Le suivi du 15 septembre. [Keystone]
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La Suisse compte 2604 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures

- La Suisse compte mercredi 2604 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 11 décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.

- Les Hautes Ecoles romandes se mettent au certificat Covid pour la rentrée universitaire, la semaine prochaine. Rectrice de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), Luciana Vaccaro justifie la décision prise par les Hautes Ecoles mercredi dans La Matinale: "L'objectif principal est de faire revenir sur les campus la grande majorité de nos étudiantes et étudiants après trois semestres à distance."

- Le nombre de personnes vaccinées en Suisse doit être plus nombreux avant de discuter de la levée de toutes les mesures de protection, a estimé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Suivi assuré par RTSinfo

20h50

La reprise économique se confirme, mais la main d'oeuvre manque

La reprise économique se confirme dans tous les secteurs, mais un phénomène inattendu freine les entreprises dans leur élan. De nombreux patrons peinent à recruter de la main d'oeuvre en Suisse.

Après 18 mois de pandémie, l'économie reprend des couleurs. Les carnets de commandes se sont remplis aussi vite que les bars et terrasses. Mais à l'heure de rappeler au travail les troupes dispersées, de nombreux patrons ont vite déchanté.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Pénurie de main d'oeuvre notamment dans les restaurants
Pénurie de main d'oeuvre notamment dans les restaurants / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

"Lorsqu'on a rouvert, on a eu besoin de main d'oeuvre supplémentaire. Mais à notre grand étonnement, on avait beaucoup moins de personnel disponible. Nous recevions moins de candidatures spontanées", raconte le patron du restaurant genevois Cinecittà, Anthony Castrilli, au 19h30 de la RTS.

>> En lire plus : La reprise économique est bien là, mais de nombreux employés ont déserté

19h40

Une pétition pour des tests gratuits sur les campus

Dans les universités de Suisse, l'obligation du passeport sanitaire pose une question éthique, celle de l'accès à l'éducation.

Quelques étudiantes et étudiants ont donc lancé une pétition qui exige l'instauration de tests gratuits sur les campus.

>> Le reportage du 19h30 :

Pétition en ligne pour l'instauration de tests gratuits
Pétition en ligne pour l'instauration de tests gratuits / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

19h30

Obliger les parlementaires à avoir un pass sanitaire ?

Est-il possible d'imposer aux personnes élues par le peuple le passeport sanitaire? C'est la question fondamentale à laquelle les femmes et hommes siégeant au Parlement fédéral sont actuellement confrontés.

Une majorité de ces personnes sont favorables à l'usage d'un certificat Covid pour entrer au Parlement. Pour cette raison, une procédure urgente a été lancée mercredi matin.

>> Les explications du 19h30 :

Procédure urgente à Berne pour imposer le certificat covid sous la coupole fédérale
Procédure urgente à Berne pour imposer le certificat covid sous la coupole fédérale / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

17h30

Pourquoi certaines personnes sont (pour l’instant) exclues du certificat Covid?

Le certificat Covid est entré en vigueur en Suisse lundi, mais toute la population n'a pas son QR code. Outre celles et ceux qui font le choix de ne pas se vacciner ni de se faire tester, plusieurs catégories de personnes en sont exclues.

>> Ecouter l'épisode du Point J :

Logo Le point J
Certificat Covid: pourquoi certaines personnes en sont (pour l’instant) exclues? / Le Point J / 12 min. / le 15 septembre 2021

>> En lire plus : Podcast – Pourquoi certaines personnes sont (pour l’instant) exclues du certificat Covid?

16h00

Sept malades attendent un rapatriement de l'étranger

Sept personnes malades attendent actuellement d'être rapatriées de l'étranger dans une unité de soins intensifs en Suisse. Deux cas sont jugés comme "urgents" par le Service sanitaire coordonné (SSC) de l'armée.

Par ailleurs, la transportabilité de quatre personnes doit être examinée, tandis que le rapatriement d'une autre est jugé "non urgent", indique mercredi le SSC dans un communiqué. Deux des personnes concernées proviennent des pays des Balkans et cinq d'autres pays de villégiature de la Méditerranée.

Sur la période entre le 9 et le 14 septembre, neuf personnes ont été rapatriées. Au 14 septembre, 52% des malades étaient des cas Covid et 48% souffraient d'autres pathologies.

La cellule nationale de coordination

Depuis le 9 septembre, les sociétés d'assistance ne contactent plus directement les hôpitaux, mais s'adressent désormais à la cellule nationale de coordination. Celle-ci examine toutes les demandes de rapatriement selon des critères médicaux uniformes et transmet les demandes prioritaires aux organes cantonaux ou régionaux responsables de l'admission, sur le principe du lieu de résidence.

Si aucune place en soins intensifs n'est disponible sur le lieu de résidence du patient ou de la patiente, la cellule se charge alors de la médiation des places au niveau national. Malgré la forte utilisation des unités de soins intensifs, les rapatriements et les attributions de places ont pu être assurés jusqu'à présent.

L'objectif est de mettre fin à la priorisation nationale de tous les rapatriements dès que la situation dans les unités de soins intensifs se sera détendue, note le SSC.

14h00

Visages masqués: quels effets sur les bébés?

Depuis la pandémie de Covid-19, il est devenu habituel de ne voir que la moitié des visages des gens avec lesquels on communique.

Le cerveau compense les informations manquantes en faisant appel au répertoire qu'on a en mémoire. Mais qu'en est-il des bébés et des tout-petits enfants qui ne disposent pas encore d'un tel répertoire?

Réponses dans le reportage de l'émission 36.9° "Visages masqués: quels effets sur les bébés?", mercredi à 20h10, sur RTS Un.

13h50

Assouplissement du certificat Covid demandé pour la cathédrale de Lausanne

Le canton de Vaud est en discussion avec la Confédération pour obtenir un assouplissement de l'extension de l'obligation du certificat Covid pour la cathédrale de Lausanne. Depuis lundi, il faut montrer le pass sanitaire dans les lieux de culte apparentés à des lieux de culture, comme les cathédrales ou grandes églises.

Vue de la cathédrale de Lausanne. [Keystone - Jean-Christophe Bott]

Selon les nouvelles directives fédérales en vigueur, les lieux de culte sont traités différemment. En dessous de la limite de 50 personnes, la visite d'une église ne nécessite pas de présenter le certificat Covid. Mais le Conseil fédéral associe en revanche certains lieux de culte à des établissements de culture et de loisirs, au même titre donc que les musées, théâtres, cinémas et salles de concerts.

Le pass sanitaire est donc exigé pour visiter par exemple les cathédrales de Lausanne, de Genève ou de Fribourg. Ce qui n'est pas sans susciter des réactions parmi le public et dans les milieux religieux.

Le journal 24 heures rapporte par exemple mercredi le témoignage d'une pasteure de la cathédrale de Lausanne, estimant que l'édifice religieux reste avant tout un lieu de culte et déplorant "une incompréhension des besoins spirituels".

Deux lieux concernés

Même s'il doit se plier à la dernière ordonnance fédérale entrée en vigueur lundi, le canton de Vaud n'est de loin pas insensible à cette particularité des grands lieux de culte apparentés à des lieux de culture et de loisirs.

"Nous sommes actuellement en discussion avec l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour essayer d'obtenir des assouplissements" pour la cathédrale de Lausanne ou l'abbatiale de Payerne, indique à Keystone-ATS Jean-Luc Schwaar, directeur général des affaires institutionnelles et des communes. Ces deux lieux de culte sont pour l'instant les seuls concernés sur Vaud par le certificat Covid.

La question doit encore être éclaircie pour l'abbatiale de Romainmôtier, selon lui. Toutes les autres plus petites églises du canton ou celles qui n'ont pas un intérêt culturel particulier ne sont pas touchées par l'extension de l'obligation du sésame sanitaire, rappelle Jean-Luc Schwaar.

13h45

Plus de 2600 cas et 11 décès supplémentaires en 24 heures

La Suisse compte mercredi 2604 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Onze décès supplémentaires sont à déplorer et 77 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 41'398 tests ont été transmis, indique l'OFSP.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 34'400, soit 397,93 nouvelles infections pour 100'000 personnes. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,04. La patientèle Covid-19 occupe 31,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,30%.

Au total 10'023'165 doses de vaccin ont été administrées et 53,03% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 818'710 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'275'943 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'609 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'076.

Le pays dénombre par ailleurs 18'600 personnes en isolement et 19'751 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

12h00

Fin du traçage des contacts dans les restaurants bernois

Le gouvernement bernois a levé l'obligation d'enregistrer les coordonnées de la clientèle des restaurants, bars et boîtes de nuit après l'élargissement de l'utilisation du certificat Covid. Mais les discothèques et les salles de danse sont désormais astreintes à cette collecte.

Les coordonnées personnelles recueillies dans les restaurants et les bars, notamment, devaient être transmises à la base de données centrale du canton pour permettre un traçage des contacts. Cette mesure, pas toujours appliquée, était entrée en vigueur le 10 mai.

Retour du masque dans les gymnases

Le gouvernement bernois a également annoncé mercredi que le port du masque sera à nouveau obligatoire dans les écoles de niveau gymnasial et les écoles professionnelles à partir de la semaine prochaine, y compris pendant les cours. Il s'agit ainsi de permettre aux établissements scolaires d'éviter les fermetures.

10h30

Vers une obligation du certificat Covid pour accéder au Palais fédéral

Elues et élus au Parlement pourraient devoir montrer leur pass sanitaire pour accéder au Palais fédéral. La commission des institutions politiques du Conseil des Etats a déposé mercredi par 10 voix contre 2 une initiative pour élaborer les bases légales nécessaires.

L'initiative touche les parlementaires, mais aussi toute personne de plus de seize ans qui veut accéder au Parlement. Le texte précise que les coûts d'éventuels tests seront remboursés.

Les autres mesures de protection, comme le masque ou les parois de plexiglas, seront levées. Les parlementaires qui n'ont pas de certificat Covid, pourront voter à distance lors des débats.

La commission rappelle que les assemblées parlementaires sont exemptées de l'obligation de présenter un certificat Covid afin de garantir les droits politiques. Toutefois, seul un test est nécessaire pour obtenir un certificat. L'exiger pour accéder au Parlement est donc considéré comme proportionné, estime la commission.

Celle-ci doit obtenir le feu vert de son homologue du National pour élaborer les bases légales. Elle espère que le projet pourra entrer en vigueur pour les séances de commission du quatrième trimestre 2021.

>> Réécouter les explications dans Forum :

Le certificat Covid doit-il être exigé dans le Palais fédéral?
Le certificat Covid doit-il être exigé dans le Palais fédéral? / Forum / 2 min. / le 13 septembre 2021

09h30

Luciana Vaccaro: "Le droit à l'instruction se confronte avec le droit à la santé"

Les Hautes Ecoles romandes se mettent au certificat Covid. Tant l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) que les universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel ont décidé de le rendre obligatoire pour la rentrée universitaire, la semaine prochaine.

Au niveau national, l'organisation faîtière des Hautes Ecoles Swissuniversities, présidée par Luciana Vaccaro, recommande l'obligation du certificat pour toutes les activités.

Accueillir le maximum d'élèves

Egalement rectrice de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), Luciana Vaccaro justifie la décision prise par les Hautes Ecoles mercredi dans La Matinale: "L'objectif principal est de faire revenir sur les campus la grande majorité de nos étudiantes et étudiants après trois semestres à distance."

Et d'ajouter: "Nous avions le choix entre être à deux tiers de la capacité des salles ou le certificat Covid. Nous avons estimé qu'un plus grand nombre d'étudiants pouvaient être accueillis avec le certificat. C'est le meilleur moyen de garantir la santé de toutes les personnes qui fréquentent les HES-SO et le droit aux études."

Le certificat Covid est le meilleur moyen de garantir la santé de toutes les personnes qui fréquentent les HES-SO et le droit aux études

Luciana Vaccaro, rectrice de la HES-SO

Des contrôles "aléatoires" des certificats Covid auront lieu sur les HES-SO, qui regroupent près de 30 écoles dans sept cantons pour 21'000 étudiantes et étudiants. Les Hautes écoles mettent "tout en œuvre" pour proposer en place des cours théoriques en ligne.

"Pour les cours pratiques, c'est différent. Nous incitons nos étudiants à revenir sur place. Car il est difficile d'offrir une formation de qualité, surtout après trois semaines à distance sur les formations pratiques qui sont le coeur des HES-SO", souligne Luciana Vaccaro.

>> Ecouter aussi l'interview de François Seppey, directeur de la HES-SO Valais/Wallis dans La Matinale :

François Seppey, directeur de la HES-SO Valais/Wallis. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Certificat Covid obligatoire pour plusieurs hautes écoles romandes / Interview de François Seppey / La Matinale / 1 min. / le 15 septembre 2021

Incitation à la vaccination

Concernant les critiques des élèves, la rectrice de la HES-SO rappelle la situation "inédite" qu'est la pandémie de Covid-19: "Je ne peux pas m'imaginer que le Conseil fédéral se soit assis sur un droit fondamental. Mais le droit à l'instruction se confronte, dans cette situation, avec le droit à la santé. Ce n'est pas un droit absolu. Le Conseil fédéral a dû chercher la meilleure solution pour que ces deux droits coexistent."

>> Ecouter l'interview de Hugo Molineaux, secrétaire permanent au syndicat étudiant de l'Université de Genève dans La Matinale :

Hugo Molineaux. [RTS]RTS
Certificat Covid obligatoire pour plusieurs hautes écoles romandes / Hugo Molineaux / La Matinale / 41 sec. / le 15 septembre 2021

Jusqu'au 30 septembre, étudiantes et étudiants auront accès à des tests gratuits. "Au-delà de cette date, nous sommes en discussion avec les cantons pour voir si nous pouvons garantir des tests gratuits à nos étudiants en tout cas jusqu'à un délai de carence leur permettant de se faire vacciner. (...) Nous incitons clairement à la vaccination, c'est notre porte de sortie." Ainsi, des stands de vaccination seront installés sur les sites des HES-SO.

>> L'interview complète de Luciana Vaccaro dans La Matinale :

Certificat Covid obligatoire pour les étudiants: interview de Luciana Vaccaro (vidéo)
Certificat Covid obligatoire pour les étudiants: interview de Luciana Vaccaro (vidéo) / La Matinale / 7 min. / le 15 septembre 2021

09h00

L'Université de Fribourg adopte aussi le certificat Covid

L'Université de Fribourg. [Keystone - Gaetan Bally]

A l'instar d'autres institutions, l'Université de Fribourg introduira dès lundi, jour de rentrée, le certificat Covid obligatoire. Après consultation de ses hautes écoles, le canton a en effet décidé d'en introduire le principe au niveau tertiaire.

Dès lundi, il faudra montrer patte blanche pour accéder aux auditoires. Dans un communiqué, le rectorat de l'Université de Fribourg "salue une décision qui constitue la meilleure option à l'heure actuelle pour que le semestre d'automne puisse se dérouler en présentiel et dans des conditions aussi normales que possible".

Le rectorat précise "se rendre compte des difficultés" que la décision implique pour certains étudiants. Il en tiendra compte "dans la mesure du possible". L’accès à la formation régulière de niveau bachelor et master ne sera donc, jusqu'à nouvel ordre, autorisé qu'aux personnes disposant d'un certificat Covid valide.

Le respect de la règle sera contrôlé et sanctionné le cas échéant, note l'alma mater. La mesure sera liée à la mise en place d'un poste de vaccination mobile sur les sites de Miséricorde et de Pérolles. Il reste toutefois possible de participer aux cours en présentiel sans être vacciné ni guéri, sur présentation d'un test négatif.

Pour étudier à l'Université de Fribourg sans certificat, l'enseignement à distance demeure une option. Ni le rectorat, ni les facultés ne peuvent cependant garantir une qualité équivalente ou une identité des offres par rapport à l’enseignement dispensé en direct, prévient le communiqué.

18h45

Etudiants divisés sur l'obligation du pass sanitaire dans les universités

Le pass sanitaire deviendra obligatoire dès lundi dans la plupart des universités et des hautes écoles.

Certains étudiants et étudiantes s'en inquiètent et des discussions sont en cours actuellement dans la plupart des associations d'étudiants pour décider de la ligne à adopter.

>> Les précisions de Forum :

Les milieux étudiants divisés à propos du certificat Covid obligatoire dans les universités et hautes écoles
Les milieux étudiants divisés à propos du certificat Covid obligatoire dans les universités et hautes écoles / Forum / 1 min. / le 14 septembre 2021

A Genève, par exemple, le syndicat étudiant ne veut pas d'un pass Covid à l'université, alors que le comité exécutif de la Fédération des étudiants neuchâtelois le soutient, mais uniquement pour les cours. Il souhaite notamment différencier les espaces, en permettant un libre-accès à la bibliothèque et dans les lieux de révision.

Malgré leurs divergences, les différentes associations se rejoignent sur plusieurs points: la gratuité des tests et leur accès facilité, une qualité de l'enseignement à distance, ainsi qu'une prolongation du libre accès à l'université, afin de donner un peu plus de temps de se faire vacciner à celles et ceux qui le souhaitent.

>> Ecouter le débat entre Thierry Schiffmann, membre du comité exécutif de la Fédération des étudiants neuchâtelois, et Hugo Molineaux, secrétaire permanent au syndicat étudiant de l'université de Genève :

Les milieux étudiants divisés à propos du certificat Covid obligatoire: débat entre Thierry Schiffmann et Hugo Molineaux
Les milieux étudiants divisés à propos du certificat Covid obligatoire: débat entre Thierry Schiffmann et Hugo Molineaux / Forum / 8 min. / le 14 septembre 2021

08h30

L'économie helvétique poursuit son redressement, malgré le Covid

La persistance de la pandémie de Covid-19 n'empêche pas l'économie helvétique de poursuivre son redressement. A en croire les spécialistes de Credit Suisse, la poussée d'inflation observée ces derniers mois ne devrait être que passagère.

Dans le "Moniteur Suisse" au troisième trimestre, les économistes de la banque aux deux voiles confirment mercredi leurs prévisions de croissance économique pour 2021, soit une hausse de 3,5% du produit intérieur brut (PIB), mais relèvent celles pour 2022 à +2,5%, contre +2,0% lors du dernier pointage.

Le reprise devrait, selon ces économistes, se poursuivre dans "de grands pans de l'économie", à la faveur des campagnes de vaccination et des capacités d'adaptation des entreprises, malgré les restrictions pour certaines branches – restauration, loisirs, tourisme – qui freinent cette dynamique.

Dans le secteur industriel, le redressement est toujours entravé par des difficultés d'approvisionnement: 70% des directeurs et directrices d'achat ont signalé des délais de livraison plus longs et un renchérissement des intrants. La hausse de la demande en biens devrait durer plus longtemps que prévu, c'est-à-dire pas avant 2022, prédisent les experts de Credit Suisse.

08h15

Tests obligatoires en cas d'expulsion ou de renvoi

Le Conseil des Etats. [Keystone - Peter Klaunzer]

Les personnes renvoyées ou expulsées devront se soumettre à un test Covid-19 si leur départ de la Suisse en dépend. Suivant le National, le Conseil des Etats a adopté mercredi ce projet du gouvernement par 31 voix contre 10.

De nombreux pays exigent un test négatif pour réadmettre les personnes renvoyées de Suisse. Les compagnies aériennes n'acceptent souvent que des passagères et passagers testés négatifs.

Afin d'éviter leur renvoi, toujours plus de personnes refusent donc d'effectuer un dépistage, a expliqué Andrea Caroni (PLR/AR) au nom de la commission. Le blocage des renvois engendre des coûts supplémentaires élevés dans le domaine de l'aide d'urgence et de la détention administrative.

Entre les mains des cantons

L'Etat doit préserver l'intégrité corporelle des personnes migrantes, a avancé Mathias Zopfi (Verts/GL). De plus, réaliser un test sous la contrainte est difficile pour le personnel médical, a-t-il rappelé. Et certains médecins y voient un problème éthique. Il n'a été suivi que par la gauche.

Les cantons seront chargés d'ordonner les tests et de veiller à leur exécution. Les tests sous contrainte seront effectués par du personnel médical formé à cet effet.

08h00

Fortes demandes pour les tests Covid-19

Depuis l'extension du certificat Covid, lundi, les demandes de tests Covid-19 explosent. Il est ainsi difficile pour les personnes qui ne sont pas entièrement vaccinées ou qui n'ont pas eu le Covid-19 de trouver des rendez-vous pour se faire tester.

Sur les 225 sites de centres de dépistage – centres, pharmacies ou encore cabinets médicaux – en Suisse romande consultés par RTSinfo, 42 d'entre eux n'offrent aucune possibilité de rendez-vous. Sur les 183 restants, un tout petit nombre dispose encore de places cette semaine. Pour le reste, il va falloir s'armer de patience. Les premières places disponibles s'échelonnent entre le 20 septembre et le 4 octobre.

Dans le canton de Vaud, il est conseillé de se rendre au centre de Beaulieu, à Lausanne. Car il est possible de s'y faire tester, dès jeudi de 12h à 20h, et certaines boîtes de nuit peuvent tester leurs clients à l'entrée.

Tests pour les sorties du week-end

Fribourg a pris des mesures pour faire face à la hausse des demandes: une personne a été engagée pour améliorer le triage à l'entrée du centre. En outre, les vendredis et samedis soirs et les jours de match du HC Gottéron, le personnel a été augmenté et les horaires étendus.

Dans le Jura, les agendas se remplissent à partir de jeudi. Selon l'une des responsables, cela montre que ces tests sont surtout effectués pour les sorties du week-end. Du coup, les personnes qui ont des symptômes sont privilégiées.

Cadence augmentée en Valais

Dans le canton de Neuchâtel, l'augmentation est journalière depuis jeudi dernier. Là aussi, se sont les personnes symptomatiques qui sont privilégiées. Les personnes qui ont besoin d'un certificat sanitaire pour des loisirs sont même refusées.

En Valais, depuis deux semaines, la demande augmente en raison de l'obligation du certificat sanitaire, mais aussi de la rentrée scolaire. Pour l'instant, le canton arrive a faire face. Mais les cadences ont été augmentées dans les trois centres hospitaliers pour parer à toute éventualité.

Pour rappel, pour obtenir un certificat Covid il faut un test antigénique, valable 48 heures, ou un test PCR, 72 heures.

>> Les explications dans La Matinale :

Un centre de dépistage à Lausanne le 2 avril 2021. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Depuis lundi et l'extension du certificat Covid, les demandes explosent dans les centres de tests / La Matinale / 1 min. / le 15 septembre 2021

20h15

Le recul de l'été permet de vacciner les jeunes sans hésitation

Alors que la population âgée est désormais largement vaccinée, l'OFSP a lancé mardi une campagne pour inciter les plus jeunes à se faire vacciner. Tandis que la progression est désormais lente chez les quinquagénaires et les quadragénaires, elle monte rapidement chez les 12-19 ans, mais le taux de vaccinés et de vaccinées est encore faible.

>> Les explications du 19h30 sur la campagne de l'OFSP :

Offensive sur les réseaux sociaux en faveur de la vaccination des 12-29 ans
Offensive sur les réseaux sociaux en faveur de la vaccination des 12-29 ans / 19h30 / 2 min. / le 14 septembre 2021

Pour Géraldine Blanchard-Rohner, médecin adjointe en immuno-vaccinologie pédiatrique aux HUG, si durant l'été on pouvait se permettre d'attendre, on a désormais beaucoup plus de recul.

En juin, la vaccination dès 12 ans avait été autorisée sur base d'une étude sur seulement 1200 enfants, suscitant la prudence des pédiatres, explique-t-elle. Mais désormais, "on a eu tout l'été, il y a eu plus de neuf millions d'adolescents qui ont été vaccinés aux États-Unis", et les vaccins ont "un profil de sécurité vraiment très sûr". Donc "dès 12 ans, on peut y aller", affirme-t-elle.

Elle tient à rassurer les parents qui doivent prendre une décision pour leurs enfants: "Le risque d'avoir des complications suite à l'infection est bien plus élevé que le risque du vaccin", rappelle-t-elle, particulièrement suite à l'apparition du variant Delta.

>> L'interview complète de Géraldine Blanchard-Rohner :

Vaccination des jeunes: l'éclairage de Géraldine Blanchard-Rohner, médecin adjointe en immuno-vaccinologie pédiatrique des HUG
Vaccination des jeunes: l'éclairage de Géraldine Blanchard-Rohner, médecin adjointe en immuno-vaccinologie pédiatrique des HUG / 19h30 / 3 min. / le 14 septembre 2021

15h45

Une virologue juge la Suisse "insouciante" dans sa gestion des écoles

Une virologue genevoise estime que la Suisse se montre trop négligente face à flambée de Covid-19 dans les écoles du pays. Selon elle, les cantons ont manqué l'occasion de préparer les écoles au variant Delta, pourtant annoncé durant tout l'été.

Isabella Eckerle est la responsable du Centre des maladies virales émergentes de l'Université de Genève. Elle estime que le fait que le Covid-19 puisse provoquer chez l'enfant un Covid long et de sévères syndromes inflammatoires a été traité avec trop d'insouciance en Suisse, contrairement à ce qui s'est passé dans beaucoup d'autres pays.

Selon l'état actuel des connaissances, entre 2% et 14% des enfants souffrant de Covid-19 pourraient développer un Covid long. En cas de syndromes inflammatoires, liés à une surréaction de leur système immunitaire, les enfants ont pendant des jours une forte fièvre, accompagnée souvent de diarrhées et de vomissements.

La situation dans les écoles suisses conduit ainsi à beaucoup d'insécurité, critique mardi la professeure dans une interview accordée aux journaux alémaniques de Tamedia.

Il existe pourtant des mesures afin de garantir la tenue des cours et minimiser les risques d'infection. "Les adultes doivent se faire vacciner et les masques devraient être conseillés dans les classes", indique la virologue. En outre, des tests répétés, des filtres à air, des détecteurs de CO2, des classes réduites, des cours à l'extérieur et de bonnes informations devraient aider.

La virologue met également en garde contre les conséquences à long terme de la maladie et ses complications que la médecine ne connaît pas encore.

15h00

Encore vacciner avant de lever les mesures, martèle l'OFSP

"Le nombre de personnes vaccinées en Suisse doit être plus nombreux avant de discuter de la levée de toutes les mesures de protection", a estimé mardi Patrick Mathys. Le taux de couverture vaccinal doit particulièrement augmenter chez les jeunes.

Le virus circule particulièrement chez les jeunes, a souligné le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Selon Patrick Mathys, 40% des jeunes de 10 à 19 ans ont déjà reçu une dose.

La demande de vaccinations a augmenté ces derniers jours. En moyenne, 27'000 injections ont eu lieu, a-t-il relevé mardi au cours d'un point de presse des experts de la Confédération.

14h50

Vaccination pour les femmes enceintes

La commission fédérale pour les vaccinations et l'OFSP recommandent désormais la vaccination contre le Covid-19 de toutes les femmes enceintes à partir de la douzième semaine de grossesse. Le consentement écrit du médecin n'est donc plus nécessaire.

Cela s'applique également aux femmes qui allaitent déjà et aux femmes qui envisagent une grossesse, a relevé mardi devant les médias le président de la commission fédérale pour les vaccinations Christoph Berger.

Données suffisantes

Les femmes enceintes ont souvent une évolution plus sévère de la maladie que les autres personnes. Il existe également un risque de fausse couche. La vaccination protège la mère comme l'enfant de ces risques. De plus en plus de données montrent aujourd'hui que les avantages du vaccin l'emportent sur les risques, a souligné Christoph Berger.

Aucune conséquence grave n'a été observée chez les 150'000 femmes enceintes vaccinées aux Etats-Unis. Une telle recommandation de vaccination existe également dans d'autres pays, notamment récemment en Allemagne. Aucun problème de fertilité n'est non plus à craindre.

Ainsi, les données sont désormais suffisantes, dans l'état actuel des études, pour émettre cette recommandation généralisée, a expliqué Christoph Berger.

>> Les explications du 19h30 :

Covid-19: la vaccination est recommandée pour les femmes enceintes dès la 12ème semaine
Covid-19: la vaccination est recommandée pour les femmes enceintes dès la 12ème semaine / 19h30 / 1 min. / le 14 septembre 2021

Possible aussi avant la 12e semaine

Il a aussi détaillé pourquoi la vaccination n'est recommandée qu'à partir de la 12e semaine de grossesse. "Au cours des premières semaines, des malformations et des avortements peuvent encore se produire, indépendamment de la vaccination", rappelle-t-il. Et les experts veulent simplement exclure un lien avec la vaccination. Mais "si une femme veut se faire vacciner au début de sa grossesse, il n'y a aucune raison de ne pas le faire", a néanmoins poursuivi le spécialiste.

14h45

La situation reste préoccupante "dans une certaine mesure" selon l'OFSP

Même si les chiffres de la pandémie de coronavirus indiquent une certaine stabilisation, la situation reste préoccupante "dans une certaine mesure" en Suisse, a indiqué mardi Patrick Mathys. Aux soins intensifs, elle demeure très tendue.

Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP. [Keystone - Peter Schneider]

Le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a relevé mardi au cours d'un point de presse des experts de la Confédération que des incertitudes entouraient l'évolution de la pandémie, notamment avec le retour des jours froids.

Le nombre de cas quotidien s'est stabilisé entre 2000 et 3000 et le virus circule principalement au sein de la population mobile. Trois quarts des personnes hospitalisées ont plus de 40 ans et 80% des soins intensifs sont occupés, dont un tiers par des personnes infectées par le coronavirus.

"La pandémie n'est pas terminée"

La pandémie n'est pas terminée, a pour sa part déclaré Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse. "La situation est redevenue incertaine et ne peut pas encore être qualifiée de maîtrisée. La recherche des contacts fonctionne à plein régime, mais n'est pas en mesure de contenir suffisamment le virus."

L'infection des adolescents et des jeunes ne peut être évitée. Toutefois, des tests réguliers et le port obligatoire du masque à l'école permettent d'éviter la propagation incontrôlée du virus.

Dans les écoles et les crèches, les règles de quarantaine doivent être traitées de manière différenciée. Plus le taux de vaccination sera élevé, plus vite ces règles pourront être assouplies, a déclaré Rudolf Hauri.

12h30

Campagne de l'OFSP pour inciter les jeunes à se vacciner

Les adolescents et jeunes adultes ont encore une grande marge de progression en matière de vaccination. L'Office fédéral de la santé publique lance mardi une campagne à leur intention par le biais de courtes vidéos drôles diffusées sur les réseaux sociaux.

Les trois vidéos de "fails" (échecs) ont pour but de montrer aux jeunes de 12 à 29 ans qu'ils doivent aussi oser se faire vacciner, a indiqué l'OFSP lors d'un point de presse en ligne. Les clips, qui mettent en scène des jeunes protagonistes effectuant diverses actions qui tournent mal, mettent l'accent sur l'autodérision. Elles ont pour but d'apaiser les craintes "diffuses" des jeunes par rapport à la vaccination.

Selon Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP, 40,6% des jeunes âgés de 12 à 19 ans ont reçu une dose de vaccin et 27% les deux doses. Ces chiffres montent à respectivement 56% et 46% pour les 20 à 29 ans.

Bénéfices sociaux

La vaccination n'apporte pas que des bénéfices sur le plan de la santé, mais aussi au niveau social, a souligné Adrian Kammer, responsable de la campagne de communication à l'OFSP. La vie quotidienne redevient plus facile, que ce soit pour sortir ou voyager, a-t-il souligné. Les conséquences psychologiques de la pandémie peuvent également être réduites, par exemple en ne devant pas se mettre en quarantaine.

Ces aspects incitent souvent les jeunes à se faire vacciner, d'autant plus depuis l'extension lundi du certificat Covid. Selon l'OFSP, le coût de la campagne s'élève à 230'000 francs, dont 70% sont consacrés aux frais de diffusion sur les réseaux sociaux. La campagne sera également diffusée dans l'espace public par les canaux traditionnels à partir du 5 octobre.

>> Ecouter aussi les explications du 12h30 :

Un jeune Tessinois attend sa vaccination à Mendrisio, le 29 juin 2021. [Keystone - Pablo Gianinazzi]Keystone - Pablo Gianinazzi
Une nouvelle campagne de l’OFSP vise à inciter les jeunes à se vacciner / Le 12h30 / 2 min. / le 14 septembre 2021

06h15

Retour sur les chiffres de lundi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.

Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.

>> Retour sur la journée de lundi : Près de 1000 personnes réunies contre le certificat sanitaire à Delémont

06h00

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