Les plus vieux peignes en bois datent de la période néolithique, vers 4000 av. J.-C. mais ils ont sans doute existé bien avant. En effet, certaines statuettes du Paléolithique montrent des coiffures complexes qui supposent l’utilisation de peignes ou en tout cas un grand soin à la chevelure. Le bois se conservant seulement dans des milieux humides dans certaines conditions, on les retrouve essentiellement dans les villages lacustres de la période néolithique, en Suisse par exemple. Les exemplaires en bois sont soit en bois massif –souvent en buis - ou en tiges de bois ligaturées. Ils servent au tissage pour serrer les fils, à décorer des poteries, à l’entretien de la chevelure ou pour les fixer. On trouve également plusieurs exemplaires en os. Certains peignes à dents plus allongées étaient utilisés dans le tissage comme peigne à carder, afin de débarrasser les fibres végétales des parties ligneuses (dures) avant de les filer. Ils sont formés de pointes provenant de côtes de bœufs ou de cerfs.