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La 14e biennale d'art contemporain de Lyon, une échappée hors temps

L'installation "Rainforest V (variation 2)" de David Tudor à la Biennale de Lyon 2017. [DPA/AFP - Sabine Glaubitz]
Arts visuels: Lyon, la Biennale / Vertigo / 6 min. / le 16 octobre 2017
Pour cette 14 édition, Emma Lavigne invite les spectateur à déambuler parmi les "Mondes flottants" de 90 artistes internationaux, exposés dans 3 endroits différents de la ville.

Depuis son lancement par Thierry Raspail, directeur du Musée d'art moderne et contemporain de Lyon, en 1991, l'événement s'est imposé parmi les meilleures manifestions d'art contemporain.

Pour Thierry Raspail, qui prendra ensuite sa retraite, le succès de la biennale tient à la parfaite symbiose entre oeuvres présentées et interrogations contemporaines.

Une biennale peut parfaitement intégrer des oeuvres historiques, peut parfaitement s'interroger sur des périodes d'histoire tout en étant totalement dans le contemporain. C'est la raison pour laquelle la biennale de Lyon est encore dans la prospective.

Thierry Raspail, fondateur de la biennale de Lyon

"Mondes flottants"

L'événement qui a déjà attiré plus de 250'000 visiteurs en trois mois et qui coûte 6 millions d'euros, dont 1,5 sont réservés à la création d'oeuvres originales, se déploie dans trois lieux principaux: La Sucrière, une immense bâtisse industrielle des années 30, le Musée d'art contemporain et un dôme, situé en plein centre-ville.

Pensés par une curatrice invitée qui change tous les ans, ces trois espaces accueillent les 90 artistes venant du monde entier. Cette année, c'est Emma Lavigne qui a pensé les "Mondes flottants" de cette biennale.

Je souhaite que les visiteurs parcourent la biennale comme les promeneurs d'un paysage expérimental et sensoriel, élargissant leur conception, leur perception du monde.

Emma Lavigne, curatrice de "Mondes flottants", la 14e biennale de Lyon

Véritable antidote à l'hyper-mondialisation et à l'accélération du monde, la manifestation réunit des oeuvres en lien avec le mouvement, l'air, l'eau... A l'image de l'oeuvre de Hans Haacke, un gigantesque drap de soie soulevé par de l'air.

Florence Grivel/mg

"Mondes flottants", la 14e Biennale de Lyon, du 20 septembre au 18 janvier 2018.

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