En effet, l’arbre a besoin des animaux pour sa survie. Un exemple peut être la destruction par les animaux des espèces invasives qui conduisent à un développement ralenti de l’arbre. Plus précisément, il est connu que les fourmis empêchent l'invasion de l’arbre par les lianes, en détruisant les plantules de lianes.

Il est important de noter que, à l’échelle de l’arbre, sa survie dépend de la survie de l’espèce en général. Étant des espèces immobiles, ils ne peuvent pas se déplacer pour se reproduire ni pour coloniser de nouveaux milieux. Ils dépendent alors des animaux ainsi que de l’environnement (comme le vent) pour permettre sa propagation.

Un des exemples les plus connus est celui de l’interaction entre pollinisateurs (oiseaux, chauve-souris, insectes) et arbres, permettant la fécondation. Il faut savoir tout d’abord que tous les arbres possèdent au niveau de la fleur un organe mâle (les étamines produisant le pollen) et/ou femelle (l’ovaire).  Selon les espèces, ces deux organes sexuels peuvent se trouver sur une même ou différente fleur. Pour que la fécondation ait lieu et qu’il y ait formation du fruit, le pollen produit de l’organe mâle doit rencontrer l’organe femelle. Les insectes, ainsi que les oiseaux, en se nourrissant du nectar de la fleur, jouent donc un rôle important en tant que pollinisateurs, pour le transport des grains de pollen d’une fleur à une autre.

De plus, la consommation de fruits par les animaux permet le transport des graines loin du pied de l’arbre et favorise donc la propagation de l’espèce dans de nouveaux milieux. Cette dissémination va, d’autre part, augmenter la probabilité qu’une des graines transportées trouve un environnement avec un microclimat adapté pour sa germination et son développement.