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Le festival Delémont'BD déroule le fil des onomatopées de François Boucq

Affiche Delémont'BD. [delemontbd.ch]
La chronique BD / Calmos / 5 min. / le 15 juin 2018
Le festival Delémont’BD se tient de vendredi à dimanche dans la capitale jurassienne. Une quatrième édition de cette fête du 9ème art qui envahit la cité comme une jungle, suivant l’imaginaire de François Boucq, invité d’honneur du festival.

Les lianes enserrent l’entrée de la cour du château et une girafe grandeur nature a pris ses quartiers dans l’une des nombreuses fontaines de la ville. Un agent d’assurance au costume de fauve guette les visiteurs à tous les coins de rue. Il s’agit de Jérôme Moucherot, le personnage fétiche de Boucq qui accompagne les badauds dans une visite faite d’onomatopées.

"Wow!"

Les expositions proposées sont foisons et disséminées dans la ville comme un jeu de piste. L’œuvre de François Boucq est exposée dans la galerie de la FARB et nous envoûte autant pas la virtuosité technique de l’artiste que par sa maîtrise de l’absurde. Une cave accueille le monde torturé et graphique de la revue d’art pop "Hey!" Ailleurs, une retrospective des 20 ans du magazine jeunesse "Tcho!". Dans une ruelle, un voyage sidéral dans l’univers de Dexter Maurer. Partout, des découvertes. En plus des expositions officielles, une douzaine de lieux off s’ouvrent aux curieux.

"Bling-bling!"

Plus de 50 artistes sont présents à Delémont'BD. Ils y sont évidemment en dédicaces, mais bien d’autres événements les mettront à contribution. Matchs dessinés, performances, rencontres et visites d’expositions en compagnies des auteurs sont proposés aux curieux. Enfin, si affiner votre technique est votre dessein, des ateliers jeunesses sont proposés aux petits, et pour les grands, des master-class seront donnée par François Boucq, Jacques Ferrandez et Lisa Mandel.

"Cha-ching!"

Delémont’BD c’est aussi la présence de nombreux bouquinistes qui offrent, aux collectionneurs et aux promeneurs, de quoi remplir les rayons de leur bibliothèques. Occasions, sérigraphies, albums anciens et figurines se négocient dans la cour du château. Pour les plus curieux, un espace microédition vous permettra de découvrir la foisonnante diversité des fanzines romands au musée jurassien d’art et d’histoire.

Didier Charlet/olhor

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