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L'activisme artistique s'immisce à la COP26 de Glasgow

La chronique culturelle (vidéo) - Art et activisme à Glasgow
La chronique culturelle (vidéo) - Art et activisme à Glasgow / La Matinale / 2 min. / le 12 novembre 2021
C'est la dernière ligne droite de la COP26 qui se termine ce vendredi à Glasgow. Cet évènement, polarisant pour les politiciens et les militants du monde entier, a vu aussi les artistes s'en mêler activement.

En marge de la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26), de nombreuses œuvres et installations visuelles ont été présentées dans la ville écossaise et ailleurs sur le thème du réchauffement climatique.

Des œuvres inspirées par la COP26

Le britannique John Gerrard a proposé son installation vidéo "Flare Oceania 2021" en réponse à l'artiste et activiste des îles Tonga Uili Louisi qui disait "L'océan est en feu". Inspiré par cette phrase, Gerrard a créé une vidéo: une sorte de drapeau fait de flammes, sur fond d'images d'un océan filmé en temps réel par l'activiste tongien.

L'image est affichée sur la façade sud de l'Université de Glasgow pour faire prendre conscience que l'existence même de nations comme les îles Tonga est menacée par le réchauffement de l'océan et la montée du niveau des mers.

>> A consulter aussi, le dossier consacré à la COP26 : Appel de la COP26 à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles

Des œuvres dans les murs de la COP26

Certaines œuvres trouvent leur place au sein même de la conférence avec des messages qui s'adressent directement aux participants et aux responsables politiques. C'est le cas de l'œuvre signée par la Britannique Cornelia Parker qui se trouve dans le principal lieu de rencontres de la COP26. Cette sculpture en néon rouge, très visible, affiche le message "HURRY UP IT'S TIME" - "Dépêchez-vous, c'est l'heure".

L'œuvre signée par la britannique Cornelia Parker se trouve dans le principal lieu de rencontres de la COP26. [NurPhoto via AFP - Ewan Bootman/NurPhoto]

Le concours #CreateCOP26

Du côté des jeunes créateurs, le concours #CreateCOP26, co-organisé par l’Unesco et l'agence Art Partner, a mobilisé des candidats de 54 pays. Des œuvres à découvrir dans une exposition virtuelle sur le site de Art Partner.

Le premier prix a été attribué à la Mexicaine Camila Jaber, âgée de 25 ans, pour son projet intitulé "Yo Soy Cenote". L'apnéiste latino-américaine se bat depuis plusieurs années pour préserver ces grottes immergées. Elle se met en scène en train de danser sous l'eau, dans ces cénotes menacés par les millions de touristes attirés par la dimension "instagrammable" de ces lieux magiques.

Une manière de montrer que l'art peut proposer des expressions artistiques du défi que représente le changement climatique, des images souvent plus parlantes que des graphiques ou des statistiques indigestes.

Miruna Coca-Cosma/sb

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