Bien sûr, et fort heureusement pour l’industrie ! Sinon, s’il fallait n’utiliser que du diamant naturel pour scier, poncer, percer, abraser de nombreux matériaux, ces opérations coûteraient très cher !

Grosso modo, on produit annuellement environ 20 fois plus de diamants artificiels qu'on en extrait des entrailles de notre planète ; et ces diamants artificiels sont systématiquement meilleurs marchés que leurs équivalents naturels.

Pour produire du diamant, plusieurs techniques industrielles sont possibles ; les plus courantes nécessitent soit de soumettre du carbone élémentaire à des pressions très élevées (quelques dizaines de milliers d’atmosphères) et des températures très élevées (environ 1'400 °C), soit de faire croître des couches de diamant sous un vide partiel (un dixième d’atmosphère) en présence d’un plasma à haute température constitué de gaz méthane (la source de carbone) et de gaz dihydrogène.

L’humain maîtrise la production de diamants artificiels, à l’instar de la production naturelle dans les entrailles de la Terre sous très haute pression et très haute température, mais il est encore loin des records de la nature : Si on arrive à obtenir des diamants artificiels dont la masse peut exceptionnellement atteindre 1 à 2 grammes, le plus gros diamant naturel trouvé à ce jour pesait environ …600 grammes !