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Il n'y aura pas d'union entre le PDC et le PBD au niveau national

L'union rêvée par Christophe Darbellay du PDC avec le PBD de Martin Landolt n'aura pas lieu. [Lukas Lehmann]
La base du PBD refuse une association avec le PDC / Forum / 2 min. / le 31 octobre 2014
Le projet d'union entre le PDC et le PBD n'aura finalement pas lieu. Une majorité des membres du PBD y est opposée, a indiqué vendredi le PDC dans un communiqué.

L'union rêvée par Christophe Darbellay entre le PDC et le PBD ne verra finalement pas le jour. Les réticences du côté des bourgeois-démocrates ont été trop fortes, écrit vendredi le PDC dans un communiqué.

Le PBD a informé vendredi la présidence du PDC qu'elle ne voulait pas poursuivre les travaux en vue d'une union nationale entre les deux formations.

Une union pas assez fédératrice

Cette union aurait débouché sur un groupe parlementaire commun sous la Coupole. La consultation interne au sein du PBD a conclu qu'un tel projet ne remporte pas une majorité suffisante.

Les membres consultés estiment qu'un groupe parlementaire autonome aux Chambres fédérales permet au parti de mieux se profiler, précise de son côté le PBD dans un communiqué distinct. Cette identité propre est importante pour les sections cantonales.

ats/ebz

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Apparentements pas exclus en 2015

Cette alliance manquée au plan fédéral ne préjuge en rien de collaborations au niveau cantonal. Les directions du PBD et du PDC gardent en effet pour objectif "d'atteindre un maximum d'apparentements dans l'ensemble de la Suisse pour les élections fédérales de 2015", écrit le PBD.

Les tentatives de rapprochement entre des deux formations sont un thème récurrent depuis 2009, un an seulement après la fondation du PBD suisse, décidée à la suite de l'élection d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral.

Il a été question un temps de fusion, un temps de groupe parlementaire commun aux Chambres fédérales, mais toutes ces pistes ont été abandonnées, au motif de résistances internes des uns comme des autres.

Regrets du PDC

Le PDC regrette cette décision. Son président Christophe Darbellay a maintes fois répété qu'une alliance aurait contribué à contrer la polarisation de la gauche et de la droite ainsi que l'émiettement du centre.

"Pour l'heure, cette étape était visiblement trop importante pour de nombreuses sections cantonales du PBD", reconnaît le Valaisan. La collaboration et la suite à y donner seront réétudiées après les élections fédérales de 2015. Pour le président du PDC, une coopération reste nécessaire.