Eh non, malheureusement. Même si la trithérapie et les tests de charge virale existent depuis 1996, ON NE GUÉRIT TOUJOURS PAS DU SIDA. La trithérapie permet de "mieux vivre" avec le virus. Par contre, le Sida, ça s'évite: en METTANT DES CAPOTES.

D'une manière générale, il est bien connu que de nombreux médicaments sont obtenus depuis longtemps à partir de plantes. Les recherches de nouveaux médicaments sont généralement réalisées dans des laboratoires pharmaceutiques en vue d'un dépôt de brevet.

En cas de succès, c'est-à-dire d'invention d'un médicament utilisable, la commercialisation permet au laboratoire de récupérer les frais de recherche engagés, qui sont généralement très élevés, de l'ordre de la centaine de millions de francs ou davantage, et de réaliser un bénéfice.

On est donc dans une logique classique de secret industriel, qui est la même que pour tous les nouveaux produits (smartphones, voitures, machines, etc). Pour cette raison, tant qu'un brevet n'est pas déposé, les développements se font dans une ambiance confidentielle, voire absolument secrète.

Donc, pour répondre spécifiquement à votre question, à l'heure actuelle, il n'est pas exclu qu'un nouveau médicament anti-SIDA, extrait du coco-fesse, soit en cours de développement dans un laboratoire quelque part dans le monde, mais rien n'a été rendu public à ce sujet pour le moment.

Concernant l'effet du cannabis sur la maladie de Parkinson, il ne s'agit pas pour le moment d'un traitement reconnu. Des effets bénéfiques ont été postulés, mais les avis positifs viennent surtout des milieux favorables à la dépénalisation du cannabis.

Du point de vue médical, le seul moyen de savoir si un traitement donné est valable contre une maladie donnée, est de réaliser ce que l'on appelle une étude randomisée en double aveugle. Un tel protocole est relativement lourd à mettre en place, il demande du temps, de l'argent et surtout un nombre suffisant de malades disposés à participer.

Mais comme la maladie de Parkinson touche un grand nombre de personnes à travers le monde, nul doute que si des éléments préliminaires suffisamment convaincants apparaissaient en faveur d'un traitement basé sur le cannabis, ces études seraient rapidement réalisées. On saurait alors ce qu'il en est exactement.