Le suivi du 11 novembre. [Keystone]
Publié Modifié

La Suisse compte 11'167 cas supplémentaires et 41 décès en 24 heures

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état mercredi de 11'167 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 41 décès supplémentaires et 220 personnes malades ont été hospitalisées.

-  Les cantons ont répondu à la consultation ouverte par le Conseil fédéral concernant des nouvelles mesures sanitaires en cas de besoin: la majorité d'entre eux souhaitent un durcissement des mesures et voient d'un bon œil la généralisation d'un certificat Covid réservé aux personnes guéries ou vaccinées.

- L'OFSP et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent la vaccination avec deux doses pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. La recommandation se fonde sur l'autorisation, par Swissmedic, du vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech.

- La Confédération a mis à jour l'application de contrôle du certificat Covid. Celle-ci permet désormais d'effectuer des contrôles en distinguant rapidement les personnes vaccinées ou guéries des personnes seulement testées.

Suivi assuré par RTSinfo

07h30

Le canton de Neuchâtel à l'heure de la "2G"

Sur le front de la pandémie, la majorité des cantons et tous les cantons romands sont favorables à l'interdiction des lieux publics aux non-vaccinés pour introduire la fameuse "2G".

Un test ne suffirait donc plus à entrer dans un café, au théâtre ou au cinéma.

Si le Conseil fédéral prendra sa décision vendredi, cette mesure est déjà en vigueur dans le canton de Neuchâtel depuis lundi.

>> Le reportage du 19h30 :

Depuis lundi, il faut être guéri ou vacciné pour aller au restaurant à Neuchâtel
Depuis lundi, il faut être guéri ou vacciné pour aller au restaurant à Neuchâtel / 19h30 / 2 min. / le 15 décembre 2021

07h15

Neuchâtel organise un atelier contre la peur des aiguilles

La peur du vaccin est parfois avant tout une peur des aiguilles. Cette phobie des seringues, la bélénophobie, est bien répandue mais heureusement, elle peut se soigner.

Le canton de Neuchâtel a d'ailleurs décidé d'organiser un atelier destiné à ceux que la piqûre angoisse.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

La peur du vaccin due à une peur des aiguilles: le canton de Neuchâtel organise un atelier pour y remédier
La peur du vaccin due à une peur des aiguilles: le canton de Neuchâtel organise un atelier pour y remédier / 19h30 / 2 min. / le 15 décembre 2021

07h00

Avec la pandémie, le risque d'un nouvel extrémisme violent

En Allemagne, la police criminelle de la région de Saxe (ex-RDA), assistée de forces d'intervention spéciales, a mené mercredi matin une opération à Dresde, après des menaces de mort visant, sur une chaîne Telegram anti-vaccins, le ministre-président du Land Michael Kretschmer.

Les extrémistes "antivax", une nouvelle réalité en Europe qui pousse les autorités à la vigilance. En Suisse aussi, le phénomène existe, même s'il apparaît pour l'instant moins développé.

Pour André Duvillard, "ce qui se passe en Allemagne" est inquiétant, car "les idées se propagent via les réseaux sociaux" à travers tout le continent.

Invité de Forum mercredi, celui qui est délégué au Réseau national de sécurité estime qu'une toute petite partie des personnes dans ces milieux pourraient poser des problèmes à l'avenir : "On a constaté cette tendance à l'extrémisme monothématique, c'est-à-dire qu'on est plus dans des extrémismes politiques de droite ou de gauche mais qu'on a une toute petite frange de la population qui se radicalise par rapport à une cause et qui reprend toute une série de discours complotistes et qui est prête à aller jusqu'à l'extrémisme violent et ça doit évidemment nous interpeller", explique-t-il.

Quelques dizaines de personnes concernées en Suisse

Si l'Allemagne désigne plusieurs milliers de personnes prêtes à passer à l'acte, André Duvillard estime qu'en Suisse, et bien qu'il n'y ait pas de chiffres précis, l'ordre de grandeur serait de "quelques dizaines de personnes".

Une proportion plus faible qui pourrait selon cet expert, être lié à des mesures moins fortes en Suisse que ce qu'ont connu d'autres pays en Europe.

L'expert prône toutefois la vigilance: "Ce qu'on a aussi vécu, c'est la déferlante de messages haineux, à l'encontre de magistrats ou de scientfiques. C'est un premier pas qui est fait en direction de la violence (…) Il faut vraiment être attentif aux signaux faibles."

19h10

Capacité de vaccination renforcée à Neuchâtel grâce à l'armée

Grâce au renfort de l'armée, le canton de Neuchâtel peut renforcer son dispositif de vaccination sur le littoral, a-t-il annoncé jeudi. Un centre spécifiquement dédié à l'administration des doses de rappel ouvrira lundi dans la gare de Neuchâtel.

Huit militaires renforcent le dispositif cantonal de vaccination dans le centre de Polyexpo à La Chaux-de-Fonds, et ce jusqu'en janvier 2022, précise le canton.

Ce renfort permet d'accélérer l'administration de la dose de rappel en étendant l'offre sur le littoral neuchâtelois. Le centre, qui ouvrira la semaine prochaine à la gare de Neuchâtel, sera dédié aux doses de rappel avec le vaccin Moderna et accessible uniquement sur rendez-vous, indiquent les autorités.

Situation très tendue

Grâce à cette ouverture, le canton de Neuchâtel disposera d'une capacité totale de 9000 injections par semaine. La situation sanitaire se dégrade très fortement dans le canton, avec plus de 280 nouvelles infections enregistrées le 12 décembre.

Au sein du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), la situation est extrêmement tendue. Aux soins intensifs, sept des dix lits à disposition sont occupés par des cas Covid, dont six sont intubés. Au total, RHNe accueille près de 370 patients, pour une capacité habituelle de 330 lits.

06h45

Quelles mesures sanitaires dans les écoles ?

Les parents d'enfants scolarisés vivent peut-être des jours compliqués. Le Covid-19 circule en effet beaucoup dans les classes au cours de cette cinquième vague et les quarantaines s'enchaînent.

Dans les écoles, on teste également à tour de bras, comme à Neuchâtel, où les élèves d'établissements entiers sont dépistés.

Pourtant, malgré la situation, il n'est pas pour l'instant question d'avancer les vacances scolaires, comme l'ont déjà fait plusieurs cantons alémaniques. Les élèves romands devraient continuer d'aller en classe jusqu'à Noël.

Est-ce donc la bonne stratégie? Comment expliquer ces différences? Forum a ouvert le débat mercredi avec Jean-Claude Marguet, chef du Service de l'enseignement obligatoire du canton de Neuchâtel et Samuel Rohrbach, président du Syndicat des enseignants romands.

>> Le débat de Forum :

Les enseignants demandent des mesures sanitaires coordonnées à l’école: débat entre Jean-Claude Marguet et Samuel Rohrbach (vidéo)
Les enseignants demandent des mesures sanitaires coordonnées à l’école: débat entre Jean-Claude Marguet et Samuel Rohrbach (vidéo) / Forum / 8 min. / le 15 décembre 2021

06h30

Télétravail, 2G+, rencontres privées: des cantons divisés

La majorité des cantons, dont Genève, est favorable à l'obligation de télétravail, à celle de porter un masque à partir du secondaire II ainsi qu'à l'introduction d'une telle obligation également dans les niveaux scolaires inférieurs. Le Valais s'oppose à l'obligation du masque dans l'enseignement.

Concernant les restrictions proposées pour les réunions privées à l'intérieur, il n'y a pas de majorité claire. Le passage à l'enseignement à distance dans les universités et les hautes écoles est rejeté par la majorité.

2G+, des avis qui divergent

Genève, Fribourg et Vaud sont notamment contre, mais le Valais est pour. Vaud et Fribourg refusent aussi le principe "2G+" qui ajoute la nécessité d'un test négatif. Pour Genève, une fermeture avec indemnisation est préférable au "2G+" en cas de durcissement des mesures. Le Valais est d'accord avec la règle "2G+" dans les lieux où le masque et l'obligation de s'asseoir ne peuvent être imposés.

Vaud est favorable à l'obligation de télétravail, mais demande au Conseil fédéral d'analyser la possibilité d'exempter de cette obligation les personnes qui peuvent présenter un passeport 2G. Le Valais est aussi pour l’obligation de télétravail, Fribourg la rejette.

Pour les rencontres privées, Vaud, Genève, Fribourg et le Valais demandent au Conseil fédéral d'examiner l'option qu'en dessous de dix personnes, le certificat Covid ne soit pas exigé. La règle est déjà en vigueur en Valais. Concernant l'entrée en Suisse, les quatre cantons sont favorables à un seul test PCR ou antigénique avec résultat inférieur à 24 heures.

17h50

Limitation des visites dans les hôpitaux et cliniques fribourgeois

La forte hausse des cas de Covid-19 oblige hôpitaux et cliniques fribourgeois à limiter les visites aux patients à partir de leur cinquième jour d’hospitalisation. Celles-ci devront disposer du certificat, conformément à la nouvelle base légale cantonale en vigueur.

La mesure, valable dès jeudi, concerne l’Hôpital fribourgeois (HFR), l’hôpital Daler, la clinique Générale, l’hôpital intercantonal de la Broye (HIB) et la maison de naissance Le Petit Prince. D’autres mesures pourront être prises dans chaque établissement selon l’évolution de la pandémie, précise un communiqué diffusé mercredi.

15h05

Certificat obligatoire pour le personnel soignant dans le canton de Berne

Tous les employés des hôpitaux, des maisons de retraite et de soins ainsi que des services d'aide et de soins à domicile du canton de Berne devront présenter un passeport Covid dès jeudi. Ils devront dans le cas contraire se faire tester régulièrement.

Les employeurs sont tenus de proposer des dépistages en série gratuits, indique le Conseil-exécutif du canton de Berne mercredi dans un communiqué. Les institutions doivent déclarer les tests en entreprise: les coûts sont pris en charge par la Confédération. Ces mesures sont valables jusqu'au 24 janvier.

14h35

Dose de rappel disponible pour tous les Jurassiens

La dose de rappel contre le coronavirus est dès ce mercredi disponible pour tous les Jurassiens qui ont reçu leur deuxième dose il y a au moins six mois. Les personnes vulnérables continueront d'être contactées directement si elles ne se sont pas spontanément inscrites.

La vaccination et la dose de rappel sont essentielles au regard de la situation épidémiologique actuelle et des risques que constitue l'arrivée du variant Omicron, indiquent les autorités jurassiennes dans un communiqué.

Par ailleurs, le gouvernement a décidé de prolonger jusqu'au 24 janvier la mesure qui concerne les réunions privées. Ces dernières restent limitées à 10 personnes si elles ne réunissent pas uniquement des personnes possédant un pass sanitaire. Les enfants de moins de 16 ans sont considérés comme des personnes au bénéfice d'un certificat.

L'exécutif considère que cette mesure constitue un bon compromis dans la période actuelle et l'évolution épidémiologique incertaine pour les prochaines semaines.

14h30

Les Grisons, le Tessin et Zoug ont le mieux géré la crise, selon Avenir Suisse

Le laboratoire d'idées libéral Avenir Suisse a tiré un bilan intermédiaire de la crise, qu'il a présenté ce mercredi. En comparant l'action des cantons, au niveau de la prévention, de la gestion hospitalière ou des soutiens économiques, il est arrivé à la conclusion que les Grisons, le Tessin et Zoug sortent du lot.

C'est notamment concernant les tests: cet automne, alors que le nombre de cas flambait dans les écoles, seuls les cantons de Zoug et des Grisons ont effectué des tests deux fois par semaine dans les établissements scolaires.

Avenir Suisse constate aussi de fortes différences en matière d'aides aux entreprises. Pour les cas de rigueur, seuls quelques cantons - dont Vaud et le Valais - ont calculé les indemnités strictement en fonction des pertes économiques. La plupart des cantons ont conditionné ces aides à la durée des fermetures plutôt qu'aux pertes économiques.

>> Le sujet du 12h30 :

Un panneau demandant le respect des distances sur une piste de ski de fond de Pontresina, dans les Grisons. [Keystone - Salvatore Di Nolf]Keystone - Salvatore Di Nolf
Quels sont les cantons qui ont le mieux géré la pandémie de coronavirus? / Le 12h30 / 1 min. / le 15 décembre 2021

Pour Jérôme Cosandey, le directeur romand d'Avenir Suisse, cette comparaison montre l'avantage d'une approche fédéraliste pour gérer la crise, qui tient mieux compte de la situation dans chaque canton. Les cantons romands ne font pas bonne figure, à l'image du Jura et de Neuchâtel, "qui ont eu une approche trop hésitante, pour les tests mais aussi pour la vaccination", a relevé Jérôme Cosandey dans le 12h30. 

>> L'interview de Jérôme Cosandey :

Jérôme Cosandey. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Gestion de la pandémie de Covid-19 par les cantons: interview de Jérôme Cosandey / Le 12h30 / 3 min. / le 15 décembre 2021

14h15

La Suisse compte 11'167 cas supplémentaires et 41 décès

La Suisse compte mercredi 11'167 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 41 décès supplémentaires et 220 malades ont été hospitalisés.

Actuellement, 696 personnes se trouvent aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 33,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 80,6%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 78'307 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 14,3%. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,11.

Le variant Omicron correspond à 2,5% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l’objet d’un séquençage. Il est notamment mené sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Au total, 66,54% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,72%, indique l'OFSP. Par ailleurs, 47,38% des personnes âgées de 65 ans et plus et 14,54% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 123'173, soit 1414,26 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'154'690 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'768'436 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'517 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'470.

11h55

Critères précisés pour les transferts de patients

Les réseaux hospitaliers peuvent procéder à des transferts de patients si au moins 85% de leurs lits aux soins intensifs sont occupés. Et les victimes du coronavirus doivent occuper au moins la moitié de leurs lits.

Ces critères figurent dans les précisions apportées par le Service sanitaire coordonné, la Conférence des directeurs de la santé, H+ Les Hôpitaux de Suisse ainsi que la Société suisse de médecine intensive à la mise en œuvre de la coordination nationale des unités de soins intensifs à partir au 14 décembre. Ils ont été publiés mercredi.

Les hôpitaux font face à une forte augmentation des nouvelles infections dues au coronavirus, ce qui entraîne une nette augmentation des admissions et du nombre de patientes et de patients dans les unités de soins intensifs.

11h50

Le Parlement prolonge des mesures de soutien jusqu'à fin 2022

L'économie pourra toujours compter sur un soutien ciblé au cas où le coronavirus entraîne de nouvelles fermetures ou restrictions. Le Parlement a prolongé jusqu'à fin 2022 plusieurs dispositions de la loi Covid-19. Les tests redeviendront partiellement gratuits.

La plupart des mesures de soutien de la loi Covid-19 se terminent en décembre 2021. Les Chambres fédérales ont estimé qu'il fallait donner de la sécurité aux acteurs économiques au vu de la situation sanitaire très imprévisible. Le dispositif d'aide est ainsi prolongé jusqu'à la fin de 2022, mais ne sera activé qu'en cas de nécessité.

Le Parlement a ainsi prolongé le parapluie de protection pour les grandes manifestations supracantonales, les mesures spéciales prévues pour le chômage et les indemnités en cas de réduction de l'horaire du travail.

Les allocations pour perte de gain Covid-19 pourront aussi continuer à être versées jusqu'à fin de l'année prochaine s'il y a interruption ou limitation de l'activité lucrative. Les soutiens aux cantons qui prennent des mesures pour les cas de rigueur pourront également être reconduits si nécessaire. Les forains ne sont pas oubliés.

10h55

La Confédération consultée sur les capacités hospitalières

La Confédération pourra avoir un droit de regard sur le renforcement des capacités des hôpitaux sollicités par la crise du Covid. Le Conseil des Etats a accepté mercredi à l'unanimité la proposition de la conférence de conciliation dans le cadre de la révision de la loi Covid-19.

Les Chambres divergeaient sur ce point, les sénateurs refusant jusque-là toute ingérence de la Confédération dans un domaine de compétence des cantons. Mais la conférence de conciliation a finalement choisi un compromis.

Afin de renforcer les services de santé sollicités par la pandémie, les cantons financeront les réserves de capacités nécessaires pour affronter les pics d’activité. Ils définiront les capacités nécessaires en accord avec la Confédération.

Cette formulation respecte la répartition des tâches entre cantons et Confédération. Les cantons veillent à qu'il y ait assez de lits en soins intensifs, mais elle donne à la Confédération la possibilité d'agir pour la définition des besoins, a indiqué pour la commission Paul Rechsteiner (PS/SG).

Le Conseil national doit encore se prononcer en fin de matinée.

09h40

Certificat Covid exigé au Parlement jurassien

Le certificat sanitaire deviendra obligatoire pour accéder aux séances du Parlement jurassien. Les députés ont adopté mercredi sans opposition une modification en ce sens de la loi d'organisation du Parlement. Cette mesure n'entrera toutefois pas en vigueur avant la mi-avril 2022.

L'objectif de cette mesure déjà adoptée dans d'autres cantons est de pouvoir continuer à siéger dans la salle de l'Hôtel du Parlement. Elle s'applique aux parlementaires, aux ministres, au personnel du secrétariat du Parlement, aux représentants des médias, au public, ainsi qu'aux policiers assurant la sécurité de la séance.

Les tests permettant l'obtention du certificat pour les députés sont pris en charge par le secrétariat du Parlement. Des exceptions sont toutefois prévues pour les députés qui ne disposeraient pas du certificat et refuseraient le test ceci afin de respecter les droits constitutionnels des élus à siéger.

09h20

Pas de vacances anticipées dans le Jura

Le canton du Jura ne va pas anticiper les vacances scolaires pour lutter contre le Covid-19, comme l'a fait son voisin bernois. Sa priorité consiste, comme jusqu'à présent, à assurer un enseignement en présentiel.

Des vacances anticipées exigeraient la mise en place de permanences au sein de l'école avec un risque de brassages des élèves, a relevé mercredi le ministre jurassien de la formation, de la culture et des sports Martial Courtet devant le Parlement. "Les autres cantons romands ne prévoient pas non plus de vacances anticipées".

Le Gouvernement jurassien souhaite une solution coordonnée au plan national. Dans le canton de Berne, les élèves de l'école obligatoire entameront leurs vacances à partir de vendredi après les cours. La mesure bernoise a été prise compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique.

08h30

Les cantons souhaitent un durcissement des mesures

Jamais nous n'avons vu un variant se propager à une telle vitesse: c'est l'avertissement lancé mardi soir par l'OMS. Aujourd'hui, près de 80 pays ont signalé la présence d'Omicron, un variant en passe de supplanter Delta.

En Suisse, la situation est tendue. Les cantons ont répondu à la consultation ouverte par le Conseil fédéral: la majorité d'entre eux souhaitent un durcissement des mesures et voient d'un bon œil la généralisation d'un certificat Covid réservé aux personnes guéries ou vaccinées.

>> Lire aussi : Restrictions dans le cercle privé, 2G, fermetures partielles - Le détail des mesures mises en consultation par le Conseil fédéral

Ce qui passe moins bien en revanche, dans les projets présentés par le Conseil fédéral, c'est l'idée d'imposer des tests aussi aux personnes vaccinées dans les lieux où le port du masque ou la consommation à table ne sont pas possibles, comme les fitness ou les boîtes de nuit: c'est ce qu'on appelle la règle des 2G+.

Fermer plutôt que 2G+

Plusieurs cantons y voient un signal contre-productif pour la campagne de vaccination. D'autres estiment même que des fermetures seraient plus souhaitables pour les secteurs concernés. Mais ils ne sont pas majoritaires: pour la plupart des cantons, il faut éviter à tout prix de fermer des établissements.

Les avis sont plus partagés en ce qui concerne l'obligation de télétravail ou la limitation des convives dans le cercle privé. Le Conseil fédéral aura le dernier mot. Il devrait se prononcer vendredi.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

La majorité des cantons souhaite un durcissement des mesures contre le Covid-19. [Keystone - Anthony Anex]Keystone - Anthony Anex
Les Cantons souhaitent un durcissement des mesures / La Matinale / 1 min. / le 15 décembre 2021

08h15

L'économie suisse s'est bien rétablie, se réjouit la secrétaire d'Etat à l'économie

Malgré vingt mois de pandémie, l'économie suisse affiche une bonne santé, avec un taux de chômage de 2,5% à fin novembre et des indices économiques à nouveau positifs. Elle a tout de même vécu une crise difficile l'année passée, a nuancé mercredi Mariel-Gabrielle Ineichen-Fleisch, secrétaire d'Etat à l'économie, mais elle s'est très bien reprise ces derniers mois.

La directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie y voit trois raisons, a-t-elle détaillé dans La Matinale: "Premièrement, nos mesures sanitaires ont été moins vastes et plus ciblées que dans d'autres pays, deuxièmement, nous avons une structure économique qui nous permet d'être assez résiliant, avec une grande partie de nos exportations qui sont constituées par les produits chimiques et pharmaceutiques, et troisièmement, il semblerait que les mesures de soutien que nous avons mises en place l'année passée ont été très utiles pour aider les entreprises à passer cette crise".   

>> L'interview de Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch :

L'invité-e de La Matinale (vidéo) - Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, secrétaire d'Etat à l'économie
L'invité-e de La Matinale (vidéo) - Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, secrétaire d'Etat à l'économie / La Matinale / 10 min. / le 15 décembre 2021

08h00

Refuser la vaccination peut entraîner un licenciement

La majorité des employeurs suisses veulent encourager la vaccination au sein de leur entreprise. C'est ce que démontre une étude de Manpower menée en octobre auprès de 500 employeurs, soit avant la flambée du variant Delta. Un tiers des entreprises aimerait même pouvoir l'exiger.

>> Le sujet de La Matinale :

La majorité des entreprises souhaitent favoriser la vaccination en leur sein. [KEYSTONE - Gaetan Bally]KEYSTONE - Gaetan Bally
La majorité des entreprises souhaitent favoriser la vaccination en leur sein / La Matinale / 1 min. / le 15 décembre 2021

Ce sont essentiellement des entreprises de taille moyenne. Les grandes entreprises, les multinationales, préfèrent seulement l'encourager, alors que les petites entreprises, elles, préfèrent souvent laisser le libre choix.

La consultation du Conseil fédéral sur les prochaines mesures sanitaires est terminée et l'extension de la règle "guéri ou vacciné" – règle des 2G – semble bien acceptée par les cantons. Le Conseil fédéral tranchera.

>> L'interview de Dominique Sprumont :

Fin de la mise en consultation auprès des cantons des variantes face au Covid: interview de Dominique Sprumont (vidéo)
Fin de la mise en consultation auprès des cantons des variantes face au Covid: interview de Dominique Sprumont (vidéo) / La Matinale / 8 min. / le 15 décembre 2021

Si cette règle entre en vigueur, pour Dominique Sprumont, professeur en droit de la santé à l'Université de Neuchâtel, refuser la vaccination peut, en ultima ratio, entraîner un licenciement, selon le type d'entreprise et son secteur d'activité, car l'employeur a le devoir légal de protéger la santé de ses employés. "Dès lors qu'une mesure est objectivement adéquate pour permettre de protéger la santé d'un employé, celui-ci n'est pas en droit de la refuser", a-t-il expliqué mercredi dans La Matinale.

Aucun employeur n'a envie d'aller jusqu'au licenciement, mais c'est une des options qui est permise par la loi, a précisé le spécialiste. On peut aussi mettre cette condition à l'embauche, ce qui est parfaitement légal.

>> Ecouter l'interview de Claude Devillard, qui encourage la vaccination dans son entreprise :

La vaccination contre le Covid est encouragée par bon nombre d'entreprises. [Keystone - Gian Ehrenzeller]Keystone - Gian Ehrenzeller
Les entreprises encouragent la vaccination: itw. Claude Devillard / La Matinale / 1 min. / le 15 décembre 2021

07h45

Les établissements nocturnes genevois préfèrent une fermeture à la 2G+

A Genève, le Grand Conseil de la Nuit a appelé mardi à la fermeture des lieux de vie de nocturne.

Pour cette association soutenant la culture nocturne, la mise en application de la 2G+ au sein de ses établissements est financièrement intenable. La règle 2G+ veut que les personnes vaccinées ou guéries présentent en plus, dans les deux cas, un test Covid-19 négatif.

La faîtière des clubs genevois préfère donc la mise en place de la deuxième variante proposée par le Conseil fédéral, soit la fermeture. Une mesure afin de freiner les pertes de chiffre d'affaires qui s'accumulent: "On a entre 60 et 75% de public en moins", remarque Zabou Elisabeth Jaquet, coordinatrice de l'association, au micro de La Matinale. "Imaginons, ajouté à cela, un test PCR que le public devrait faire avant de venir dans nos lieux, ça fait très peur".

Elle précise que pour que les événements soient rentables, la présence nombreuse d'un public est nécessaire et ajoute: "Avec une fermeture brève, si tout le monde y met du sien, peut-être qu'on arrivera à arrêter ce pic de cas. Peut-être qu'une fermeture sera beaucoup plus efficace en terme de transmission du virus que de la 2G+. Et, dans ce cas-là de fermeture, c'est déjà suffisant pour pouvoir rester à flot et reproposer toute la programmation et l'activité de nos lieux dès que la situation sera moins tendue", conclut-elle.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Les établissements nocturnes genevois préfèrent une fermeture à la 2G+ [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Les établissements nocturnes préfèrent une fermeture à la 2G+ / La Matinale / 1 min. / le 15 décembre 2021

07h40

Le certificat Covid light ne fonctionne pas avec la 2G

Activer son certificat Covid light dans son application mobile ne fonctionnera pas dans les établissements qui n'acceptent que les personnes vaccinées ou guéries, la fameuse règle des 2G.

Ce certificat light – valable uniquement en Suisse – était pourtant une exigence du Préposé fédéral à la protection des données lorsque la Suisse a introduit le pass sanitaire.

Cette version light, une fois activée, génère un code QR spécial qui ne contient aucune donnée de santé: c'est pour cela qu'il pose problème pour l'heure avec les 2G, car il exclut spécifiquement les personnes uniquement testées. Concrètement, si un restaurant scanne un certificat light en mode 2G, un message d'erreur apparaîtra sur son téléphone. L'OFSP indique travailler à une solution.

Protection des données

En attendant, selon Adrian Lobsiger, préposé fédéral à la protection des données, il y a là un "manque de protection des données".

Les discussions sont en cours avec l'Office de l'informatique et de la télécommunication afin de maintenir la version light. C'est même une priorité: "L'Office fédéral nous a promis de mettre le certificat light à disposition dès que possible", souligne Adrian Lobsiger. "Mais il est aussi en train de programmer d'autres variantes éventuelles du certificat. Tout ça complique un peu la programmation, mais nous insistons beaucoup pour que ces travaux avancent", précise-t-il au micro de La Matinale.

Cette fonction est importante car il s'agit d'une protection supplémentaire dans le cas où le code QR serait scanné avec une application non-officielle: "Si quelqu'un utilise une application qui peut lire tout le contenu du certificat, il y a là une possibilité d'abus qui est empêchée par la version light", note-t-il.

Et, selon Adrian Lobsiger, un certificat light compatible avec le système 2G ne sera pas accessible avant janvier.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Le certificat Covid light ne fonctionne pas avec la 2G. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
Le certificat Covid light ne fonctionne pas avec la 2G / La Matinale / 2 min. / le 15 décembre 2021

21h30

Les hôpitaux romands contraints de repousser les opérations non urgentes

La cinquième vague met à rude épreuve les hôpitaux. De nombreuses opérations non urgentes ont ainsi dû être repoussées dans les hôpitaux romands.

>> Lire aussi : "On doit annuler des opérations de patients vaccinés, ça pose un problème éthique"

Derrière ces annonces, des patients souffrent, à l’image de Jean-Pierre Blanchet, qui vit à Colombier (NE). D’ici quelques jours, il devait être opéré d’une hernie mais il vient d’apprendre, ce lundi, que son opération est repoussée.

"On m’a dit qu’il allait certainement y avoir des futurs patients Covid qui pourraient avoir des problèmes vitaux, et qu’ils avaient donc besoin de place pour eux", explique-t-il dans le 19h30.

Même cas de figure dans toute la Suisse romande

Et le Neuchâtelois n’est pas un cas isolé. En Suisse romande, tous les hôpitaux cantonaux ont repoussé des opérations non urgentes. Entre 40 et 50% des opérations au CHUV, 30% à l’Hôpital du Valais, 18% au HUG, 20% à Neuchâtel, 10% à Fribourg et 33% dans le Jura la semaine dernière.

A Neuchâtel, deux blocs opératoires sont fermés depuis lundi. L’objectif est de libérer des lits et du personnel spécialisé pour faire face à l’arrivée de malades du Covid, en majorité non vaccinés.

Une pondération

Une pondération a tout de même lieu dans le choix des opérations annulées. Les cas prioritaires comme les opérations pour les cancers sont maintenus. Un jeu d’équilibriste peu agréable que déplore Christophe Sulzer, gestionnaire du bloc opératoire de réseau hospitalier neuchâtelois.

"Le but, c’est de traiter chaque patient et le maximum de patients avec les effectifs qu’on a disposition. C’est ce pourquoi on est là. Maintenant, le report, c’est très difficile et très désagréable", explique-t-il.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Les hôpitaux romands reportent les opérations non urgentes face à la recrudescence des hospitalisations dues au Covid-19. Une situation désagréable pour les patients
Les hôpitaux romands reportent les opérations non urgentes face à la recrudescence des hospitalisations dues au Covid-19. Une situation désagréable pour les patients / 19h30 / 2 min. / le 14 décembre 2021

18h50

"La vaccination pour les enfants est un choix individuel"

Alors que l'OFSP recommande désormais la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans, Pierre-Alex Crisinel, médecin à l'unité pédiatrique et de vaccinologie du CHUV, juge que la vaccination des enfants contre le Covid-19 "reste un choix individuel".

Selon le médecin, il est difficile de dire quels enfants nécessitent un vaccin car "on ne peut pas savoir qui va atterrir aux urgences". Toutefois, il est recommandé pour les enfants qui ont une pathologie chronique ou qui vivent avec des personnes qui ne peuvent pas être vaccinées.

Une approche différente selon les âges

Pierre-Alex Crisinel explique que pour les enfants de 10 ou 11 ans qui seraient réticents à se faire vacciner, une discussion pourrait avoir lieu entre les pédiatres, les parents et les enfants. Mais pour les enfants plus jeunes, ce sont aux parents de faire un choix.

"Le plus important est que le produit ne soit pas dangereux pour les enfants", insiste le médecin. Il estime que la vaccination des enfants se fera progressivement et qu'elle n'aura pas d'incidence sur la cinquième vague. "La clé, c'est de vacciner les adultes et de donner la troisième dose à celles et ceux qui en ont besoin", souligne-t-il.

>> Ecouter l'interview de Pierre-Alex Crisinel dans Forum :

Vaccination contre le Covid recommandée aux enfants: interview de Pierre-Alex Crisinel
Vaccination contre le Covid recommandée aux enfants: interview de Pierre-Alex Crisinel / Forum / 7 min. / le 14 décembre 2021

13h55

La vaccination est recommandée pour les enfants de 5 à 11 ans

L'Office fédéral de la santé publique et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent la vaccination avec deux doses pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. La recommandation se fonde sur l'autorisation, par Swissmedic, du vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech.

Dès que le vaccin sera disponible, les parents qui le souhaitent pourront faire vacciner leur enfant après une pesée des avantages et des risques sur le plan individuel.

Surtout pour les enfants atteints dans leur santé

La recommandation de l'OFSP et de la CFV vaut en particulier pour les enfants de cette tranche d'âge qui sont déjà fortement atteints dans leur santé en raison d'une maladie chronique. Elle vaut également en priorité pour les enfants qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables vivant dans le même foyer, par exemple si ceux-ci ne peuvent pas se protéger par la vaccination en raison d'une immunodéficience.

Enfin, la vaccination est aussi particulièrement recommandée aux enfants de cette tranche d'âge qui sont guéris du Covid-19 et qui ont eux-mêmes des problèmes de santé ou des contacts étroits avec des personnes vulnérables atteintes d'immunodéficience ne pouvant pas se protéger par la vaccination. Pour ces enfants, une dose de vaccin est suffisante.

Actuellement, aucune vaccination n'est recommandée pour les autres enfants guéris du Covid-19.

Vaccin spécialement développé

Les enfants âgés de 5 à 11 ans seront exclusivement vaccinés avec la formulation spéciale de Comirnaty développée pour eux et approuvée par Swissmedic vendredi dernier. Comme d’ordinaire, Pfizer livrera les doses de ce vaccin dans les trois à quatre semaines suivant l’autorisation. Ces vaccins seront ainsi disponibles en Suisse à partir de début janvier 2022.

La vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans est gratuite. Le financement et la facturation seront effectués de la même manière que pour les adultes. La Suisse a commandé suffisamment de doses pour pouvoir vacciner les enfants de cette tranche d’âge.

>> Plus de détails : La Confédération recommande le vaccin pour les enfants de 5-11 ans

13h00

Pénurie d'autotests dans les pharmacies

Depuis quelques jours, il est devenu très difficile de trouver des autotests de dépistage du Covid-19 dans les pharmacies. Ces tests, à réaliser soi-même à la maison, sont en rupture de stock.

Toute la Suisse romande est concernée par cette pénurie, selon Christophe Berger, pharmacien à Lausanne et président de la Société vaudoise de pharmacie. "La demande a augmenté avec une offre qui était équivalente", analyse-t-il, mardi dans le 12h30.

Christophe Berger explique "avoir anticipé la demande" en effectuant des commandes supplémentaires, mais les fournisseurs "n'ont pas pu suivre". La situation sera encore "un peu tendue" cette semaine. "Mais dès la fin de cette semaine, nous devrions avoir à nouveau du matériel à disposition", déclare Christophe Berger.

>> L'interview intégrale de Christophe Berger dans le 12h30 :

Un pharmacien tient un sachet contenant des autotests pour le coronavirus en avril 2021. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
Rupture de stock des autotests Covid en Suisse / Le 12h30 / 1 min. / le 14 décembre 2021

14h30

Un ralentissement qui doit encore être confirmé

Avec 8163 nouvelles infections ces dernières 24 heures, le nombre de cas est en baisse. Il n'est toutefois pas encore sûr que ce ralentissement soit réel, a déclaré la cheffe de section à l'OFSP Virginie Masserey devant la presse. Le nombre d'hospitalisations continue lui d'augmenter.

Les soins intensifs, occupés à 82%, sont particulièrement concernés. Et ce sont toujours les personnes âgées qui sont le plus touchées par les hospitalisations. Bien que l'incidence soit la plus élevée chez les moins de 20 ans, en particulier les 6-11 ans, ce groupe d'âge est en comparaison peu concerné par les hospitalisations.

Bien que le nombre de cas diminue ces derniers jours, l'incidence en Suisse reste plus élevée que la moyenne européenne. Certains pays, comme l'Autriche, les Pays-Bas ou la Belgique ont vu la leur baisser alors qu'elle augmente en France, en Grande-Bretagne, en Italie ou encore en Espagne.

Du côté de la vaccination, l'évolution est bonne, a ajouté Virginie Masserey. La semaine dernière, ce sont environ 30'000 personnes qui ont eu leur 1ère dose de vaccin, soit 4000 de plus que la semaine précédente. Et un million de personnes ont reçu leur dose de rappel. "Avec ce rappel, nous réaugmentons le taux d'anticorps et la protection contre des évolutions graves de la maladie", a précisé la cheffe de section.

>> Les précisions du 19h30 :

Sur le front du coronavirus, l’OFSP constate un plateau sur la courbe des nouvelles contaminations, mais redoute les effets du variant Omicron et la saturation des hôpitaux
Sur le front du coronavirus, l’OFSP constate un plateau sur la courbe des nouvelles contaminations, mais redoute les effets du variant Omicron et la saturation des hôpitaux / 19h30 / 1 min. / le 14 décembre 2021

13h35

8163 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures

L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 8163 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 24 décès supplémentaires et 155 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 48'374 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 16,87%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'082, soit 1401,73 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,11.

Omicron représente 2,5% des variants séquencés

Le variant Omicron correspond à 2,5% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l’objet d’un séquençage. Il est notamment mené sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Les patients Covid-19 occupent 35,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 80,70%.

Au total, 66,49% de la population du pays sont entièrement vaccinés et 47,33% des personnes âgées de 65 ans et plus ont déjà reçu une dose de rappel.

Depuis le début de la pandémie, 1'143'521 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'690'087 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'475 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'214.

Le pays dénombre par ailleurs 59'126 personnes en isolement et 39'799 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

06h00

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