Toutes les études sur la langue égyptienne depuis le déchiffrement de Jean-François Champollion en 1822 n’ont fait qu’approfondir les découvertes du génie français. À part quelques points de détails sur lesquels les égyptologues bataillent encore parfois, J.-F. Champollion a réussi à poser toutes les bases des principes de la langue égyptienne avant sa mort. Il faut rappeler qu’il s’est largement fondé sur la langue copte, qui descend de l’ancien égyptien. Les égyptologues ont depuis précisé certains acquis et ont surtout avancé dans les recherches sur l’évolution de la langue égyptienne à travers les 3000 ans de son histoire. Plusieurs phases peuvent en effet être restituées, avec des changements grammaticaux parfois conséquents. Les recherches sur la langue égyptienne continuent à être menées à ce jour et notre compréhension de la grammaire égyptienne s’améliore continuellement, mais tous les textes de la civilisation égyptienne peuvent être lus et compris dans leur essentiel, depuis le déchiffrement déjà. Et cela ne s’invente pas.

Pour en savoir plus sur les hiéroglyphes, voir:

Claude Obsomer, Égyptien hiéroglyphique. Grammaire pratique du Moyen-empire, Éditions Safran, 2009.

Jean Winand, Les Hiéroglyphes égyptiens. Collection Que sais-je?, Puf, 2013.