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Le PLR veut garder ses deux sièges au Conseil fédéral

Fulvio Pelli cédera la présidence du PLR au printemps prochain. [Peter Klaunzer]
Fulvio Pelli cédera la présidence du PLR au printemps prochain. - [Peter Klaunzer]
Le Parti libéral-radical (PLR) est déçu de son recul aux élections fédérales. A l'issue d'une première analyse avec les présidents des sections cantonales vendredi, la direction ne souhaite néanmoins pas bouleverser sa stratégie. Elle estime toujours avoir droit à deux sièges au Conseil fédéral.

Sur ce point, nous sommes le seul parti à ne pas avoir à corriger notre position, a déclaré vendredi soir aux médias le président du parti Fulvio Pelli. Les trois grands partis (UDC, PS et PLR) ont droit à deux sièges et "l'UDC serait sage de présenter de candidats acceptables pour les deux autres partis", a-t-il ajouté.

Vers une nouvelle présidence

Avec le retrait confirmé du Tessinois au printemps prochain, le PLR doit se chercher un nouveau président. Une commission de nomination sera instituée le 8 décembre et les candidats devront sortir du bois d'ici la première assemblée des délégués de 2012 en vue d'une élection à l'assemblée suivante. D'ici là, l'orientation du parti ne devrait guère changer.

Les options retenues depuis quatre ans sont les bonnes, c'est juste la mise en oeuvre de la stratégie qui n'a pas été optimale, a déclaré le vice-président du parti et chef de la campagne nationale Vincenzo Pedrazzini. "Le PLR va donc maintenir le cap, il a besoin d'une stratégie durable pour revenir au niveau souhaité dans quatre ans."

Le programme ne change pas

Le parti va continuer à miser sur les trois thèmes centraux que sont l'emploi, la lutte contre la bureaucratie et la consolidation des assurances sociales, mais d'autres thèmes pourront s'y ajouter, a-t-il précisé.

Le PLR veut également renforcer les contacts avec ses électeurs pour maîtriser sa communication et continuer à lutter contre des idées préconçues à son égard. Le PLR a perdu 5 sièges au National et n'en détient plus que 30 pour une force électorale en recul à 15,1%. En Suisse romande, un seul siège lui a échappé à Genève.

ats/sbo

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Les Suisses ne veulent pas de 2 sièges UDC

L'UDC polarise tant le débat politique que la majorité des Suisses ne souhaite pas qu'elle détienne un 2e siège au Conseil fédéral, selon un sondage de l'institut gfs.bern auprès de 1010 personnes. Deux tiers d'entre eux sont toutefois en faveur du maintien d'Eveline Widmer-Schlumpf (PBD).

Dans le détail, 42% des personnes veulent que l’UDC ait un deuxième siège au Conseil fédéral et 47% sont contre. Les 11% restants sont indéterminés ou n’ont pas d’avis, indique vendredi un sondage téléphonique de sortie des urnes effectué par l’institut gfs.bern sur mandat de la SSR. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 3,1%.