"La politique est bloquée, ce sont les citoyens, qui optent pour des actions directes, que je trouve nobles", a affirmé Amos Gitaï, auteur d'une longue oeuvre critique envers le gouvernement israélien.
"Tout le Moyen-Orient souffre de l'absence de reconnaissance de l'autre. Pour trouver un accord, il faut que l'autre existe", a-t-il estimé.
Et d'évoquer une séquence de son film qui raconte le combat de défenseurs des droits de l’homme de B’Tselem - qui remettent des petites caméras aux femmes palestiniennes afin qu'elles gardent la trace des interventions des militaires israéliens. "Cela donne un rôle nouveau aux femmes, ça les sort des structures patriarcales! Les femmes ont le pouvoir de dépasser les blocages du politique", explique-t-il.
Avec plus de 20 longs-métrages à son actif, et autant de documentaires, Amos Gitaï affirme avoir voulu "rechercher ce qu'il ne sait pas déjà" en retournant, pour la première fois depuis 1982, filmer dans les territoire de la Cisjordanie occupée.
kkub