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Les démocrates réunis en convention pour entériner la candidature d'Obama
Après les républicains à Tampa en Floride, c'est au tour des démocrates de se réunir à Charlotte en Caroline du Nord pour leur convention qui débute mardi avec, en vedette, Michelle Obama , l'épouse du président-candidat.
Le Parti démocrate entend maintenir le cap au cours du second mandat éventuel du président Barack Obama, avec des augmentations d'impôts pour les plus aisés et des investissements dans les infrastructures et les services sociaux, selon un document diffusé mardi, avant la convention de Charlotte (Caroline du Nord) .
"L'Amérique est confrontée à un choix très clair lors de la présidentielle de novembre : avancer en direction d'une nation bâtie sur la classe moyenne et où tout le monde a une chance de progresser, ou bien en revenir aux mêmes idées erronées qui ont abouti à la crise (économique de 2007-2008)", affirme le programme, ciblant la précédente présidence du républicain George Bush.
"Payer la juste part"
Le parti indique qu'il appuiera une politique fiscale faisant "payer leur juste part" aux Américains les plus aisés et aux entreprises, ainsi que l'investissement public dans les infrastructures routières et l'éducation, tout en préservant des systèmes de santé et de retraite, populaires mais de plus en plus coûteux.
Au plan international, les démocrates soutiennent les grandes lignes de politique étrangère de la Maison Blanche : la fin de l'engagement militaire massif en Afghanistan en 2014, les efforts pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme atomique et une diplomatie active vis-à-vis de la Chine, la grande puissance montante.
Le point d'orgue de la convention sera le discours d'acceptation de Barack Obama, dans un stade de 73'000 places,jeudi soir après celui de son son colistier, le vice-président Joe Biden.
agences/pym
Publié
Pas d'"effet convention" pour Romney
La convention républicaine a pour l'instant échoué à donner son traditionnel coup de pouce au candidat Mitt Romney, d'après les sondages.
Selon Gallup, Barack Obama mène par 47 % des intentions de vote contre 46 %.
Habituellement, les candidats voient bondir le nombre de leurs soutiens après leur convention politique nationale.
L'ex-fonds d'investissement de Romney
Des employés de sociétés contrôlées par l'ancien fonds d'investissement Bain Capital de Mitt Romney devraient s'exprimer à la convention.
Les démocrates ne manquent pas une occasion de rappeler que Mitt Romney est un homme d'affaires multi-millionnaire dont le fonds d'investissement Bain Capital a racheté et revendu des entreprises, avec la casse sociale que ce genre d'activité implique.
Des employés de Bain figuraient déjà dans plusieurs spots télévisés de campagne de Barack Obama.
Michelle Obama en vedette américaine !
La Première dame des Etats-Unis ouvrira le bal des intervenants à la convention démocrate mardi soir.
Michelle Obama, 48 ans, à l'énergie communicative, est extrêmement populaire aux Etats-Unis, avec une cote qui varie selon les sondages de 65 et 70%, à 20 points au dessus de celle de son mari.
Dans une course très serrée, où les sondages donnent Barack Obama au coude à coude avec son adversaire républicain Mitt Romney, elle représente une carte essentielle pour son mari.
La semaine dernière, Ann Romney, l'épouse de Mitt Romney, avait charmé la convention républicaine et aidé à humaniser son époux, en racontant leurs 43 ans de mariage heureux.
La question qui fait peur aux démocrates
"Etes-vous dans une meilleure situation qu'il y a quatre ans ?" Les républicains, pour battre Barack Obama en novembre, recyclent une question de Ronald Reagan face à Jimmy Carter qui avait fait mouche en 1980, et mettent à nouveau les démocrates sur la défensive.
L'interpellation des conservateurs a semblé toucher un point sensible. Les démocrates ont assuré lundi que la réponse était oui, sans hésitation, après avoir été moins catégoriques les jours précédents.
Mitt Romney a construit sa stratégie autour de l'idée d'une incompétence de Barack Obama en matière d'économie. Le taux de chômage officiel est aujourd'hui de 8,3%, contre 7,8% quand le président a pris ses fonctions en 2009, en pleine crise.
Un récent sondage de l'institut Pew montre que 44% des membres de la classe moyenne estiment que la crise est due à l'administration républicaine de George W.Bush, tandis que 34% en font peser la faute sur celle de Barack Obama.