Berne: le siège du Jura bernois sauvé par l'UDC Manfred Bühler

Notre suivi minute par minute des élections fédérales dans le canton de Berne s'achève. Merci de nous avoir suivi.

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L'UDC passe de 8 à 9 sièges et le député-maire de Cortébert Manfred Bühler sauve la présence du Jura bernois à la Chambre basse.

Le troisième siège des Verts, acquis en 2011, est en revanche perdu au détriment d'Aline Trede. Le PBD perd également un siège, passant de 4 à 3.

Statu quo du côté du PS et les Vert'Libéraux qui conservent respectivement 6 et 2 sièges.

National BE Graph

"Encore aucun chiffre de Berne. On compte encore les bulletins de 2011"

"Est-ce que le canton de Berne va vraiment compter les bulletin aujourd'hui ou est-ce qu'on attend encore une semaine?"

Le candidat PBD Werner Luginbühl arrive en tête du premier tour devant l'autre sortant Hans Stöckli (PS). Le challenger UDC Albert Rösti arrive en troisième position.

Aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue. Le second tour aura lieu le 15 novembre prochain.

Le taux de participation s'élève à 48,8%.

Etats BE list

Selon le candidat PS, la question de la crise migratoire a joué dans la balance. Mohamed Hamdaoui est aussi persuadé que "la gauche n'a pas réussi à apporter des réponses de gauche" à de nombreuses questions qui interpellent la population.

Le socialiste s'est en outre fendu d'une explication fleurie à propos de son résultat:

Après le dépouillement des bulletins de vote dans 9 arrondissements administratifs sur 10, le challenger UDC Albert Rösti arrive en tête avec 90'216 voix. Les deux élus de la précédent législature Werner Lunginbühl (PBD) et Hans Stöckli (PS) qui récoltent 85'871 et 71'087 suffrages.

L'UDC passerait de 8 à 9 sièges (33,9% des voix), selon une première projection. Derrière le parti agrarien, le PS (18,9%) et le PBD (12,2%) conserveraient 6 et 4 sièges.

Le statu quo est annoncé du côté du PLR (9%), qui conserverait deux conseillers nationaux.

Les Verts (8,6%) et les Vert'libéraux (5,9%) perdraient tous deux un siège, passant respectivement à 2 et à 1 élus à la Chambre basse.

Le chef de campagne de l'UDC pour le fédérales Albert Rösti devance, avec 71'363 voix, les deux sortants Werner Luginbühl (PBD) et Hans Stöckli (PS), qui obtiennent respectivement  69'537 et 58'178 voix.

La participation s'élève pour l'heure à 45,3%.

Les résultats des deux derniers arrondissement administratifs (Bern-Mittelland et Thoune) sont encore attendus. Etats BE list

Après le dépouillement des bulletins dans un arrondissement administratif sur dix, le sortant Werner Luginbühl (PBD) arrive en tête avec 7263 voix, suivi par l'UDC Albert Rösti (7111 voix) et de la verte Christine Häsler (5229 voix).

L'autre sortant Hans Stöckli (PS) arrive en quatrième position avec 4260 suffrages.

La participation s'élève pour l'heure à 46,9%.

Alors que le Jura bernois avait compté jusqu'à cinq élus sous la Coupole fédérale en 1979, parviendra-t-il à récupérer un siège? Les chances sont minimes, notamment parce le nombre de conseillers nationaux bernois passe de 26 à 25.

Un total de 567 candidats répartis sur 26 listes, dont 212 femmes, visent un siège au National. Et onze prétendants sont en lice pour devenir l'un des deux sénateurs du canton de Berne.

L'UDC est actuellement le premier parti du canton avec 8 élus, devant le PS (6), le PBD (4), les Verts (3), le PLR (2), les Vert'libéraux (2) et le PEV (1). Reste à savoir quel parti fera les frais du siège perdu par le canton à la suite du changement démographique: Berne ne dispose plus que de 25 sièges, contre 26 auparavant.

Les deux sénateurs sortants sont issus du PS et du PBD.

La page consacrée aux candidats bernois aux élections fédérales

Le dernier élu romand, l'UDC Jean-Pierre Graber, avait été éjecté en 2011, avant de revenir au Parlement en début d'année après la démission de son collègue de parti Hansruedi Wandfluh. Graber ne se représente pas et deux autres UDC veulent lui succéder pour le Jura bernois, sa fille Anne-Caroline Graber et le maire de Cortébert Manfred Bühler. Le parti a accepté de les mettre en tête de liste mais pas de doubler l'un ou l'autre nom.

Le PS présente également une liste francophone, mais elle ne bénéficie pas du soutien de la gauche autonomiste et a donc peu de chances de succès.

Au niveau cantonal, le passage de 26 à 25 sièges pourrait peser sur le PBD, qui avait fortement progressé en 2011 avant de reculer dans les élections cantonales de 2014. Le 3e siège des Verts, acquis de justesse il y a 4 ans, semble aussi menacé.

Le PS et le PLR sont eux ambitieux, alors que l'UDC vise un 9e siège pour asseoir sa position de premier parti du canton. L'UDF espère de son côté un retour sous la Coupole. Tout dépendra peut-être de la force électorale que pourra mobiliser l'apparentement du centre avec le PDC, le PBD, le PEV et les Vert'libéraux.

La bataille s'annonce très disputée avec 11 candidats dont les deux sortants, le socialiste Hans Stöckli et le PBD Werner Luginbühl qui briguent un nouveau mandat, et des nouveaux venus très ambitieux.

A PS, Hans Stöckli fait ticket commun avec la Verte Christine Hasler, députée au Grand Conseil. La droite part elle en ordre dispersé avec Werner Luginbühl d'un côté, le conseiller national UDC Albert Rösti et la PLR Claudine Esseiva d'un autre. A noter aussi la candidature du Vert'libéral Jürg Grossen.