"First Man" retrace la conquête de la Lune par les Américains
"Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité". L’homme qui a prononcé cette phrase mythique s’appelle Neil Armstrong, le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune. Le premier homme, soit, en anglais, the "First Man". C’est le titre du film qui lui est consacré. Il est interprété par l’acteur Ryan Gosling.
Comme de nombreux astronautes, Neil Armstrong était très modeste. Il a toujours voulu valoriser les 400'000 personnes qui ont travaillé sur la mission, plutôt que lui-même. Je ne crois pas qu’il se sentait comme un héros américain.
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>> A voir, la bande annonce du film:
USA vs URSS
Le film n’est pas une carte postale de l’espace. Il se concentre sur les erreurs et les drames qui ont rendu le voyage sur la Lune possible. Le superhéros dans cette histoire, c’est le pays, le drapeau américain.
Avec cet alunissage, les Etats-Unis avaient remporté la bataille de l’espace contre l’Union soviétique. Capitalisme contre socialisme. Décrocher la Lune, c’était démontrer la supériorité de son système politique. La compétition fut lancée en 1960 par le président américain John Fitzgerald Kennedy.
Je crois que notre époque exige de l’imagination, du courage et de la persévérance. J’engage chacun à être un pionnier de cette nouvelle frontière.
Pourquoi voyager dans l'univers?
Le réalisateur franco-américain Damien Chazelle, qui revient là après son succès multiprimé "La La Land", n’adhère pas à cette mythologie de l’espace romantique. Les voyages dans l’immensité sont dangereux, ce n’est pas un parc d’attractions.
En majorité, l’espace est un néant noir. Vous voyagez pour chercher du concret et des moyens d’atterrir dans cet univers complètement nébuleux, et en plus, vous volez dans une boîte de conserve.
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Le film pose cette question: pourquoi voyager dans l’univers? Une question à nouveau d’actualité. Le président américain Donald Trump veut créer une "Space Force" et la Chine aimerait voler vers la Lune prochainement. La guerre des étoiles est relancée.
>> A voir, la critique décalée de Shinema:
Un sujet de Martina Chyba
Adaptation web: Nathalie Hof