C'est une croyance populaire que "pleurer" aide à soulager le stress dû à l'anxiété, à la dépression ou aux difficultés rencontrées au travail. Par contre, il a été prouvé que "pleurer" a des effets calmants, tels que le ralentissement de la respiration et la libération d'endorphines, qui sont des hormones qui stabilisent l'humeur (https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1111/j.1467-8721.2008.00614.x).

Cependant, certaines études montrent que pleurer peut aussi exacerber le stress, ce dernier pouvant se manifester par des douleurs abdominales et thoraciques, essoufflement, vertiges et tensions musculaires. Ces symptômes sont dus à l’activation d’une zone du cerveau (appelée cortex cingulaire antérieur dorsale) qui influence l’activité du nerf vague relié au cou, à la poitrine et à l’abdomen.

Curieusement, les hommes et les femmes réagissent différemment au stress. Les femmes pleurent plus fréquemment et plus intensément, tandis que les hommes décriront avoir plus souvent des symptômes physiques.

Toutefois, aucune relation scientifique n’a jamais été établie entre l’incapacité de pleurer (ou les pleurs) et la douleur thoracique.

Dans tous les cas, les douleurs thoraciques persistantes nécessitent une évaluation par le médecin car la cause attribuée à la douleur peut avoir une autre explication médicale.