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L'univers onirique de Paul Delvaux exposé au Palais Lumière à Evian

Paul Delvaux (1897-1994). [AFP - Jean-Régis Roustan]
Arts visuels: par monts et Delvaux / Vertigo / 6 min. / le 14 juillet 2017
Paul Delvaux, le peintre belge aux oeuvres baignées d'atmosphère onirique où gares abandonnées deviennent le décor et où de jeunes femmes inatteignables déambulent, est à l'honneur au Palais Lumière d'Evian.

L'exposition "Paul Delvaux, maître du rêve", à voir actuellement au Palais des Lumières d'Evian, présente une vision très complète de la longue carrière de l'artiste belge, éminent représentant du surréalisme au XXe siècle aux côtés de Magritte.

Un univers fantasmagorique

Les obsessions de Paul Delvaux (1897-1994) sont des scènes atemporelles peuplées de squelettes, des paysages déserts peuplés de temples antiques, des femmes impassibles, inatteignables et silencieuses qui déambulent dans ces étranges décors, des gares désertées, des trains ou des trams fantomatiques.

Avec Delvaux, on entre dans un univers fantasmagorique, on flotte dans ses rêves. Nous fait-il plonger pour autant dans son inconscient? C’est une question que l’on se pose face à ces toiles où les rébus semblent sans grand mystère, mais où l’atmosphère étrange, déconnectée de tout affect, aussi interroge.

Florence Grivel / aq

>>"Paul Delvaux, maître du rêve", Palais Lumière d'Evian, jusqu'au 1er octobre 2017

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