Oui, il existe encore des espaces terrestres qui ne sont pas ou très peu habités. On peut distinguer deux catégories : les espaces impropres aux activités humaines en raison de leur accès difficile ou de leurs conditions climatiques extrêmes (jungles denses et îles isolées, zones arides, arctiques ou de hautes montagnes), et les espaces protégés par les législations nationales ou des traités internationaux (comme les diverses réserves naturelles et le continent antarctique).

Cependant, les espaces libres de toute activité humaine tendent à se réduire : les hausses du prix des matières premières et le progrès technique font qu’il devient parfois rentable d’exploiter les ressources présentes dans des zones auparavant inhabitées. Et lorsqu’il s’agit d’espaces protégés, la tentation est grande de modifier ou de contourner les lois destinées à préserver la faune et la flore des dégâts causés par cette exploitation et l’afflux de nouvelles populations.