Alexandre Loye [Florence Grivel - rts.ch - Florence Grivel - rts.ch]

Alexandre Loye, peindre c'est la vie et réciproquement

Peindre, une nécessité, un besoin, un désir permanent. Passer sa vie à peindre, parce que "ça en vaut la peine" dit l'artiste d'origine valaisanne Alexandre Loye, qui vit à Lausanne depuis une trentaine d'années. Grandir dans un tout petit village valaisan auprès d'un père artiste, Pierre Loye, et d'une mère au tempérament créatif. Voilà qui donne le ton à une enfance assez solitaire. Inscrit aux Beaux-Arts de Genève (c'est ainsi que se nommait encore la future Head), il fait ses gammes à sa manière, lui qui a déjà des années de pratique de dessin et de peinture. Il fait le choix de vivre de la peinture, assumant un mode de vie à la fois précaire et libre. Il chemine, travaillant à une œuvre enfin davantage montrée au public. Comme cette importante exposition présentée au Manoir de Martigny il y a une année, événement assorti d'une monographie publiée chez Art&fiction qui permet au lecteur.trice d'entrer en peinture en compagnie de Loye.

3/5: Apprendre?
Dès le collège terminé, Alexandre Loye monte à Lausanne où il vit en communauté, peint tous les jours et sait qu'il fera de la peinture sa vie. Il entre aux Beaux-Arts de Genève et y apprend ou désapprend quantité de choses qui vont nourrir son travail. Plus passionné de philosophie que de critique ou d'histoire de l'art, il suit assidûment les cours prodigués à l'école. Il apprend de plus en plus à regarder.
Alexandre Loye, peindre c'est la vie et réciproquement