Le suivi du 1er octobre [Keystone]
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Les tests rapides deviendront payants dès le 11 octobre à partir de l'âge de 16 ans

- Les tests rapides pour détecter le Covid-19 deviendront payants au-delà du 10 octobre. Le Conseil fédéral n'a pas cédé vendredi sur ce point. La collectivité n'a pas à payer ces coûts pour les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner. Le dépistage pour toutes les personnes de moins de 16 ans restera gratuit.

- Le Conseil fédéral craint une reprise des infections avec l'arrivée de l'hiver. C'est pourquoi il a mis en consultation jusqu'au 6 octobre un plan en quatre points pour une offensive sur la vaccination, indique-t-il vendredi. Une décision sera prise le 13 octobre.

- La situation épidémiologique s'améliore en Suisse. Entre le 20 et le 26 septembre, les nombres de cas déclarés et des hospitalisations ont baissé par rapport à la semaine précédente. Il y a moins de patients Covid aux soins intensifs. En revanche, le nombre de décès a légèrement augmenté.

- La Suisse compte vendredi 1211 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore quatre décès supplémentaires et 31 malades ont été hospitalisés.

Suivi assuré par RTSinfo

11h00

Manifestation contre le pass Covid très encadrée à Genève

A Genève, une manifestation non autorisée contre le certificat Covid obligatoire a réuni quelque 300 personnes vendredi soir à l'appel d'une dizaine de lieux culturels alternatifs. Le cortège est parti d'Uni Mail et a été dirigé vers le quartier de St-Gervais par un important dispositif policier.

La police genevoise bloque une manifestation non autorisée contre le certificat Covid, vendredi 1er octobre 2021. [KEYSTONE - Martial Trezzini]
La police genevoise bloque une manifestation non autorisée contre le certificat Covid, vendredi 1er octobre 2021. [KEYSTONE - Martial Trezzini]

Rassemblée sur le parvis de l'université, les jeunes manifestants ont déployé une banderole. "Contre le certif' obligatoire. Contre l'extrême droite", pouvait-on y lire, tandis que des masques étaient distribués.

Au nom des lieux culturels, un orateur a exposé le refus d'un contrôle du certificat Covid et de l'identité des personnes à leur entrée. "Nous ne sommes ni policiers ni contrôleurs. Ce n'est pas notre rôle!". Et de rappeler qu'ils ont mis toutes les mesures sanitaires en place pour protéger ces lieux.

Se déclarant pour la convivialité et contre la surveillance, un orateur a jugé que le pass sanitaire est "un outil de contrôle qui normalise l'idéologie de surveillance". Il a appelé à un accès à tous à la culture, à l'éducation et aux soins.

>> Voir aussi le 12h45 de samedi :

Une manifestation non autorisée contre le certificat Covid a provoqué la mobilisation d’un important dispositif policier vendredi soir à Genève
Une manifestation non autorisée contre le certificat Covid a provoqué la mobilisation d’un important dispositif policier vendredi soir à Genève / 12h45 / 1 min. / le 2 octobre 2021

Cortège bloqué

Le cortège s'est ensuite ébranlé en direction du rond-point de Plainpalais, où un important dispositif policier l'attendait. Selon Joanna Matta, porte-parole de la police genevoise, la manifestation n'a pas fait l'objet d'une demande d'autorisation. Les forces de l'ordre l'ont encadrée en direction du quartier de St-Gervais.

A 19h05, une fois le pont de la Coulouvrenière passé, les manifestants ont été pris en sandwich entre deux cordons de policiers en tenue d'assaut. Ils ont d'abord été sommés de quitter les lieux dans les trois minutes, ce qu'un grand nombre d'entre eux a fait. Puis il fallait montrer une carte d'identité - qui a été photographiée par la police - pour pouvoir partir.

Selon Joanna Matta, un noyau dur de 50 à 70 personnes ne voulait pas bouger. Or un journaliste a constaté que ceux qui voulaient quitter les lieux en montrant une pièce d'identité sont restés bloqués pendant une heure, jusqu'à ce que l'ordre de dispersion ait été donné à 21h10. Selon une journaliste de Keystone-ATS sur place, une centaine de policiers étaient présents.

10h00

Le Conseil fédéral passe à l’offensive pour inciter à la vaccination

Le gouvernement a proposé vendredi des mesures insolites pour augmenter le taux de vaccination, qui reste selon lui trop bas. Le Conseil fédéral souhaite convaincre au moins la moitié des deux millions de personnes qui ne sont pas immunisées contre le Covid-19 en Suisse.

Il a présenté une offensive en quatre points, comprenant une semaine nationale de vaccination avec des affiches et différentes actions dans la rue, et le déploiement de 170 bus de vaccination mobile, notamment devant les boîtes de nuit et les universités.

>> Lire aussi : Vaccination: les nouvelles annonces du Conseil fédéral dans le détail

Le Conseil fédéral propose en outre d’engager 1700 personnes afin de conseiller les personnes non vaccinées et de répondre à leurs craintes par rendez-vous, sur internet, voire même avec du démarchage téléphonique et du porte-à-porte.

Enfin, le gouvernement a eu l’idée de récompenser avec un bon de 50 francs les personnes qui réussissent à convaincre leurs proches récalcitrants de se faire vacciner. Ce projet offensif est mis en consultation et devrait coûter 150 millions de francs. Une décision est prévue le 13 octobre.

Prime à la vaccination: une fausse bonne idée?

Cette dernière mesure de récompense annoncée par le gouvernement peine à convaincre. Pour le conseiller national PLR vaudois Olivier Feller, la direction de l’offensive du Conseil fédéral "va dans le bon sens", mais la prime à la vaccination est selon lui une "mesure gadget".

"Je ne sais pas si elle permettra vraiment d'augmenter" le taux de vaccination, affirme-t-il. "C'est une forme de marchandisation d'un enjeu important de santé publique qui nous laisse songeur."

De son côté, Thomas Collaud, apprenti à l’Ecole des métiers de Lausanne et membre de la commission des jeunes du canton de Vaud, juge l'idée "intéressante", en soulignant toutefois que les non vaccinés sont "compliqués à convaincre".

>> Les réactions aux annonces du Conseil fédéral d'Olivier Feller et Thomas Collaud :

L'idée d'une prime pour les vaccinés émerge du Conseil Fédéral: débat entre Olivier Feller et Thomas Colau
L'idée d'une prime pour les vaccinés émerge du Conseil Fédéral: débat entre Olivier Feller et Thomas Colau / Forum / 10 min. / le 1 octobre 2021

Tests payants dès le 11 octobre

Contrairement aux nombreux appels en ce sens, la Confédération a en revanche renoncé à prolonger la gratuité des tests au-delà du 10 octobre. Seuls les moins de 16 ans continueront à en profiter.

Les primo-vaccinés pourront quant à eux bénéficier des dépistages gratuits jusqu'à la fin novembre. Le gouvernement n'est pas non plus entré en matière sur les demandes de gratuité formulées pour les jeunes jusqu'à 20 ou 25 ans.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Le Conseil fédéral met en consultation un nouvel arsenal de mesures pour accélérer la vaccination.
Le Conseil fédéral met en consultation un nouvel arsenal de mesures pour accélérer la vaccination. / 19h30 / 2 min. / le 1 octobre 2021

>> Voir aussi la réaction de :

Le Conseil fédéral met en consultation un nouvel arsenal de mesures pour accélérer la vaccination.
Le Conseil fédéral met en consultation un nouvel arsenal de mesures pour accélérer la vaccination. / 19h30 / 3 min. / le 1 octobre 2021

19h30

Comment les universités vérifient-elles le certificat Covid?

La question a fait réagir la presse alémanique cette semaine. Dans différents articles, les contrôles aléatoires menés par les universités de Berne et de Zurich ont été pointés du doigt. La Confédération estime qu'ils ne sont pas suffisants pour lever certaines mesures de protection.

En Suisse romande, les universités ont elles aussi opté pour des contrôles aléatoires. Aucune institution ne vérifie le pass sanitaire systématiquement à l’entrée des bâtiments ou avant chaque cours, notamment pour des raisons financières.

Du côté de la loi, les textes de l’ordonnance Covid ne mentionnent pas explicitement l’obligation d’effectuer des contrôles systématiques dans les lieux d’enseignement. Chaque canton interprète ainsi la mesure à sa façon et il existe des variations sur son application en Suisse romande.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) fait savoir de son côté qu'un contrôle aléatoire ne "semble pas suffisant".

>> Le sujet de Forum :

Contrôles aléatoires du certificat menés dans les universités: Réaction d‘Olivier Feller et Thomas Collaud
Contrôles aléatoires du certificat menés dans les universités: Réaction d'Olivier Feller et Thomas Colau / Forum / 4 min. / le 1 octobre 2021

17h20

Les mesures du Conseil fédéral jugées globalement positives

La majorité des cantons approuve la décision du Conseil fédéral de rendre les tests payants au-delà du 10 octobre, indique la Conférence des directeurs de la santé (CDS). Une partie d'entre eux souhaitait cependant que jeunes adultes et adolescents ne passent pas à la caisse.

Le Centre et l'UDC formulaient la même demande, qui selon eux aurait permis de soulager les jeunes et les jeunes adultes en formation. "Les jeunes ont bien renoncé à leur liberté pendant plus d'un an", écrit l'UDC dans un tweet.

"Avec sa décision, le Conseil fédéral ne suit que partiellement ces considérations", résume la CDS vendredi dans un communiqué. Il est cependant clair qu'aux yeux de la CDS la vaccination est plus durable, moins chère et plus facile que le dépistage. Les tests destinés aux personnes présentant des symptômes doivent toutefois continuer d'être couverts par la Confédération.

Offensive vaccinale approuvée

L'offensive du Conseil fédéral en matière de vaccination annoncée vendredi est saluée par les Verts, le Centre et le PLR, qui juge néanmoins que l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a manqué de stratégie et d'anticipation.

Ces lacunes vont coûter environ 150 millions de francs aux contribuables, grimace le PLR. Quant au système de parrainage (le bon de 50 francs, voir plus bas) proposé par le Conseil fédéral, les libéraux-radicaux le considèrent "largement exagéré". Cette mesure publicitaire pourrait s'avérer contre-productive: l'accent doit clairement être mis sur l'information.

L'offensive du gouvernement s'imposait "depuis longtemps, après une stratégie de vaccination longtemps hésitante et peu efficace", critique l'Union des arts et métiers (usam). La faîtière déplore l'abandon de la gratuité des tests et appelle le Conseil fédéral à proposer un scénario de sortie des mesures.

16h45

Les opposants aux mesures anti-pandémiques fondent une association

L'Alliance "Urkantone" ("Cantons primitifs") des activistes opposés aux mesures anti-pandémiques va fonder une large association. Son but est d'augmenter sa "force de frappe politique" et permettre un débat interne.

Un manifestant brandit une pancarte lors d'un rassemblement de l'Alliance "Urkantone" à Lucerne, le 31 juillet 2021. [KEYSTONE - Urs Flueeler]
Un manifestant brandit une pancarte lors d'un rassemblement de l'Alliance "Urkantone" à Lucerne, le 31 juillet 2021. [KEYSTONE - Urs Flueeler]

Constitué en tant que mouvement il y a moins d'une année, l'Alliance "Urkantone" compte désormais bien plus d'un millier de personnes qui la soutiennent, indique-t-elle vendredi.

Elle veut donc se réorganiser en fondant une association samedi dans le canton de Zoug. De cette manière, tous les partisans auront la possibilité d'en devenir membres et participer ainsi au débat interne.

En réalité, le mouvement est déjà constitué en association. Celle-ci n'est toutefois composée que d'un cercle restreint et actif de collaborateurs, précise l'alliance.

Partant du principe que les mesures anti-pandémiques ne seront pas levées de sitôt en Suisse, l'Alliance "Urkantone" se prépare à un "combat de longue durée". Elle n'entend toutefois pas présenter des candidatures lors d'élections, indique son porte-parole.

16h15

Travail.Suisse satisfait des certificats Covid avec tests répétés

Travail.Suisse se félicite vendredi de la décision du Conseil fédéral d'accorder un certificat Covid aux employés participant à des tests répétés sur leur lieu de travail. Cette décision satisfait également les employeurs.

Depuis l'introduction du pass sanitaire, Travail.Suisse exige que les employés reçoivent un certificat lorsqu'ils participent à des tests répétés dans les entreprises, indique la faîtière dans un communiqué. Le Conseil fédéral a décidé de prendre en charge ces frais de délivrance du certificat, constate avec satisfaction Travail.Suisse.

De son côté, l'Union patronale suisse salue le fait que la Confédération prenne en charge les coûts des tests répétés sur le lieu de travail et ceux pour le certificat. Jusqu'à présent, les entreprises ont supporté les coûts. Travail.Suisse soutient aussi pleinement la campagne de vaccination du Conseil fédéral, constatant que la précédente n'avait pas été assez efficace.

14h50

Port du masque plus nécessaire à l'école obligatoire dans le canton de Vaud

Vaud allège les mesures Covid dans les écoles. Le corps enseignant et les élèves de l'obligatoire pourront enlever le masque pendant les cours dès lundi. Pas de changement en revanche au postobligatoire jusqu'au 10 novembre. Il n'y aura en outre plus de quarantaine de classes, seuls les élèves testés positifs seront soumis à l'isolement, a indiqué vendredi le gouvernement.

Grâce au système de surveillance et de vigilance mis en place par les départements de la santé (DSAS) et de la formation (DFJC) et au vu de l'analyse de la situation épidémiologique et des hospitalisations, des allégements des mesures en vigueur dans les lieux de formation sont possibles, explique le canton dans un communiqué. Plus de 120 lieux scolaires sont monitorés deux fois par jour par les autorités sanitaires et politiques, précise-t-on.

Sport et chant inclus

Dès le lundi prochain, les élèves, le corps enseignant et l'ensemble des professionnels de l'éducation pourront enlever le masque pendant les cours - y compris le sport et le chant - à l'école obligatoire. Les élèves dès la 9e et les adultes doivent, eux, continuer à porter le masque à l'intérieur des bâtiments quand ils ne sont pas en classe. Le masque n'est par contre plus requis à l'extérieur.

S'agissant du postobligatoire, les mesures en vigueur restent inchangées jusqu'après les vacances d'automne. Une réévaluation aura lieu autour du 10 novembre dans le but d'alléger là aussi les mesures, souligne le canton.

14h40

Les coûts des tests obligatoires pénalisent encore plus l'hôtellerie-restauration

GastroSuisse regrette la décision du Conseil fédéral de rendre payants les tests coronavirus dès le 11 octobre. De nombreuses personnes se voient ainsi refuser l'accès aux restaurants, ce qui aggrave la situation de l'hôtellerie-restauration.

Ce secteur a en effet enregistré une baisse du chiffre d'affaires d'environ 20% depuis l'introduction de l'obligation de certificat, selon les premiers résultats d'une étude de Monitoring Consumption Switzerland de HSG.

La baisse est encore plus marquée dans les régions rurales. "Nous ne cessons de recevoir des courriers de membres consternés qui reçoivent des annulations en raison de l'obligation du certificat et dont le chiffre d'affaires s'est effondré depuis", déclare Casimir Platzer, président de GastroSuisse.

14h25

Le Conseil fédéral n'a que partiellement écouté les cantons

La majorité des cantons approuve la décision du Conseil fédéral de rendre les tests payants au-delà du 10 octobre, indique la Conférence des directeurs de la santé (CDS) vendredi. Une partie d'entre eux souhaitait cependant que jeunes adultes et adolescents ne passent pas à la caisse.

"Avec sa décision, le Conseil fédéral ne suit que partiellement ces considérations", résume la CDS vendredi dans un communiqué. Il est cependant clair qu'aux yeux de la CDS la vaccination est plus durable, moins chère et plus facile que le dépistage. Les tests destinés aux personnes présentant des symptômes doivent toutefois continuer d'être couverts par la Confédération.

14h15

L'immunité collective ne sera pas atteinte "avant Noël"

L'extension de l'obligation de présenter un certificat Covid-19 pour accéder aux lieux fermés a momentanément accéléré la vaccination. Mais l'élan s'est tari au cours des derniers jours. La Suisse a l'un des taux de vaccination les plus bas d'Europe, souligne le Conseil fédéral.

A ses yeux, la vaccination est la clé pour sortir de la crise. Elle protège efficacement. Seul un taux de vaccination élevé pourra protéger la population. Selon les données actuelles, 90 à 95% des plus de 65 ans et environ 80% des 18 à 65 ans doivent être vaccinés pour pouvoir lever les mesures. Actuellement, 88,5% des plus de 65 ans ont reçu au moins une dose et 71% parmi les moins de 65 ans, a précisé Alain Berset.

"On n'y sera pas avant Noël", a estimé Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Selon son calcul, si 140'000 personnes se font vacciner chaque semaine, il faudrait 6 à 8 semaines pour arriver à ces chiffres, plus quatre semaines jusqu'à la deuxième dose.

14h00

Des personnes doivent demander un nouveau certificat Covid après une panne

Les personnes dont le certificat Covid a été émis vendredi entre 10h40 et 11h50 doivent en demander un nouveau. Un problème technique est survenu pendant ce laps de temps.

En cause, une mauvaise configuration de la signature électronique, indique l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). C'est une question de quelques milliers de certificats, précise-t-il à Keystone-ATS.

En cas de doute, il faut ouvrir le pass dans l'application officielle et appuyer sur le bouton d'actualisation en dessous du QR-code à droite. L'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication a depuis adapté le système. L'OFSP assure qu'il n'y a eu aucun risque de sécurité à aucun moment.

13h40

Plus de 1200 nouveaux cas

La Suisse compte vendredi 1211 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore quatre décès supplémentaires et 31 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 44'132 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 2,74%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 17'459, soit 201,96 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,76. Les patients Covid-19 occupent 20,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,10%.

Au total 10'488'486 doses de vaccin ont été administrées et 58,46% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'943'825 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 841'571 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'876'699 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'713 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'917.

Le pays dénombre par ailleurs 9787 personnes en isolement et 7750 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

13h35

Le Conseil fédéral met les bouchées double pour la vaccination

Les efforts de vaccination contre le Covid-19 doivent encore être intensifiés afin de mettre un terme à la pandémie en Suisse. Le Conseil fédéral, avec les cantons, veut toucher le plus d'indécis possible au cours des prochaines semaines.

Le Conseil fédéral craint une reprise des infections avec l'arrivée de l'hiver. C'est pourquoi il a mis en consultation jusqu'au 6 octobre un plan pour une offensive sur la vaccination, indique-t-il vendredi. Une décision sera prise le 13 octobre.

Les indécis ont besoin de plus d'informations avant de prendre une décision. Le gouvernement et les cantons veulent proposer un accès facile à la vaccination afin d'augmenter le taux d'inoculés.

Son utilité est incontestée, a avancé le ministre de la santé Alain Berset devant les médias. En moyenne, une hospitalisation peut être évitée pour 100 vaccinations et l'occupation d'un lit en soins intensifs pour 250 vaccinations.

Semaine de vaccination

La campagne prévoit quatre points. Une semaine de vaccination mettra l'accent sur la nécessité de la vaccination pour l'ensemble de la population.

Les faits sur l'efficacité, la sécurité, les effets secondaires, les risques d'une infection ou sur les possibilités de vaccination seront présentés de manière compréhensible. Le choix des personnes qui refusent de se faire piquer sera respecté, précise le Conseil fédéral.

Les communes et les organisations sportives ou religieuses y participeront aussi. Une hotline est également prévue.

Pour toucher les citoyens, 170 bus de vaccination supplémentaires prendront la route durant plusieurs semaines et s'arrêteront sur la place du village, sur le terrain de foot, devant les écoles ou les discos. L'objectif est d'aller à la rencontre des gens. Ils n'auront plus besoin de se déplacer, a souligné Alain Berset.

Pour cela, le Conseil fédéral prévoit également d'envoyer des conseillers directement auprès des personnes non vaccinées. Ces 1700 travailleurs seront joignables également par téléphone et sur les médias sociaux.

50 francs pour convaincre quelqu'un à se vacciner

La population est également invitée à contribuer à cet effort. Chacun peut convaincre un voisin, un ami ou un membre de la famille de l'utilité de l'injection. Et cette aide doit être récompensée: chaque nouvelle personne pourra indiquer celui ou celle qui l'a aidée à prendre sa décision.

Ce travail de persuasion sera récompensé par un bon de 50 francs. Cette démarche est inédite et particulière, a reconnu le ministre, mais tout comme la pandémie. Le bon n'est pas dépendant du statut de la personne qui fait le travail de persuasion. Celle-ci pourrait ne pas être vaccinée, selon Alain Berset. Les cantons décideront des commerces dans lesquels ces bons pourront être dépensés.

L'investissement maximal de cette offensive se montera à 150 millions de francs. De l'avis du gouvernement, il s'agit d'une somme durable comparée aux 50 millions de francs dépensés chaque semaine pour les tests.

Par ailleurs, un taux élevé de vaccinés permettra de lever au moins partiellement les mesures de restrictions actuelles. Cela sera bénéfique pour la gastronomie, l'hôtellerie ou les centres de fitness. Mais pour y parvenir, "il faut encore faire un effort", a avancé le conseiller fédéral. Deux millions de personnes ne sont pas immunisées, "il faudrait qu'au moins la moitié le soit pour avoir une situation plus stable".

>> Plus de détails : Le Conseil fédéral met les bouchées doubles pour la vaccination

09h00

Les tests rapides seront payants après le 10 octobre

Les tests rapides pour détecter le Covid-19 deviendront payants au-delà du 10 octobre. Le Conseil fédéral n'a pas cédé vendredi sur ce point. La collectivité n'a pas à payer ces coûts pour les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

Après avoir consulté les cantons, les partenaires sociaux et d'autres milieux, le Conseil fédéral a décidé de maintenir son cap: la gratuité des tests ne sera pas prolongée au-delà du 10 octobre comme l'auraient souhaité plusieurs milieux ainsi que des commissions parlementaires.

Les moyens financiers de la Confédération doivent être mis au service de la stratégie pour mettre fin à la pandémie. Les coûts élevés des tests ne doivent plus être à la charge du grand public. La majorité des cantons a soutenu cette position.

Plusieurs exceptions prévues

Les tests resteront en revanche gratuits pour certains groupes. Les personnes qui ont reçu une dose de vaccin et sont de fait privées de certificat, pourront profiter de la gratuité des tests rapides antigéniques et tests PCR salivaires groupés jusqu'à la fin novembre. Et le dépistage pour toutes les personnes de moins de 16 ans restera gratuit.

Les tests groupés donneront accès au certificat

La Confédération prendra en outre à sa charge les coûts de la délivrance de certificats Covid pour les tests répétés. Il s'agit d'inciter à poursuivre ces tests sans que le canton ou l'entreprise qui ont décidé de les organiser aient à supporter ces coûts. Une période de transition est à prévoir jusqu'à ce que tous les laboratoires et les cantons aient changé leurs processus.

Ces tests permettront d'accéder à un certificat covid. "Cela permettra aux personnes salariées et aux étudiants et étudiantes qui choisissent de participer à ces tests groupés d'obtenir un certificat Covid", a précisé en conférence de presse Alain Berset.

13h30

Certificat Covid pour les étrangers

Toutes les personnes qui ont reçu un vaccin approuvé par l'Agence européenne des médicaments (EMA) pourront demander un certificat Covid en Suisse si elles en ont besoin, a annoncé le Conseil fédéral. Une plateforme électronique centralisée sera créée pour faciliter ces démarches. Les cantons n'auront plus besoin de mettre en place de telles plateformes.

Ce portail sera en service le 11 octobre. La période transitoire pour faire valoir d'autres attestations de vaccination sera prolongée jusqu'au 24 octobre.

11h00

Masque plus obligatoire au Cycle à Genève

Dès lundi, les élèves du Cycle d'orientation ne seront plus obligés de porter le masque à l'école. Les enseignants pourront aussi donner leurs cours sans masque s'ils sont seuls avec leurs élèves. Cette décision était attendue, mais elle dépendait de la situation épidémiologique.

Les adultes entre eux devront toutefois encore porter le masque à l'intérieur des locaux, sauf s'ils sont assis et que la distance de 1,5 mètre est respectée, indique vendredi le Département de l'instruction publique (DIP), confirmant une information du Courrier. Le DIP avait annoncé que l'obligation du port du masque serait levée cinq semaines après la rentrée, si la situation le permettait.

A l'école primaire, le port du masque ne sera plus obligatoire en classe pour les enseignants, pour autant qu'ils soient seuls avec leurs élèves. En revanche, rien ne change pour les enfants qui n'ont jamais été soumis à cette obligation.

10h40

Vaccin de Johnson & Johnson proposé en Valais et dans le Jura

Le vaccin Janssen de Johnson & Johnson sera proposé en Valais aux personnes de 18 ans et plus dès le 8 octobre. Dans le Jura, il sera disponible au centre cantonal de vaccination de Courtételle dans les prochains jours. En Suisse alémanique, la campagne de vaccination démarre également.

En Valais, dans un premier temps, 6000 doses seront disponibles, a indiqué vendredi le canton. Une partie des doses sera réservée aux personnes ne pouvant pas recevoir un vaccin à ARNm pour des raisons médicales. "Le solde sera à disposition du reste de la population selon le principe du premier arrivé, premier servi", a-t-il précisé.

Le vaccin sera administré dès le 8 octobre au centre de vaccination de Sion, uniquement sur rendez-vous, puis, dès la semaine suivante, également dans les centres de vaccinations de Brigue et Collombey. Les personnes vaccinées obtiendront un certificat Covid valable une année dès le 22e jour après l’injection, a précisé l'Etat du Valais.

Plusieurs cantons alémaniques

Dans le canton du Jura, ce nouveau vaccin sera proposé "dans les prochains jours", uniquement sur rendez-vous, au centre cantonal de vaccination de Courtételle. "Les livraisons attribuées à ce jour au canton ne permettent pas une utilisation dans les pharmacies et les cabinets médicaux", a indiqué la Chancellerie d'Etat.

Outre-Sarine, la campagne démarre également dans plusieurs cantons, dont Zurich, dès la semaine prochaine. Ce vaccin à vecteur adénoviral ne nécessite qu'une injection. Il n’est pas recommandé aux personnes immunodéficientes ni aux femmes enceintes.

Le vaccin est en cours de livraison à la Pharmacie de l'armée, responsable de la logistique de distribution, a précisé un porte-parole de l'OFSP. La clé de répartition, élaborée sur une base scientifique pour tous les vaccins, est basée sur la taille de la population des cantons. Zurich reçoit le plus de doses de vaccin (18,1%) et Appenzell Rhodes-intérieures le moins (0,18%).

10h00

Décision attendue sur la prise en charge des tests

Le Conseil fédéral doit se prononcer vendredi sur la prise en charge des tests pour le Covid-19. La semaine dernière, il a indiqué qu'il tenait à mettre un terme à la gratuité des tests à moyen terme.

Le Conseil fédéral avait décidé le 24 septembre de prolonger jusqu'au 10 octobre la gratuité des tests rapides antigéniques pour tout le monde, y compris ceux effectués pour obtenir un certificat Covid. Il avait annoncé fin août vouloir mettre fin à cette gratuité au 1er octobre.

Cette mesure est désormais contestée par par presque tous les partis ainsi que par la commission de la santé du Conseil national.

Le conseiller fédéral en charge de la santé avait alors précisé que 600'000 tests avaient été effectués pour des certificats Covid la semaine précédente. Pendant la saison froide, ce nombre devrait passer à 1 million par semaine, pense Alain Berset. Si le financement du test était prolongé indéfiniment, il en résulterait environ 47 millions de francs par semaine à la charge de la Confédération, ou 800 millions jusqu'à fin janvier.

08h30

Presque pas de baisse de la mortalité dans les hôpitaux

Une personne sur sept entrée à l’hôpital depuis le début de la pandémie est décédée, selon des chiffres obtenus par la RTS. Depuis une année, la situation a peu évolué et aucun traitement, en dehors du vaccin, ne semble avoir amélioré les pronostics des patients atteints du Covid-19.

Le taux de mortalité parmi les 40-59 ans hospitalisés, autour de 3%, est resté stable durant les trois premières vagues (soit de février 2020 à juin 2021). Pour les 60-79 ans, la part des décès a même augmenté entre les deux premiers épisodes, avant de connaître une baisse sensible.

"Pas d’avancée thérapeutique"

Ces statistiques soulèvent des interrogations sur les éventuels progrès dans le traitement des personnes atteintes du Covid-19. Jean-Daniel Chiche, chef de service en médecine intensive au CHUV, confirme ce tableau contrasté : "on connaît mieux cette maladie, la prise en charge est maintenant bien codifiée mais il n’y a pas eu d’avancée thérapeutique majeure depuis la deuxième vague".$

>> Tous les détails : A l’hôpital, la mortalité liée au Covid-19 a peu baissé avant les vaccins

>> Ecouter aussi le son de La Matinale :

La mortalité a peu diminué depuis la deuxième vague de covid-19.
On meurt toujours autant du Covid à l'hôpital, selon les derniers chiffres obtenus / La Matinale / 1 min. / le 1 octobre 2021

08h10

Aide d'urgence suisse demandée pour la Syrie

L’épidémie de Covid tourne à la crise humanitaire dans le nord de la Syrie. Des zones très peuplées et sous contrôle de l’opposition. C’est en tout cas ce qu’affirme le docteur Tawfik Chemaa, médecin genevois d’origine syrienne, membre fondateur de l’Union des Organisation de Secours et Soin médicaux. Invité à s’exprimer aux cotés d’autres activistes devant des parlementaires à Berne, il a imploré jeudi la Suisse d’apporter une aide d’urgence en partageant directement ses doses de vaccins en surnombre.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une unité de soins intensifs traitant des patient atteints du coronavirus dans un hôpital d'Idlib, en Syrie, le 20 septembre 2021. [Keystone - AP Photo/Ghaith Alsayed]Keystone - AP Photo/Ghaith Alsayed
L'épidémie de Covid-19 tourne à la crise humanitaire en Syrie / La Matinale / 1 min. / le 1 octobre 2021

08h00

Le juteux marché des tests Covid reste flou

Les tests de dépistage contre le Covid-19 génèrent près de 50 millions de francs de chiffre d’affaires par semaine. Les autorités sanitaires s’avouent parfois débordées pour contenir et contrôler ce marché, comme le démontre l'affaire du laboratoire de Boudry (NE). Plusieurs cantons romands et la Confédération sont impliqués depuis de nombreux mois, a appris la RTS.

>> Tous les détails : Le contrôle du juteux marché des tests Covid met à l’épreuve cantons et Confédération

Les autorités sanitaires de plusieurs cantons interrogés par la RTS font part des difficultés à contenir et contrôler le marché en plein boom des tests Covid, avec des zones grises réglementaires et des pressions économiques et politiques face à la nécessité des tests.

Il existe bien sûr toute une série de lois et de règlements de base, mais la certification de la qualité des laboratoires d’analyses n'est par exemple pas obligatoire. Et, surtout, le marché des tests Covid attise les convoitises et attire de nouveaux acteurs, avec des centaines de millions de francs de chiffre d’affaires à la clé, provenant jusqu'ici principalement des caisses publiques.

>> Les explications de Ludovic Rocchi dans Forum :

Le marché des tests Covid reste flou
Le marché des tests Covid reste flou: interview de Baptiste Hurni / Forum / 9 min. / le 30 septembre 2021

07h20

Nouvelle manifestation à Berne des opposants aux mesures anti-Covid

Plusieurs centaines d'opposants aux mesures anti-Covid se sont réunis à Berne pour un nouveau rassemblement non autorisé. La police cantonale était présente en nombre et avait bloqué plusieurs rues d'accès au centre-ville.

La zone autour du Palais fédéral et le Palais lui-même faisaient l'objet d'une surveillance particulière, le Conseil national siégeant encore jeudi soir. Son président Thomas Aebi (UDC/BE) avait précédemment déclaré que la police assurerait la sécurité. Aussi, les manifestants ont été tenus à distance du bâtiment.

Il n'y a pas eu de violences comme lors des précédentes manifestations, a constaté un correspondant de l'agence Keystone-ATS. Plusieurs centaines de policiers en tenue anti-émeute ainsi que des barrières ont bloqué de nombreux accès. Le périmètre du Palais fédéral a également été fermé et un canon à eau a été mis en position.

Les manifestants ont entamé un cortège à partir de la place de la gare vers 19h30. Dans des annonces par mégaphone, les forces de l'ordre ont fait savoir que les personnes participant à la manifestation non autorisée feraient l'objet de contrôles et d'arrestations. Plusieurs personnes ont été éloignées des lieux, a précisé la police en soirée sur Twitter. La manifestation a ensuite pris fin dans la gare.

L'Office fédéral de la police (Fedpol) a assuré disposer d'un dispositif contre d'éventuelles intrusions dans le Palais fédéral. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) examine, lui, une éventuelle implication de groupes extrémistes violents dans le milieu des sceptiques face aux mesures contre la pandémie.

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Des policiers barrent le passage à des manifestants opposés aux mesures sanitaires contre le coronavirus à Berne le 30 septembre 2021. [Keystone - Marcel Bieri]Keystone - Marcel Bieri
Nouvelle manif empêchée à Berne contre les mesures anti-Covid / La Matinale / 16 sec. / le 1 octobre 2021

07h00

La vaccination à l'école s'étend en Suisse

Aux Grisons, la vaccination des élèves dès 12 ans à l'école sera possible dès lundi prochain. A Bâle-Campagne, le vaccin contre le Covid-19 sera administré en milieu scolaire après les vacances d'automne, dès le 25 octobre.

Une équipe mobile entame sa tournée lundi dans un collège de Coire (GR) pour les adolescents qui souhaitent se faire vacciner contre le coronavirus.

Accord des parents pas nécessaire aux Grisons

Les élèves grisons n'auront pas forcément besoin de l'assentiment de leurs parents pour se faire vacciner. Ils pourront en décider eux-mêmes. Un pédiatre sera présent pour juger de leur capacité de discernement. Un accord ou un refus oral sera suffisant, indique jeudi l'office grison de la santé publique.

"Nous faisons en sorte que le sujet soit discuté dans les familles et que les élèves ramènent à l'école un accord écrit des parents", précise toutefois Daniel Camenisch, porte-parole de l'état-major grison contre le coronavirus. Les directions d'écoles et la centrale cantonale d'appels sur le Covid-19 répondent aux questions des parents.

Les établissements scolaires peuvent demander eux-mêmes la venue de l'équipe mobile de vaccination. Les vaccins administrés aux élèves de 12 ans et plus sont ceux de Pfizer et de Moderna.

Aval parental indispensable à Bâle-Campagne

A Bâle-Campagne, en revanche, la vaccination des élèves de moins de 16 ans sera strictement soumise à l'accord des parents, écrit le département cantonal de la santé. L'offre s'adresse à tous les élèves de l'école secondaire. Les parents seront informés sur la question par une lettre.

06h40

Les cas déclarés et les hospitalisations en baisse

La situation épidémiologique s'améliore en Suisse. Entre le 20 et le 26 septembre, les nombres de cas déclarés et des hospitalisations ont baissé par rapport à la semaine précédente. Il y a moins de patients Covid aux soins intensifs. En revanche, le nombre de décès a légèrement augmenté.

Durant la semaine 38, 9340 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés, contre 12'741 une semaine auparavant, ce qui représente une baisse de 27%, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la santé publique dans son rapport hebdomadaire. La classe d'âge de 10 à 19 ans a été la plus touchée. Les personnes de 50 ans et plus ont au contraire été les plus épargnées.

La proportion estimée du variant Delta est supérieure à 90% depuis mi-juillet. Il n'est donc plus considéré comme un variant préoccupant.

Une incidence de 108 cas pour 100'000 habitants

L'incidence des cas était de 108 pour 100'000 habitants en moyenne. Elle était la plus basse au Tessin (40) et la plus élevée à Uri (330). A l'exception de ce canton, le taux d'incidence a diminué partout de plus de 10%. Quatre cantons ont même connu une baisse de plus de 40%, dont Fribourg (48%). Ailleurs en Suisse romande, le Valais a vu une baisse de 39%, Neuchâtel de 23%, Genève et le Jura de 22% et Vaud de 14%.

Selon l'OFSP, un nombre similaire de tests a été effectué entre la semaine sous revue et celle d'avant (257'852 contre 266'493). Il y a eu presque autant de tests PCR (49%) que de tests rapides antigéniques (51%). La proportion de tests positifs a baissé dans les deux catégories d'une semaine à l'autre: de 9,4% à 7,5% pour les tests PCR, et de 1,3% à 1% pour les tests rapides antigéniques. Le nombre de personnes en isolement et en quarantaine a aussi diminué.

Tendance des décès à la hausse

Les hôpitaux ont enregistré durant la semaine sous revue 227 patients en lien avec le coronavirus, contre 272 la semaine précédente. La tendance est à la baisse, même si des déclarations sont encore attendues, note l'OFSP. L'âge médian des personnes hospitalisées était de 64 ans. Même son de cloche dans les unités de soins intensifs, qui ont accueilli 14% de moins de patients Covid (de 265 à 229).

Tendance inversée en revanche concernant les décès: 37 étaient à déplorer dans 17 cantons durant la semaine sous revue, contre 33 une semaine plus tôt. L'âge médian était de 81 ans. En Suisse romande, le Jura et Neuchâtel n'ont enregistré aucun décès, Fribourg et le Valais 1, Genève et Vaud 2.

06h20

Retour sur la journée de mercredi

La Suisse comptait mercredi 1091 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore six décès supplémentaires et 38 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'538 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,35%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 15'171, soit 175,49 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,87. Les patients Covid-19 occupent 19,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,2%.

Au total 10'586'316 doses de vaccin ont été administrées et 59,47% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 12'517'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 6'430'294 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 846'325 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'043'823 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'731 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 33'022.

Le pays dénombre par ailleurs 7724 personnes en isolement et 4725 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

>> Le suivi de la journée de mercredi : Près de 1100 nouveaux cas en 24 heures

06h00

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