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"Chien", le nouveau film de Samuel Benchetrit qui casse tous les codes

Festival de Locarno: du glamour sur la Piazza pour le film
Festival de Locarno: du glamour sur la Piazza pour le film / RTSculture / 2 min. / le 7 août 2017
Samuel Benchetrit a présenté lundi soir au Festival de Locarno "Chien", un long métrage adapté de son roman. Une histoire qui raconte la transformation d'un homme en animal de compagnie.

Dix ans après la projection sur la Piazza Grande de "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", "Chien", le nouveau film du réalisateur français Samuel Benchetrit mettant en scène les acteurs Vincent Macaigne et Vanessa Paradis, casse tous les codes.

Samuel Benchetrit propose quelque chose de tellement différent.

Vanessa Paradis, actrice

>> A écouter: le festival de Locarno déroule le tapis rouge à Samuel Benchetrit et à son long métrage "Chien :

Le réalisateur Samuel Benchetrit au Festival de Locarno, le 7 août 2017. [Keystone - Urs Flueeler]Keystone - Urs Flueeler
Le festival de Locarno déroule le tapis rouge à Samuel Benchetrit et son long métrage "Chien" / Le Journal du matin / 1 min. / le 8 août 2017

Une histoire absurde

Jacques Blanchot a tout perdu: sa femme, son travail et sa maison. Son fils ne le respecte pas et le chien qu'il vient d'acheter meurt écrasé. Brisé, il devient peu à peu étranger au monde qui l’entoure. Accueilli par le patron d’une animalerie, il se transforme en chien. Et dans ce rôle, il subit la domination de son maître, mais reste à l'abri de de la frénésie des hommes et de leurs ambitions.

On a un personnage qui est dénué de cynisme et qui n’a pas d’ambition. Mais qui va essayer de vivre quand même.

Samuel Benchetrit, réalisateur

Une histoire à la fois absurde et violente que Samuel Benchetrit a imaginée il y a quelques années alors qu'il sortait son jeune chien. Celui-ci attirait l'attention et les caresses des passants alors qu'un sans-abri qui pleurait sur le trottoir juste à côté laissait les gens indifférents.

Lundi soir, lors de la projection sur la Piazza Grande, le film a quelque peu dérouté les spectateurs. Certainement parce qu'il est singulier et décalé, comme tous les films de Samuel Benchetrit.

si/je/aq

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