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Centrafrique, la spirale de la haine interreligieuse

24 septembre 2013: de jeunes hommes se prétendant membres des milices anti-balaka posent dans la rue centrale de Njoh. [Michaël Zumstein - Agence Vu]
24 septembre 2013: de jeunes hommes se prétendant membres des milices anti-balaka posent dans la rue centrale de Njoh. [Michaël Zumstein - Agence Vu]
Les conflits interreligieux en Centrafrique ont déjà coûté la vie à plus de 2’000 personnes, provoquant un million de déplacés à majorité musulmane dans ce pays à 80% chrétiens.

Les violences des affrontements qui opposent les ex-miliciens musulmans de la «Séléka» aux «anti-balakas» chrétiens, gagne l’ensemble de la population. Le coup d’Etat de 2013 qui amena la «Séléka» au pouvoir, a exacerbé les haines intercommunautaires. Ce pays où plus rien ne fonctionne, glisse-t-il progressivement vers l’épuration ethnique? Pourquoi les religions cristallisent-elles les conflits politiques, économiques et sociaux?

Aline Bachofner reçoit Jean-Louis Arcand, professeur d’économie à l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID), et le photographe Michaël Zumstein qui vient de recevoir le prix d’excellence au «Pictures Of the Year» (POY) pour ses reportages en Centrafrique.

Jeune et croque-mort

Ils n’ont pas 30 ans et ils ont choisi de travailler dans les pompes funèbres. Côtoyer la mort au quotidien est-ce une manière de l’apprivoiser? Ce métier change-t-il leur rapport à la mort ou à la vie?

Un portrait croisé réalisé par Murielle Landry.

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