Tout d’abord, il faut préciser que le corps d’un inconnu ne peut être identifié que sur la base d’une information provenant d’un registre contenant des éléments utiles à l’identification. Il peut s’agir, comme dans votre exemple, d’un registre de profils ADN ou d’empreintes digitales, par exemple. Or, seulement une petite partie de la population générale est représentée dans ces registres. Dans la plus grande majorité des cas, une identification sera possible seulement à partir d’une identité présumée. Si l’identité présumée est celle d’un individu sans parents ni enfants, l’on pourra vérifier si d’autres parents existent (fratrie par exemple). Si cela ne devait pas être le cas, il serait encore possible de vérifier si de la documentation médicale existe au nom de la personne présumée, qui contiendrait des informations utiles à l’identification du corps. D’anciennes investigations radiologiques (des images d’anciens travaux dentaires, par exemple), des implants ou des prothèses (avec leur identifiant) ou encore d’anciennes biopsies médicales (desquelles de l’ADN pourrait encore être extrait) sont souvent des sources précieuses pour donner une identité à un défunt.