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Mais pourquoi Angela Merkel s'entête-t-elle autant? Malgré la hausse continue des taux d'intérêt sur les obligations de certains pays européens et la crise qui s'amplifie, la chancelière allemande ne dévie pas d'un iota de sa position: la Banque centrale européenne ne doit pas intervenir massivement sur le marché de la dette, dit-elle. Pas question que la BCE devienne le créancier de dernier recours, si les pays de la zone euro ne renforcent pas leur discipline budgétaire. La fermeté d'Angela Merkel mène-t-elle à l'éclatement de la zone euro? Interview de Christian Stoffaes, professeur d'économie internationale à Paris 2 et président du Conseil d'analyse économique franco-allemand.