Record d'affluence pour le 10e Festival Antigel

Le Festival Antigel célèbre ses dix ans à Genève du 24 janvier au 15 février 2020 entre danse, performances et musiques. En têtes d'affiche musicales, il s'offre notamment l'électronique mythique de Kraftwerk pour un concert en 3D dans l'amortisseur de bruits de l'aéroport.

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Co-directeur du festival Antigel qui fête ses dix ans d’existence, Eric Linder revient sur son parcours sur le site de l'ancienne caserne militaire des Vernets, qui accueille le Grand Central du festival du 24 janvier au 15 février 2020. Les bâtiments seront ensuite détruits et le site se transformera en quartier d’habitations.

>> A consulter, le dossier regroupant les entretiens avec Eric Linder : Sur les pas d'Eric Linder

>> A écouter aussi: interview d'Eric Linder sur la 10e édition d'Antigel dans la Matinale :

Keystone - Martial Trezzini

Pour les 10 ans du Festival Antigel, qui défriche chaque hiver de nouveaux territoires culturels, découverte dans l'émission "La Puce à l'oreille" des premières images du spectacle d’ouverture de l'événement, de nuit dans la cour de la caserne des Vernets. Les bâtiments de l'armée se muent en lieu central du festival durant quatre week-ends.

L’émission a été enregistrée aux Vernets avec le co-directeur du festival Eric Linder et l’auteur de théâtre Fabrice Melquiot notamment.

>> A voir: l'émission "La Puce à l'oreille" réalisée dans la caserne des Vernets, le lieu central d'Antigel :

Thuy-San Dinh, co-directrice du Festival Antigel, raconte le coup d'envoi de la 10e édition à la caserne des Vernets.

>> A voir, l'interview de Thuy-San Dinh, co-directrice d'Antigel, dans le 12h45 :

>> A voir aussi: un reportage sur Antigel dans le 19h30 :

La chanteuse Angel Olsen s'est produite à l'Alhambra. L'Américaine, entourée de six musiciens, y a décapsulé un répertoire folk-rock plus lustré que d'habitude, avec force cordes et maîtrise.

>> A lire : Angel Olsen tout en maîtrise plutôt qu'en lâcher-prise au festival Antigel

Le metteur en scène, chanteur, marionnettiste et ventriloque Jonathan Capdevielle recrée au théâtre le célèbre roman d’Hector Malot.

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Le fantasque chanteur français s'est produit jeudi soir à la Halle 7 de Palexpo, à Genève. Son spectacle où la comédie humaine est plus que jamais reine et la dérision légion a ravi quelque 2000 spectateurs.

>> A lire : Le sens de la comédie humaine chantée de Katerine déride Antigel

Le chanteur anglais Richard Dawson s'est produit à la Cave 12, à Genève, dans le cadre du Festival Antigel. Cet artiste atypique explore dans ses chansons bricolées les malaises de la société anglaise.

>> A écouter, l'interview de Richard Dawson dans Vertigo :

DR

Quatuor anglais emblématique à défaut d'être attendu à Antigel, quelque 400 personnes seulement à l'Alhambra mercredi soir, Ride a offert un concert au petit trot. En une heure et quinze minutes, les anciens petits princes du shoegaze ont davantage alterné habilement rock et pop plutôt que fait trembler les murs par vagues psychédéliques ou distordues successives.

Comme si ce début des années 1990 où ils s'étaient délestés de murs de guitares abrasifs au fil de deux albums étaient définitivement révolus. Malgré un bref rappel de deux titres en forme de retour aux sources bruyantes, Ride s'est davantage révélé en mode promenade de santé pop plutôt que façon apôtres du chaos rock organisé.

Comme si les mélodies brumeuses et vicieuses d'autrefois ne parvenaient plus à se frayer un chemin dans son répertoire désormais trop poli pour détonner. olhor

Le songwriter américain est en concert ce vendredi soir à Genève, à guichets fermés, dans le cadre du festival Antigel. Il vient y présenter son récent dixième album, "Ma", ode à la maternité. Portrait d'un artiste doué qui est aussi peintre et poète.

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Quatre garçons pour un Girl Band. Avec ironie, le quatuor s'est choisi un patronyme féminin pour délivrer un rock incandescent, voire atomique. Des morceaux en forme de petites bombes qui semblent toutefois ne jamais tout-à-fait exploser, semblant privilégier des pistes parfois antimélodiques et ainsi cultiver la frustration d'un auditeur prêt à bondir et rugir.

Dans le répertoire ne comptant que deux albums qu'a décapsulé Girl Band mercredi à la Fondation PARTAGE à Carouge (soit la banque alimentaire genevoise), on sert toujours la substantifique moelle du rock avec une guitare abrasive, une basse sinueuse, une batterie qui adore les effets de surprise et déflagrations rythmiques et un chanteur hurlant son désespoir.

Ce que le groupe a perdu en hymnes dansants, il le gagne en rage spontannée. En insufflant dans le même temps quelques élans de techno industrielle à ses compositions à la noirceur toxique et pas toujours mélodique, il joue ainsi presque sur le terrain d'un post-punk tortueux. Au terme d'une heure et demie de fracas soniques, Girl Band quitte la scène aussi lessivé que son audience. olhor

Le trio genevois Amami se produit ce jeudi soir à l'Alhambra de Genève en première partie de Tony Allen et Jeff Mills, dans le cadre du Festival Antigel. Ce groupe mixe sonorités africaines, électroniques et dub. Un mélange énergique, inventif et dansant.

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En dix ans, le Festival Antigel est devenu un événement majeur de la scène culturelle genevoise. Le public n'a jamais été aussi nombreux que pour cette dixième édition, qui a réuni 55'000 spectateurs.

La dixième édition du festival Antigel marquée par une affluence record