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Plus de 50'000 Suisses ont désormais contracté le Covid-19

- La Suisse a franchi ce week-end la barre des 50'000 contaminations par le Covid-19 depuis le début de l'épidémie, montrent les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique publiés lundi. De vendredi à dimanche, 1095 nouveaux cas ont été enregistrés. Le nombre de tests positifs atteint 3,96%.

- La pandémie de coronavirus a fait vaciller des pans entiers de l'économie suisse. Alors que de nombreuses sociétés recourent au chômage partiel, d'autres ont dû se résoudre à réduire leur effectif. Pour l'heure, les annonces de suppressions d'emplois concernent près de 6000 postes, selon un décompte non exhaustif.

- Un tiers de la population préfère attendre que la crise soit complètement terminée avant de reprendre les sorties culturelles, selon une enquête mandatée par la Confédération et les cantons. Début juin, seuls un quart des Suisses étaient de cet avis.

- Dix personnes infectées par le SRAS-CoV-2, en Suisse, transmettent la maladie à onze autres. C'est une de trop, a estimé dimanche le chef de la task force Covid-19 Martin Ackermann. Il considère toutefois que la stratégie adoptée face à la pandémie est bonne.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo

20h45

La Suisse romande fait face à une baisse de la vaccination

La Suisse romande connaît une baisse des inscriptions pour le vaccin. Ainsi, le canton de Vaud a annoncé lundi qu'il fermerait trois centres de vaccination, dont celui de Beaulieu. "Aujourd'hui plus de 80% des plages horaires sont vides. Cela ne fait plus aucun sens de laisser le centre ouvert", a expliqué mardi dans le 19h30 Denis Froidevaux, chef de l'Etat major cantonal de conduite pour le canton.

Du côté de Sion, en Valais, la tendance est la même. "En fin d'année, on avait beaucoup d'inscriptions. Depuis environ deux semaines, on constate une baisse, en particulier cette semaine", observe Véronique Rudaz, adjointe responsable des centres de vaccinations dans le canton. Dans certains centres du canton, on injecte jusqu'à cinq fois moins de troisième dose qu'il y a un mois.

Selon les données de l'OFSP, le nombre d'injections de rappel a diminué de 43% en deux semaines en Suisse. Les désistements se font également de plus en plus nombreux. Dans le canton de Fribourg, 8% de rendez-vous ne sont pas honorés. Dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel, ce chiffre grimpe à 10%. En Valais et à Genève, il monte encore à 19%. "La justification des désistements varie en général entre la guérison ou le changement d'avis", a expliqué Aglaé Gardin, médecin cantonale genevoise, dans le 19h30.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Covid-19: Nombreux sont ceux qui, infectés, renoncent à leur dose de rappel
Covid-19: Nombreux sont ceux qui, infectés, renoncent à leur dose de rappel / 19h30 / 2 min. / le 25 janvier 2022

21h00

Les craintes d'un vaccin obligatoire

Des dizaines de milliers de signatures ont été récoltées en quelques semaines par le comité d'initiative contre l'obligation de vacciner contre le Covid-19.

Au coeur du problème: l’article 22 de la Loi sur les épidémies qui stipule que les cantons peuvent déclarer obligatoires des vaccinations pour les groupes à risque.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Covid-19: craintes liées à l'obligation de vacciner
Covid-19: craintes liées à l'obligation de vacciner / 19h30 / 2 min. / le 21 septembre 2020

20h45

Dépistage du coronavirus: quand, où et comment?

Quand faut-il se faire tester? Où peut-on se faire tester? Combien de temps avant d’obtenir les résultats? Mon test sera-t-il remboursé? Les réponses ne sont pas toujours les mêmes selon les cantons. Le 19h30 de la RTS s'est penché sur la question.

>> Les réponses du 19h30 :

Quand se faire tester pour le Covid? Le didactique de Christophe Schenk
Quand se faire tester pour le Covid? Le didactique de Christophe Schenk / 19h30 / 2 min. / le 21 septembre 2020

>> Lire aussi : Dépistage du coronavirus: quand, où et comment?

20h00

Des vendanges forcément un peu spéciales

Les vendanges sont lancées depuis quelques jours en Suisse romande. Les vignerons se sont réorganisés pour respecter les consignes sanitaires. Certains ont maintenu l’embauche de travailleurs saisonniers étrangers, alors que d’autres ont préféré miser sur la main d’œuvre locale.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Vendanges: les vignerons se réorganisent pour respecter les consignes sanitaires
Vendanges: les vignerons se réorganisent pour respecter les consignes sanitaires / 19h30 / 2 min. / le 21 septembre 2020

18h30

Un prêt de la BNS au FMI

La Banque nationale suisse (BNS) devrait bénéficier d'une garantie de 800 millions de francs dans le cadre d'un prêt au Fonds monétaire international (FMI). Le National a soutenu lundi, par 142 voix contre 54, un projet en ce sens.

Face à la crise du coronavirus, le FMI a lancé un appel pour aider les pays pauvres à lutter contre les conséquences de la pandémie. La Suisse y a répondu.

La BNS devrait mettre à disposition du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du FMI un prêt d’un montant de 500 millions de droits de tirage spéciaux. Ce dernier sera rémunéré aux conditions du marché. La contribution correspond à la part versée par la Suisse lors des précédents appels de fonds en faveur des pays pauvres.

18h00

Message d'Ignazio Cassis à l'ONU

L'Organisation des Nations Unies fête en 2020 son 75e anniversaire. Dans une vidéo diffusée lundi pendant la session annuelle de l'ONU, le conseiller fédéral Ignazio Cassis rend hommage au travail effectué, notamment dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

Aux nouveaux défis auxquels doit faire face le monde d'aujourd'hui, tels le changement climatique ou la révolution numérique, s'ajoutent "les crises globales comme la pandémie de Covid-19", affirme le ministre des Affaires étrangères dans ce message vidéo diffusé sur le site de son département. La pandémie "montre à quel point la coopération entre les Etats est aussi importante" qu'il y a 75 ans.

"Le monde évolue. Nos institutions doivent en faire de même. L'ONU est forte si elle est prête à relever les défis de notre époque. Tous ses membres doivent y contribuer", poursuit Ignazio Cassis.

16h30

Les crèches publiques ne seront pas soutenues

Les crèches publiques resteront exclues de l'aide fédérale face au coronavirus. Le Conseil des Etats a rejeté lundi par 25 voix contre 16 une motion de commission en ce sens. Le National avait pour sa part approuvé un texte identique de sa propre commission.

Les structures d'accueil extrafamilial ne sont pas toutes logées à la même enseigne quant aux aides étatiques visant à atténuer les pertes économiques liées au Covid-19. Le Conseil fédéral a en effet exclu de l'ordonnance les institutions publiques.

Un coût de 20 millions

Une aide aux institutions publiques engendrerait des coûts supplémentaires d'environ 20 millions, a souligné le ministre des assurances sociales Alain Berset.

Il a en outre estimé difficile de prolonger une loi prise sous le droit d'urgence alors qu'on en est sorti. Le but était d'éviter la faillite des structures et la perte des places d'accueil. Dans ce cadre, les institutions publiques ne sont généralement pas menacées dans leur survivance, a rappelé le ministre.

L'ordonnance d'urgence a été abrogée le 16 septembre. Les cantons et les structures concernées ne peuvent plus déposer des demandes d'aides. De plus, le crédit de 65 millions octroyé par le Parlement est épuisé, a encore précisé Alain Berset.

16h00

Moins de TGV entre la Suisse et la France

Les chemins de fer français adaptent leur offre après l'instauration de la quarantaine en Suisse pour les voyageurs au retour de certaines régions de l'Hexagone. Anticipant une baisse de la fréquentation, la société TGV Lyria propose dès le 28 septembre 11 allers-retours quotidiens entre les deux pays, contre 15 actuellement.

Au total, 65% de l'offre complète est conservée, souligne TGV Lyria dans un communiqué lundi, assurant vouloir maintenir des horaires de départ possibles tout au long de la journée. Au nombre des liaisons toujours en vigueur, 4 allers-retours Genève-Paris, 3 allers-retours Lausanne-Paris via Dijon et 4 allers-retours Zurich-Paris via Bâle.

TGV Lyria a aussi prolongé jusqu'au 1er novembre ses mesures commerciales. Tous les billets peuvent être modifiés ou remboursés sans frais.

14h30

Roche lance son test rapide

Roche renforce son engagement dans la lutte contre le coronavirus. Comme annoncé au début du mois, le géant pharmaceutique bâlois commercialise dès à présent un test rapide d'antigène du Sars-Cov-2, le virus à l'origine du Covid-19.

En général, les résultats sont disponibles en l'espace de 15 minutes.

Le test est commercialisé en Europe dans les pays reconnaissant le label CE, indique lundi Roche.

13h45

La Suisse a franchi la barre des 50'000 contaminations ce week-end

Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, 50'378 personnes ont désormais été testées positives en Suisse, montrent les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)  publiés lundi.

La barre des 50'000 contaminations a été franchie au cours du week-end. Entre vendredi à 8h et lundi à 8h, 1095 nouveaux cas ont été enregistrés. 27'633 tests ayant été effectués durant ce laps de temps, le taux de résultats positifs atteint 3,96%. Lors du bilan publié vendredi dernier, ce taux atteignait 3,48%. Cinq personnes de plus sont décédées. Le total des victimes de l'épidémie se monte désormais à 1770.

14'000 personnes en quarantaine

Sur les 14 derniers jours, 123 malades ont été hospitalisés, soit près de 9 par jour en moyenne. Le nombre de personnes en isolement se monte lui à 2380. Des mesures de quarantaine touchent désormais 13'833 personnes: 6102 en raison d'un contact avec un cas positif, et 7731 en raison de leur retour depuis un pays à risque.

Depuis ce week-end, l'OFSP ne publie plus son bilan quotidien des nouveaux cas le samedi et le dimanche, raison pour laquelle les chiffres annoncés lundi incluent trois journées au lieu d'une.

La Suisse romande la plus touchée

Les quatre cantons ayant enregistré le plus de contaminations au cours des 14 derniers jours, proportionnellement à leur population, sont tous situés en Suisse romande. C'est Vaud qui enregistre assez nettement le plus de cas (213 pour 100'000 habitants en 14 jours), devant Fribourg (133), Genève (126) et Neuchâtel (63).

Zurich (60) complète la liste des cantons ayant atteint la barre des 60 cas pour 100'000 habitants, synonyme de classement en zone à risque élevé d'infection selon la définition choisie par la Suisse.

Le bilan du lundi 21 septembre [OFSP]

12h30

Un humoriste alémanique crée la polémique

Zurich accueillait samedi une manifestation des sceptiques du coronavirus, à laquelle était invité le comique suisse alémanique Marco Rima.  L'humoriste réputé s'est laissé emporter dans son rôle d'orateur. "La vie est pleine de risques. On peut mourir du virus, mais très peu en mourront... Personne ne va mourir du coronavirus en Suisse dans les prochains mois", a scandé Marco Rima à la foule.

Les applaudissements fusent sur la Turbinenplatz. Mais avec cette déclaration choc, le comique de Zoug s'est mis lui-même sur la touche. Pas loin de 1500 commentaires sur son compte facebook lui font ensuite remarquer qu'il a dépassé les bornes. Devant cette évidence, Marco Rima s'excuse officiellement. Son excuse? Dans le feu de l'action, il aurait sauté une ligne de son discours et se serait mélangé les pinceaux. "C'est bien sûr totalement débile de dire ça" déclare-t-il officiellement aujourd'hui "C'est une erreur".

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Marco Rima lors de la manifestation contre les mesures de protection contre le coronavirus. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
L’humoriste Marco Rima s’excuse pour ses propos lors de la manifestation contre les mesures de protection contre le coro / Le 12h30 / 1 min. / le 21 septembre 2020

12h00

Sorties culturelles: un tiers des Suisses attend la fin du Covid

Un tiers de la population préfère attendre que la crise du coronavirus soit complètement terminée avant de reprendre les sorties culturelles, selon une enquête mandatée par la Confédération et les cantons. Début juin, seuls un quart des Suisses étaient de cet avis.

La volonté de reprendre ces sorties a diminué et le public se montre "plus réticent", note dans un communiqué mardi l'Office fédéral de la culture (OFC). Avec la Conférence des délégués cantonaux aux affaires culturelles (CDAC), elle avait mandaté l'agence "L'Oeil du Public" pour ces deux études réalisées sur la base d'échantillons représentatifs de la population, menées début juin et fin août.

Il y a presque quatre mois, 24% des personnes interrogées se disaient prêtes à visiter des institutions et à participer à des manifestations culturelles "sans crainte particulière". A la fin du mois dernier, cette proportion est tombée à 18%, souligne l'OFC.

Par ailleurs, 42% des sondés ne pensent pas reprendre les visites culturelles avant 2021. Lors de la première enquête, ce chiffre n'était que de 22%.

Soutien au masque

Les réponses varient également en fonction du type d'offre: alors que 36% des personnes interrogées n'ont pas l'intention de visiter un musée ou une exposition avant 2021, 43% d'entre elles ne sont pas prêtes à retourner "voir un spectacle (concert, théâtre, opéra, danse, cirque, etc.)".

Les mesures sanitaires sur les lieux culturels sont quant à elles davantage soutenues qu'au début du mois de juin. Alors que seuls 36% de la population étaient favorables au port obligatoire du masque dans les lieux clos avant l'été, le chiffre monte désormais à 65%.

De même pour l'acceptation de l'enregistrement des spectateurs sur une liste de présence, qui a connu "une augmentation significative", passant de 25 à 43%. A noter également que ces mesures rencontrent une plus grande approbation parmi la génération plus âgée, même si elles suscitent un écho favorable chez les jeunes.

11h00

Les suppressions d'emplois se multiplient en Suisse

La pandémie de coronavirus a fait vaciller des pans entiers de l'économie suisse. Alors que de nombreuses sociétés recourent au chômage partiel, d'autres ont dû se résoudre à réduire leur effectif. Pour l'heure, les annonces de suppressions d'emplois concernent près de 6000 postes.

Non exhaustif, le décompte réalisé par AWP ne représente que la pointe de l'iceberg, celui-ci ne recensant que les suppressions d'emplois annoncées et chiffrées par les entreprises et faisant donc l'impasse sur les postes ayant été biffés sans aucune annonce. De plus, leur nombre effectif se révèle souvent différent de celui annoncé, à la faveur des procédures de consultations.

Certaines sociétés ont aussi fait part de leur intention de réduire la voilure sans toutefois préciser l'ampleur des coupes. Dans le secteur du transport aérien, fortement touché par les restrictions de voyages, le spécialiste de la maintenance aéronautique SR Technics a fait les gros titres avec la suppression possible de 500 postes, dont 400 sur les 1400 qu'il compte à l'aéroport de Zurich.

10h00

Le boom des vacances à l'alpage

Certains Suisses ont choisi de passer leurs vacances à l’alpage cet été. La formule proposée par Caritas-Montagnards a connu un franc succès cette année, puisque de nombreux vacanciers sont restés au pays, coronavirus oblige.

L’association qui vient en aide aux paysans de montagne propose de venir une ou deux semaines dans une famille qui tient un alpage pour les aider à faire les foins, traire les vaches ou encore planter les clôtures.

L’estivage est une charge de travail supplémentaire importante pour de nombreux paysans qui n’ont pas forcément les moyens d’embaucher de la main d’œuvre et profitent donc de cette offre.

>> Ecouter le reportage d'Ici La Suisse :

Une aide de Caritas aux paysans de montagne. [Keystone - Caritas Suisse/Niels Herrmann]Keystone - Caritas Suisse/Niels Herrmann
Ici la Suisse - Les vacances à l'alpage ont remporté un franc succès cet été / Ici la Suisse / 5 min. / le 21 septembre 2020

09h00

La livraison à domicile, grande gagnante de la crise

La branche numérique est la grande gagnante de la crise du coronavirus, notamment dans le secteur culinaire. Confinés, les Suisses ont en effet beaucoup cuisiné, mais ils se sont aussi très souvent fait livrer leurs repas à domicile. L'entreprise suisse Eat.ch a ainsi déjà presque doublé son chiffre d'affaires annuel.

Eat.ch, Smood, UberEat, les acteurs de la livraison de repas à domicile n'ont en effet pas chômé durant le semi-confinement et ont réalisé de très bonnes affaires. Interrogé par le Sonntagsblick, le PDG Dominic Millioud donne une idée de l'opportunité que la crise a été pour le secteur: selon lui, grâce à la pandémie, son entreprise a gagné une année et demi sur sa stratégie de croissance.

Ces résultats contrastent durement avec ceux de la restauration. Selon GastroSuisse, la branche a perdu jusqu'à 66% de son chiffre d'affaires. Et les perspectives sont plus qu'incertaines.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Les services de livraison de repas comme UberEats bouleversent le milieu de la restauration. [Sputnik/AFP - Natalia Seliverstova]Sputnik/AFP - Natalia Seliverstova
La livraison de repas à domicile est l'une des grandes gagnantes de la crise du Covid-19 / La Matinale / 1 min. / le 21 septembre 2020

08h15

Des détectives privés pour traquer les abus dans le chômage partiel

Le Conseil fédéral veut utiliser des détectives privés pour traquer les abus dans le chômage partiel, mis en place pour faire face à la crise liée au coronavirus. Plus de 8% des employés en Suisse sont encore concernés par une réduction de l'horaire de travail.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) recherche des entreprises privées pour s'acquitter de la tâche. Il leur laisse de larges prérogatives, indique la SonntagsZeitung. Les détectives privés sont ainsi autorisés à effectuer des "inspections sur place" dans les entreprises, est-il écrit dans les documents d'appel d'offres.

Un volume atteignant 5 milliards

Le volume des indemnisations pour chômage partiel atteignait près de 5 milliards de francs à la mi-juillet. Entre mi-juin et mi-juillet, le montant moyen versé chaque jour par les caisses de chômage s’élevait à 70 millions. Un total de 134 infractions ont été signalées sur la plateforme de whistlebolowing depuis le début de la période Covid-19. Nonante-deux venaient d'entreprises ayant reçu des indemnités d’un montant supérieur à 40 millions de francs, indiquait le Contrôle fédéral des finances (CDF) le 1er septembre.

Presque tous les signalements portent sur des taux d’occupation qui dépassent les taux déclarés pour le calcul de l’indemnisation en cas de réduction de l’horaire de travail. Les secteurs les plus touchés sont le commerce de gros et de détail, la vente et la réparation de véhicules à moteur et le domaine de la santé.

>> Lire aussi : Détectives privés recherchés pour traquer les abus dans le chômage partiel

07h30

Le taux de transmission du Covid trop haut pour une stabilisation des cas

Dix personnes infectées par le SRAS-CoV-2, en Suisse, transmettent la maladie à onze autres. C'est une de trop, estime le chef de la task force Covid-19 Martin Ackermann. Il considère toutefois que la stratégie adoptée face à la pandémie est bonne.

Dès que le taux de reproduction d'un virus ‒ soit le nombre de personnes infectées par un malade ‒ dépasse 1, sa propagation devient exponentielle. Autrement dit, avec une personne contaminée de moins, ce taux tomberait à 1,0 (contre 1,1 actuellement) et la situation deviendrait stable, a relevé dimanche Martin Ackermann dans le quotidien zurichois NZZ.

Le professeur de microbiologie de l'EPFZ ajoute qu'il croit que la stratégie des autorités va également fonctionner pour cet automne et pour cet hiver.

Martin Ackermann estime qu'une deuxième vague peut être évitée grâce à une stratégie basée sur des règles d'hygiène et de distanciation sociale, le port du masque, les tests et le traçage des personnes en contact avec des porteurs du virus.

>> Lire aussi : Le taux de transmission du Covid trop haut pour une stabilisation des cas

07h00

Pas de chiffres nationaux durant le week-end

Pour la première fois depuis que l'OFSP a commencé à annoncer, tous les jours vers 12h30, le nombre de nouveaux cas enregistrés lors des dernières 24 heures, le bilan national n'a pas été communiqué ce week-end. Dimanche à 13h30, seuls les cantons de Berne (+60 cas samedi, +50 cas dimanche), Bâle-ville (+2 cas samedi, +2 dimanche) et des Grisons (+5 cas samedi) ont transmis de nouveaux chiffres pour ce week-end.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé jeudi qu'il ne communiquera plus les chiffres de l’évolution de l’épidémie les samedis et dimanches. Les statistiques du week-end seront dorénavant publiées le lundi.

Vendredi, la Suisse avait enregistré 488 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en 24 heures. Quinze malades ont été hospitalisés et trois personnes sont décédées.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 13'993 tests conventionnels ont été transmis, a indiqué l'OFSP vendredi. Le taux de positivité s'élevait à 3,48%; il était jeudi de 3,36%.

06h30

Retour sur la journée de vendredi

Même s'il est en plein regain d'épidémie, le canton de Vaud a revu sa pratique en matière de mise en quarantaine, s'attirant les critiques de certains, notamment en Suisse alémanique. Invitée dans Forum, la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz a défendu la stratégie des autorités.

Face à l'augmentation des cas en Suisse, le comité directeur de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé recommande des mesures supplémentaires. Elle préconise notamment l'introduction ou l'élargissement du port du masque dans tous les commerces et les lieux publics fermés.

>> Retour sur la journée de vendredi : Sous le feu des critiques, le canton de Vaud assume sa stratégie

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus