"L'égalité féminine repose sur le principe fondamental de l'égalité entre tous les êtres humains", voilà la définition qu'en fait le Dictionnaire historique de la Suisse. L'égalité féminine implique l'amélioration du statut juridique de la femme, tant au niveau de la citoyenneté, du droit de vote, des dispositions constitutionnelles, du droit civil, du droit du travail que de la législation sociale.
"Mais elle doit aussi tenir compte de la situation pratique des femmes et des filles dans la famille, dans l'éducation, la formation, la vie professionnelle et politique, car l'égalité de droit formelle ne garantit pas automatiquement l'égalité de fait."
Or en Suisse, au XXIe siècle, les femmes restent défavorisées dans de nombreux domaines bien que formellement, l'égalité entre les femmes et les hommes soit atteinte.
Les femmes restent en effet sous-représentées à tous les échelons des institutions politiques. Il en est de même dans l'enseignement supérieur, les fonctions dirigeantes des administrations et des entreprises.
De plus, elles sont rarement rémunérées comme les hommes. Et les plaintes pour inégalités salariales n'aboutissent pas forcément.
Par ailleurs, concilier éducation des enfants et travail professionnel ou activité politique reste problématique pour de nombreuses femmes.
RTS Découverte