Un kyste peut avoir différentes causes, peut être absolument anodin ou au contraire révéler une maladie et les conséquences sont donc très différentes d’une situation à l’autre. Le mot « kyste » est utilisé pour décrire une cavité généralement remplie de liquide et entourée par une membrane. Les kystes peuvent se retrouver dans n’importe quel organe du corps et peuvent avoir différentes causes. Une infection peut provoquer des kystes qui contiennent des parasites ou du pus (on parle alors d’ « abcès »). Certaines maladies peuvent provoquer des changements de la structure des organes et s’accompagner de la formation de kystes, comme dans certaines maladies des reins (« polykystoses »). Le centre de certains types de tumeurs cancéreuses peut aussi se nécroser ce qui forme une cavité, donc un kyste. En ce qui concerne le cerveau, le liquide céphalo-rachidien qui entoure le cerveau peut aussi former des « poches » séparées par des cloisons formées par la couche des méninges qu’on appelle arachnoïde. On parle alors de « kyste arachnoïdien ». Ces kystes sont généralement sans aucune gravité et sans conséquence mais nécessitent rarement une opération. Des examens d’imagerie (IRM, scanner) et l’avis d’un neurologue ou d’un neurochirurgien permettent d’identifier la nature d’un kyste dans le cerveau. On peut alors déterminer la nécessité d’un traitement ou de répéter les examens à certains intervalles pour vérifier que la situation n’évolue pas.