Au début des années 70, Pierre-André Pouly avait 20 ans et investissait avec 3 camarades d'études une ferme de Bioley-Orjulaz, dans le Gros-de-Vaud, pour y vivre à l'ancienne, avec chèvres et potager.
Pour moi, mai 68 ça a été un choc social qui a vraiment remis en question les valeurs qui étaient bien ancrées dans notre société bourgeoise de l'époque
Pierre-André Pouly, s'est alors engagé dans un mode de vie communautaire. La jeunesse de l’époque ressentait la nécessité d’une transition vers un autre style de société avec notamment une remise en question du modèle de la famille traditionnelle.
Paradoxalement, cette révolution s’accompagnait d’un besoin d’un retour à une vie simple, de redécouvrir de activités artisanales du passé comme le filage de la laine ou le tissage.
Les colocataires vivaient ainsi dans une forme d’autarcie : ils consommaient leurs légumes et le lait de leurs chèvres. Ils fabriquaient et vendaient aussi leurs fromages.
Lors de l'enregistrement de l'émission radio, Gregory Roth, un journaliste travaillant pour le portail catholique suisse "cath.ch" a réalisé un reportage vidéo sur le même thème.
Dans le contexte des mouvances de Mai 1968, des expériences similaires de vie communautaire ont été tentées durant cette période dans notre pays.
Sur les bords du Léman, non loin de Genève, deux jeunes couples issus de l’Eglise Protestante de Genève, témoignent devant les caméras de leur besoin de vivre un nouveau modèle de société par le biais de l’expérience de la vie communautaire.
A Cologny, ils ont créé une "maison ouverte" où les visiteurs et les locataires de passage sont les bienvenus.