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Le NIFFF de Neuchâtel récompense Nakamura

Le cinéma fantastique est traditionnellement riche en effets spéciaux.
Le cinéma fantastique est traditionnellement riche en effets spéciaux.
Le film "Fish Story" du réalisateur japonais Yoshihiro Nakamura a remporté le Narcisse du meilleur long-métrage au Festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF). Le festival, qui a attiré 22'000 spectateurs, a dû refuser du monde.

Le jury a décerné le Méliès d'argent du meilleur long-métrage
européen à "Left Bank" du cinéaste belge Pieter Van Hees, qui a
reçu également le Prix Mad Movies. L'obtention du Méliès d'Argent
correspond à une nomination en vue de l'attribution cet automne du
Méliès d'Or (meilleur film fantastique européen).

Prix du public à "Connected"

En outre, la nomination pour le Méliès d'Or du meilleur
courtmétrage européen a été accordée au réalisateur suédois Magnus
Holmgren, pour son film "Tile M for Murder". De son côté, le jury
SSA/Suissimage a décerné le Narcisse du meilleur court-métrage
suisse à "Petit Dragon" de Bruno Collet.



Le Prix TSR du public est revenu à "Connected" du réalisateur
chinois Benny Chan. Avec "The Handsome Suit", le cinéaste japonais
Tsutomu Anabusa a reçu le Narcisse du meilleur film asiatique.
"Antichrist" du Danois Lars Von Trier, présenté au festival de
Cannes et projeté en première suisse, a reçu le Prix Titra
Film.

22'000 personnes à Neuchâtel

Les Narcisse du NIFFF ont été attribués dimanche soir lors d'une
cérémonie marquant la clôture du festival, qui avait débuté mardi.
Quelque 22'000 personnes, soit 2000 de plus que l'an dernier, ont
fréquenté la 9e édition de la manifestation, a indiqué Michel Vust,
co-directeur du NIFFF.



Le public a manifesté en particulier sa curiosité pour les films
de la section "Category III". Cette appellation désigne à Hong Kong
les films interdits aux moins de 18 ans. Elle recouvre toute une
série d'oeuvres populaires où le sexe, la violence et la politique
font en général bon ménage, a précisé Michel Vust. Le public n'a
pas boudé non plus la rétrospective consacrée à William
Castle.



Le programme du NIFFF comportait une septantaine de films donnant
un aperçu de la production contemporaine de cinéma fantastique. La
définition du genre au demeurant se complexifie du fait de
l'utilisation toujours plus large des effets spéciaux.



ats/cer

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Le NIFF a dû refuser du monde

Les organisateurs souhaitent marquer le coup à l'occasion de la 10e édition du NIFFF l'an prochain. Selon Michel Vust, la direction du festival va étudier les moyens de gagner des espaces de projection.

Il a fallu cette année refuser du monde pour les films montrés en salle dans la tranche horaire située entre 19h00 et 21h00.

Environ 60% des 22'000 personnes qui ont fréquenté le festival provenaient de France ou d'autres cantons que celui de Neuchâtel. Les spectateurs en provenance de Suisse alémanique ont confirmé l'intérêt croissant qu'ils avaient déjà manifesté pour le NIFFF l'an dernier.

Grâce à la météo clémente, les six séances prévues en cinéma de plein air au bord du lac ont à chaque fois atteint la capacité maximum de 700 spectateurs.

Organisée au cinéma des Arcades, la cérémonie de clôture du festival s'est achevée avec la projection du western sud-coréen "Le bon, la brute et le cinglé".