Les échos de Vacarme
Tunnels routier et ferroviaire du Gothard, contournement autoroutier de Morges, extension de l'aéroport de Genève, nouvelle Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin…
Les grands chantiers du transport en Suisse et en Europe sont nombreux. Ils sont censés répondre à une demande croissante de mobilité des marchandises et des personnes: "En route comme chez soi" affirme par exemple un slogan des CFF. Pour les Nations Unies, la mobilité serait "un moteur du développement humain".
Mais est-ce si sûr? Pourquoi et dans quel but réaliser de telles infrastructures? À qui profitent-elles? Quel est le sens de ces projets colossaux – nécessitant des prouesses techniques indéniables – mais qui se chiffrent en milliards et dont les conséquences environnementales sont le plus souvent minorées?
Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:
Pierre Dessemontet, Docteur en géographie économique. Collaborateur scientifique auprès de la Communauté d’études pour l’aménagement du territoire (CEAT) de l’EPFL.
Gillaume Courty, Professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2 et chercheur au CNRS.
Les grands chantiers du transport en Suisse et en Europe sont nombreux. Ils sont censés répondre à une demande croissante de mobilité des marchandises et des personnes: "En route comme chez soi" affirme par exemple un slogan des CFF. Pour les Nations Unies, la mobilité serait "un moteur du développement humain".
Mais est-ce si sûr? Pourquoi et dans quel but réaliser de telles infrastructures? À qui profitent-elles? Quel est le sens de ces projets colossaux – nécessitant des prouesses techniques indéniables – mais qui se chiffrent en milliards et dont les conséquences environnementales sont le plus souvent minorées?
Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:
Pierre Dessemontet, Docteur en géographie économique. Collaborateur scientifique auprès de la Communauté d’études pour l’aménagement du territoire (CEAT) de l’EPFL.
Gillaume Courty, Professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2 et chercheur au CNRS.