vue de la protection des données comme de la proportionnalité.

"Le Conseil fédéral a pris une responsabilité politique claire pour ce devoir de récolte des données, et il n'y a pas de contestation de la part de l'autorité de protection des données", a-t-il déclaré. Les informations des clients devront être détruites après deux semaines.

Un premier veto

Adrian Lobsiger avait mis son veto il y a quelques semaines lorsque le Conseil fédéral avait envisagé d'introduire une obligation générale de collecte des données des clients des restaurants. La base légale fait défaut, avait-il fait valoir, estimant que cela pouvait uniquement se faire de manière volontaire.

C'est un problème - pour de nombreux habitués des bistrots - mais aussi pour les éditeurs de journaux qui y ont perdu de nombreux lecteurs.

Depuis la réouverture des cafés, le partage des journaux reste interdit - ou alors, dans certains cantons, autorisé avec des gants.

Dans le Jura, certains ont trouvé le moyen de contourner ces restrictions...

>> Le reportage du 12h45 :

Bailleurs et locataires doivent négocier afin de trouver des solutions entre eux pour régler la question des loyers commerciaux. Le Conseil fédéral ne veut toujours par intervenir dans ces relations.

Il rejette deux motions identiques déposées par les commissions compétentes. Dans sa réponse publiée jeudi, il se dit convaincu que de simples modifications provisoires de la législation ne permettront pas de résoudre un problème complexe.

Les textes exigent que les exploitants d’établissements fermés par le Conseil fédéral en raison de la crise ne doivent à leur bailleur que 40% du loyer pour la période pendant laquelle ils ont dû rester fermés si leur loyer ne dépasse pas les 20'000 francs par mois.

Les entreprises ayant dû réduire leurs activités devraient pouvoir bénéficier de l'allègement, mais de manière limitée, et les parties (locataire et bailleur) devraient pouvoir opter pour une clause d’exemption en cas de loyer entre 15'000 et 20'000 francs. Le texte charge enfin le Conseil fédéral de créer parallèlement un fonds pour les cas de rigueur en faveur des bailleurs.

Trop d'inconvénients

Ces motions comportent des inconvénients majeurs qui pourraient rendre leur mise en oeuvre difficile, retient le gouvernement. Elles sont source d'insécurité juridique, surtout si les parties ont déjà conclu un accord. La fermeture temporaire a des impacts économiques différents selon les commerces.

Par ailleurs, la création d'un fonds pour les cas de rigueur doté de 20 millions de francs irait à l'encontre de la stratégie du Conseil fédéral qui vise à soutenir l'économie en privilégiant l'octroi d'aides sous forme de liquidités. Finalement, la situation devrait se détendre pour de nombreux commerces, qui peuvent rouvrir progressivement leurs portes. Dans ces conditions, il serait exagéré de prendre des mesures précipitées, estime le gouvernement.

Boire un verre en club et danser, ce sera possible dès le 6 juin prochain. Cet assouplissement pour les boîtes de nuit fait partie des mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral.

Mais ce sera pour 300 personnes au maximum, comme dans les autres lieux publics, et avec une autre restriction: la fermeture obligatoire à minuit.

Thierry Wegmüller, exploitant de plusieurs clubs et bars à Lausanne, estime qu'il s'agit d'un "premier pas avant un retour à la normale", permettant de renouer le lien avec la clientèle. Il relève toutefois que les nouvelles conditions semblent "assez irréalistes" d'un point de vue économique, social et sécuritaire.

>> Ecouter son interview dans le 12h30 :

RTS

Alors que le Conseil fédéral a annoncé mercredi de nouvelles mesures de déconfinement pour de nombreux secteurs, comment la population les accueille-t-elle?

>> Ecouter le 12h30 :

Keystone - Laurent Gillieron

Malgré les importantes suppressions d'emplois annoncées chez EasyJet, le directeur d'EasyJet Suisse Jean-Marc Thévenaz se veut rassurant: il a simplement indiqué qu'il était trop tôt pour se prononcer sur des licenciements éventuels en Suisse. Le directeur d'EasyJet a indiqué lors de la conférence de reprise de Genève Aéroport se concentrer sur la reprise de l'activité dès le 15 juin.

>> Ecouter le 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Les précisions de Joël Boissard sur la reprise des vols à Genève :

La Suisse a enregistré vingt cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le pays compte désormais 30'796 cas confirmés en laboratoire.

Parmi les 385'822 tests effectués, 10% étaient positifs. L'incidence se monte à 359 cas pour 100'000 habitants.

Au total, 1655 personnes sont décédées en lien avec un Covid-19 confirmé en laboratoire, selon les déclarations reçues jusqu'à jeudi matin. La veille l'OFSP en recensait 1649. Cela correspond à 19 décès par 100'000 habitants. Sur les 1572 personnes décédées pour lesquelles les données sont complètes, 97% souffraient d'au moins une maladie préexistante.

Plus de décès chez les hommes

Parmi les personnes décédées, 58% étaient des hommes et 42% des femmes. Leur âge allait de 31 à 108 ans, avec un âge médian de 84 ans. A ce jour, 3935 hospitalisations en lien avec un Covid-19 confirmé en laboratoire ont été déclarées.

Tous les cantons sont concernés par la pandémie. Ceux de Genève, du Tessin, de Vaud, de Bâle-Ville et du Valais restent les plus touchés.

La pandémie de coronavirus aura des conséquences désastreuses pour le tourisme. En Suisse, les nuitées devraient chuter d'un tiers sur l'ensemble de l'année, selon les prévisions du Centre d'études conjoncturelles (KOF) publiées jeudi.

La chute des nuitées représente une perte de valeur ajoutée de 904 millions pour l'hôtellerie et une perte de chiffre d'affaires de 1,8 milliard de franc, estime le KOF.

Pertes massives pour le tourisme international

La baisse de la demande domestique devrait rester mesurée sur l'ensemble de l'année (-14%), mais les pertes seront "massives" pour le tourisme international (-45%), précise le communiqué. Les nuitées des visiteurs venant des marchés lointains seront les plus touchées, attendues en baisse de 60% sur la période.

Les villes devraient payer l'addition la plus salée: les nuitées sont escomptées en baisse de 50% durant les mois d'été tandis que les régions alpines devraient accuser un repli de 20 à 30%.

La demande intérieure ne suffira pas à compenser la chute de celle étrangère. Même si la réouverture des frontières en Europe soutiendra un léger redressement, le KOF s'attend à une "défaillance quasiment totale en provenance des marchés lointains".

En outre, il faut s'attendre à des hausses de prix dans l'hôtellerie, destinées à compenser le faible taux d'occupation et la réduction imposée des capacités.

>> Lire aussi : Le secteur touristique réclame un assouplissement des restrictions au 8 juin

Les entreprises qui ont demandé un crédit au travers du cautionnement solidaire pour faire face aux conséquences du Covid-19 ne devraient pas pouvoir déposer plusieurs demandes. Le Conseil fédéral rejette une motion de la commission des finances du Conseil des Etats.

Selon celle-ci, les entreprises, ne souhaitant pas s'endetter plus que nécessaire, ont été prudentes. Elles n'ont demandé qu'une partie du montant auquel elles avaient le droit. La commission demande au gouvernement d'adapter l'ordonnance afin qu'un crédit supplémentaire puisse être accordé tant que le seuil maximal n'est pas atteint.

>> Lire : Les commerçants ont reçu le plus de prêts garantis par la Confédération

Un accès simple et rapide à un crédit

Le Conseil fédéral voulait offrir aux entreprises ayant besoin de liquidités un accès simple et rapide à un crédit équivalant au plus à 10% de son chiffre d'affaires mais au maximum de 500'000 francs. Il a restreint la possibilité des demandes multiples. Sans cela, les demandes de crédits auraient été soumises dès le début à des processus plus complexes et donc nettement plus lents.

Le requérant devait prouver par contrat qu'il n'avait encore bénéficié d'aucun prêt cautionné par la Confédération et qu'aucune demande n'était pendante. Autoriser les demandes multiples entraînerait un certain nombre de modifications. Il faudrait aussi instaurer des mécanismes de contrôle supplémentaires, indique le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi.

>> Lire aussi : Fraudes présumées à plusieurs millions de "crédits Covid" dans le canton de Vaud et Berne enquête sur de possibles cas de fraude aux crédits "Covid-19"

La baisse du nombre de cas positifs au Covid-19 permet la réouverture des urgences du site de Porrentruy de l'Hôpital du Jura (H-JU) à partir de lundi.

La pandémie avait nécessité la fermeture des urgences dans le chef-lieu ajoulot pour être en mesure de renforcer le Centre cantonal d'urgences de Delémont avec deux filières distinctes, Covid et non Covid.

Depuis le 27 mars, les médecins et soignants des urgences du site de Porrentruy renforcent les urgences de Delémont, a rappelé jeudi l'H-JU. Le service ambulancier est resté basé dans chacun des trois districts du canton pour assurer les prises en charge les plus graves.

Les seniors vont pouvoir retrouver une vie normale. Alain Berset, ministre de la Santé, l'a annoncé mercredi.

Au vu de la situation épidémiologique "sous contrôle" les personnes âgées peuvent revenir dans l'espace public, s'y déplacer, et également s'occuper de leurs petits-enfants.

Une annonce que Tristan Gratier, directeur de Pro Senectute Vaud, accueille avec bonheur, plaisir et enthousiasme.

>> Ecouter l'interview de Tristan Gratier, directeur de Pro Senectute Vaud :

KEYSTONE - Gaetan Ball

Planter sa tente sera de nouveau possible à partir du 6 juin. La réouverture des campings est l'une des mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral. Une mesure d'assouplissement supplémentaire qui a soulagé la branche.

Pour certains, comme au camping de Vidy, le confinement a engendré une perte de la moitié du chiffre d'affaires. La structure n'a jamais complètement fermé, car elle accueille des personnes à l'année, ce qui lui a permis de limiter la casse.

>> Ecouter l'interview de Claude Michel, directeur du camping de Vidy dans La Matinale :

Keystone - Martin Ruetschi

Que reste-t-il de ces deux mois de situation extraordinaire dans laquelle était la Suisse? Mercredi, le Conseil fédéral annonçait de nouveaux assouplissements. Une sorte de retour à la vie pour le pays et sa population.

Philosophe politique et éditorialiste à la NZZ, Katja Gentinetta fait de la Suisse son cœur de réflexion. Selon elle, le gouvernement mérite une bonne note dans sa gestion de la crise: "Les experts ne savaient pas vraiment ce que cette crise allait donner. C'est beaucoup plus difficile de prendre des décisions dans une telle situation et d'en prendre la responsabilité, et je crois que le Conseil fédéral a bien fait", estime-t-elle dans La Matinale.

>> Ecouter l'interview complète de Katja Gentinetta dans La Matinale :

Les cantons vont reprendre un peu d'autonomie. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de lever l'état de situation extraordinaire. Dès le 19 juin, la situation sera à nouveau considérée comme particulière.

En Valais, le conseiller d'Etat Christophe Darbellay se montre satisfait de ces décisions fédérales dans La Matinale: "L'agenda est là, il a enfin été annoncé. Il y a un déconfinement qui viendra un peu plus tôt pour le secteur touristique. Les piscines, les remontées mécaniques, tout ce qu'on aime faire en été va rouvrir et c'est une bonne chose. On va dans la bonne direction".

>> Ecouter l'interview complète de Christophe Darbellay dans La Matinale :

>> Lire : "Il faudra reprendre une activité normale, mais sans oublier les bons réflexes"

Des manifestations sportives réunissant jusqu'à trois cents personnes seront à nouveau possibles à partir du 6 juin.

En annonçant mercredi cette décision, le Conseil fédéral a de fait donné son feu vert définitif à la reprise du championnat de football. Pourtant, pas de quoi rassurer les clubs: pour eux, trois cents personnes dans un stade ou du huis clos, c'est du pareil au même.

>> Ecouter les explications de Patrick Délétroz :

Keystone - Ennio Leanza

Mercredi, le Conseil fédéral a décidé de soulager le milieu de la restauration en supprimant la limite des quatre personnes par table au 6 juin.

En revanche, les établissements auront l'obligation de prendre un minimum de coordonnées de leurs clients, afin de pouvoir retracer les contacts en cas de contamination au coronavirus.

>> Ecouter le sujet d'Adrien Krause :

Keystone - Jean-Christophe Bott

"Les travailleurs vulnérables restent protégés", a indiqué mercredi le Conseil fédéral. Les employés diabétiques ou cardiaques, par exemple, doivent rester en télétravail.

Si leur présence est indispensable, les employeurs sont tenus de les protéger; si ce n'est pas possible, ils doivent les renvoyer à la maison, tout en garantissant leur salaire.

La prolongation de ce régime de protection interpelle les patrons et suscite leur incompréhension.

>> Ecouter Marco Taddei, responsable romand de l'Union patronale suisse au micro de Sandrine Hochstrasser :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Les derniers soldats pourront rentrer chez eux vendredi, après dix semaines de mobilisation. En Suisse romande, ce sont près de 1200 soldats qui ont donné un coup de main aux EMS et aux hôpitaux, au plus fort de la crise du coronavirus.

L'armée a rendu hommage aux 350 soldats restants mercredi, lors d'une cérémonie de fin d'engagement des troupes sanitaires à la caserne de Bière.

>> Ecouter le reportage de Sarah Clément :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Au Tessin, l'incertitude persiste sur l'ouverture des frontières avec l'Italie, dans un sens comme dans l'autre... Aura-t-elle lieu le 3 juin, tel qu'évoqué par Rome, ou le 6 juillet, comme annoncé mercredi par le Conseil fédéral?

Alors que les autorités de la Péninsule n'ont toujours pas confirmé l'éventualité d'une ouverture la semaine prochaine, le Conseil fédéral, par la voix de Karin Keller-Sutter, déconseille les voyages à destination de l'Italie avant le début du mois de juillet.

>> Ecouter les précisions de Nicole della Pietra :

Keystone/Ti-Press - Pablo Gianinazzi

De larges assouplissements dans les mesures visant à lutter contre l'épidémie de coronavirus ont été annoncés mercredi. Souriants, les conseillers fédéraux se sont montrés satisfaits de la situation.

"Nous avons passé un premier cap. Une situation qu'on ne connaissait pas nous est arrivée, nous avons dû nous mettre en ordre de bataille avec le système de santé, nous avons aussi pris des mesures très difficiles. Aujourd'hui nous avons bien maîtrisé cette première étape, nous avons une situation qui est sous contrôle", a expliqué le conseiller fédéral Alain Berset dans Forum.

"C'est un soulagement pour tout le monde. On retourne à la normalité dans toute la Suisse, je crois que c'est un pas vers l'avant", a pour sa part livré Karin Keller-Sutter dans le 19h30.

>> L'interview d'Alain Berset dans Forum :

>> L'interview de Karin Keller-Sutter dans le 19h30 :

Daniel Koch peut enfin prendre sa retraite. Le délégué de l'Office fédéral de la santé publique au Covid-19, au front depuis le début de la pandémie, a assisté mercredi à sa dernière conférence de presse du Conseil fédéral.

Le conseiller fédéral Alain Berset a salué son engagement, ses connaissances scientifiques, sa capacité à vulgariser, sa modestie face au virus dont on connaissait peu de choses au début. "Son calme et son humour subtil ont été d'une grande utilité durant la crise", a relevé le conseiller fédéral devant la presse.

Daniel Koch a participé à toutes les conférences de presse du Conseil fédéral et à 21 points de presse techniques depuis le début de la crise, avec à chaque fois une cravate différente. "Chapeau", a salué son ministre de tutelle.

L'intéressé a répondu qu'il était honoré d'avoir pu servir la Confédération. Daniel Koch se tiendra une dernière fois à disposition des médias jeudi avant de prendre sa retraite pour fin mai.

>> Le sujet du 19h30 :

A l'arrêt ou presque depuis des semaines à cause de la crise sanitaire du Covid-19, les aéroports de Genève et de Zurich se préparent au retour progressif d'un plus grand nombre de vols à partir du mois de juin. Ce redémarrage sera encadré par des mesures de protection au sol et dans l'air. Le plan de protection élaboré par Genève Aéroport mise principalement sur l'hygiène des mains et le respect de la distance sociale.

Côté enseignement, les universités suisses planchent sur les modalités de la rentrée, qu'elles communiqueront mi-juin. La majorité des universités devrait se tourner vers des solutions hybrides, à savoir un enseignement à distance comprenant également des tournus pour permettre aux étudiants d'être sur place.

Bailleurs et locataires sont enfin priés de négocier pour trouver des solutions entre eux afin de régler la question des loyers commerciaux. Le Conseil fédéral ne veut toujours par intervenir dans ces relations: il a rejeté deux motions identiques déposées par les commissions compétentes.

>> Retour sur la journée de jeudi : La question des coûts sanitaires liés au Covid-19 divisent Confédération, cantons et assureurs

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