Kodaly vers 1910 [ed. de l'Aire]

Il y a 50 ans, mourrait le compositeur hongrois Zoltán Kodály 1/2: Le chant de la terre

Jusqu'aux portes du 20è siècle, la seule évocation de la musique hongroise nous ramenait aux Danses de Brahms ou aux Rhapsodies de Liszt. Pourtant, ces rythmes tantôt langoureux, tantôt endiablés ne ressemblaient que de très loin à la musique pratiquée dans les campagnes.
Kodály, fils d'un chef de gare, eut l'occasion de connaître de nombreux lieux de la Grande Hongrie d'avant 1918, conscient de la richesse du patrimoine traditionnel, il entreprit dès la fin de ses études des récoltes de musiques populaires, souvent en compagnie de son ami Béla Bartók.
Cette musique devint le terreau principal d'un langage nouveau qui, notamment par l'emploi du pentatonisme, se glissa entre postromantisme germanique, impressionnisme français et dodécaphonisme viennois.
Lorsqu'on demanda un jour à Kodály pourquoi il ne composait pas sur douze notes, il répondit avec malice: "Avec cinq, j'ai déjà bien assez à faire!".
Il y a 50 ans, mourrait le compositeur hongrois Zoltán Kodály 1/2: Le chant de la terre