Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Reportage découverte: une jungle à ZurichCʹest dans la jungle que nous allons retrouver maintenant Mary Vakaridis. Enfin, plus précisément, au zoo de Zurich. Et là, il y a une immense serre qui abrite une portion de forêt semblable à celles que lʹon trouve à Madagascar. Cet endroit sʹappelle la halle Masoala. On y trouve une quantité de plantes et dʹanimaux typiques cet écosystème. Il y a des lémuriens, des caméléons et des roussettes, ces animaux qui ressemblent à de grandes chauves-souris. Lʹobjectif est de faire pousser et prospérer des plantes qui sont souvent en disparition dans leur milieu dʹorigine, à Madagascar. Lʹhomme qui veille sur ce fabuleux projet sʹappelle David Bauert. Cʹest lui qui sera notre guide pour cette visite.
- François Turrian: les sons du vivant 5/7 : lʹéco-acoustiqueLʹéco-acoustique est une nouvelle branche de la bioacoustique. Il sʹagit dʹune étude sonore de lʹenvironnement qui, grâce à des petits enregistreurs placés dans différents milieux, permet aux chercheurs dʹétudier lʹétat de lʹenvironnement. Quelques exemples avec un chœur de cigales et de guêpiers, puis des ambiances sonores de la forêt du Risoux. Ce sont deux milieux très différents en richesse et en nombres de sons.
- Question de développement: de lʹimportance des porte-greffes sur les fruitiersCultivant à lʹorigine de façon empirique les arbres fruitiers par semis de variétés locales, les anciens se sont rapidement aperçus quʹil était nécessaire de multiplier par voie végétative (le greffage sur un autre individu appelé parfois sujet) les variétés qui leur paraissaient intéressantes, sʹils voulaient reproduire fidèlement leurs principales caractéristiques : la notion de porte-greffe était née. Jean-Pierre Masclet nous en dit plus.
- Daniel Cherix: des moustiques en plein hiver ?Certains moustiques de chez nous ne dorment pas ! Comment ça se fait quʹon ne les sente pas nous piquer ? La piqure est indolore. Pour expliquer ce phénomène des entomologistes hollandais spécialisés dans lʹair, des aéro-entomologistes, ont fait des recherches. Grâce à des caméras qui filment 125'000 images par secondes, ces chercheurs ont observé que le moustique, 30 millisecondes avant lʹenvol, commence à battre des ailes, puis se soulève de notre corps très délicatement. Voilà pourquoi le moustique peut sʹenvoler sans quʹon ne le sente et quʹon ne puisse lʹécraser.