En effet, les Romains ont développé des infrastructures importantes pour améliorer la santé de la population. Ils possèdent des égouts, des aqueducs pour transporter l’eau potable, des bains publics. Par la suite, au Moyen-Âge, la préoccupation principale devient la sécurité des villes ; on construit des fortifications et on se soucie de lever et d’entretenir des armées, laissant l’hygiène au second plan. C’est ce que nous apprend l’historien français Jean-Pierre Leguay dans son livre « La pollution au Moyen-âge » (1999, éditions Gisserot Histoire). Il indique que la rue sert de poubelle à toutes sortes de déchets qui génèrent beaucoup de pollution : excréments humains et animaux, rejet des abattoirs, des poissonneries et autres artisans. Le manque d’hygiène à cette période est aussi ancré dans les mentalités, la crasse étant considérée comme une protection contre les infections ! Petit à petit, les épidémies de peste et les mauvaises odeurs permanentes incitent les autorités à prendre des mesures pour améliorer l’hygiène dans les villes. Ainsi vers le XIVe et XVe siècle, les égouts, canalisations et fontaines d’eau potable se développent et on retrouve alors les inventions de l’Antiquité.

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