Anne Roumanoff: "Le public suisse est à la fois fin et chaleureux"

Dans son nouveau spectacle, intitulé "Tout va bien!", l'humoriste française aborde notamment son propre parcours, de son divorce aux rencontres d'après-mariage. "Pour chaque spectacle, j'essaie d'être le plus en accord avec le moment de ma vie où je me situe", explique-t-elle au micro de la RTS. "Si je suis sincère, j'ai remarqué que les gens se sentent aussi plus concernés. C'est une question d'authenticité", relève-t-elle encore.

La galère des nouvelles technologies

À l'aide de ses personnages fétiches, Liliane la bouchère ou Jean-Claude son mari qui galère avec les nouvelles technologies, Anne Roumanoff aborde également le sujet des réseaux sociaux ou de la technologie moderne, "notamment les imprimantes wi-fi qui dysfonctionnent toujours quand on est pressé".

Le spectacle s'attaque également à l'actualité politique, comme les gilets jaunes ou Emmanuel Macron. Sans oublier son vécu de quinquagénaire.

Je ressens une espèce de joie. A cinquante ans, on est plus détendu, on a accompli certaines choses, on a plus envie de savourer la vie.

Tout va mal mais pas tant que ça

Si le titre du spectacle ("Tout va bien!") est évidemment ironique, vu la situation en France, "ce n'est pas parce que cela va mal qu'il faut aller mal! On peut essayer d'aller bien dans un monde qui va mal. C'est tout le propos du spectacle".

Et la Suisse dans tout cela? "J'adore le public suisse, c'est un de mes publics préférés, car il est à la fois fin et chaleureux", révèle Anne Roumanoff, qui ne boude pas son plaisir d'être invitée une nouvelle fois au festival Morges-sous-rire, où elle remplace au pied levé le duo des Chevaliers du Fiel, absents pour raison de santé.

Propos recueillis par Zoé Decker

Adaptation web: Melissa Härtel

"Tout va bien!", spectacle de Anne Roumanoff, à découvrir mercredi 19 juin au Théâtre de Beausobre dans le cadre du festival Morges-sous-rire