Venus Khoury-Ghata [mercuredefrance.fr - Catherine Hélie]

Vénus Khoury-Ghata: "Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga"

Ici, lʹauteure reprend tout depuis le dernier instant. Le 31 août 1941, à Elabouga, quand Marina Tsvétaïéva, 49 ans, la corde au cou, pousse du pied le tabouret sur lequel elle est juchée. A partir de là, Vénus Khoury-Ghata zigzague dʹun bout à lʹautre de la vie de la poétesse russe en quête de clés. Splendeur et décadence. Gloire et oubli. Elle suit ses errances de Moscou, à Prague, en passant par Paris avant le funeste retour au pays. De mal en pis. Victime ballotée dans le chaos post révolutionnaire. Vénus donne à Marina du tu pour mieux sceller la parenté qui unit deux sœurs. Deux sœurs de poésie qui, à quelques décennies dʹécart, partagent la même nécessité. "Ecrire, ton seul bonheur?".

Par Marlène Métrailler
Lectures: Rita Gay
A lire: Vénus Khoury-Ghata: "Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga", Editions Mercure de France
Vénus Khoury-Ghata: "Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga"