Ludivine Ribeiro "Ma mère en toutes choses"

" Les objets, pour qui on a si peu de considération, possèdent des pouvoirs insoupçonnés. Leur existence, souvent plus longue que la nôtre, est fantasque et plurielle, gorgée de souvenirs superposés. Je pense quʹelle le savait, quand dans une brocante elle adoptait un service à thé, un petit tableau assez mal peint ou un drap brodé, quʹil y avait là une tendresse, une pensée émue pour cette vie déjà oubliée, et lʹidée peut-être dʹun futur où cette tendresse lui serait retournée. "
À travers les choses ayant appartenu à sa mère, Ludivine Ribeiro recrée le fil de son existence, entremêlée à dʹautres plus lointaines.
Cʹest lʹart du deuil réinventé, et lʹéloge du sentiment maternel, puissant et singulier.
" Ma mère en toutes choses " aux Editions Arléa
Ludivine Ribeiro est lʹinvitée dʹAnne Laure Gannac

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Le Kunstmuseum de Bern consacre à lʹartiste suisse Markus Raetz, décédé en 2020, sa première rétrospective posthume. Lʹexposition se penche sur ses travaux et mobiles tridimensionnels dont certains sont présentés ici pour la première fois à un large public. Stephan Kunz, curateur de lʹexposition et Monika Raetz sont au micro de Florence Grivel.
MARKUS RAETZ. OUI NON SI NO YES NO, Kunstmuseum, Berne, jusquʹau 25 février 2024.

Oui selon lʹauteure Christine Angot fustigeant sur France Inter le spectacle " Boa Noite Cinderela " de Carolina Bianchi, programmé il y a peu au Festival de la Bâtie à Genève. Thierry Sartoretti est plus nuancé.

La cinéaste sulfureuse de " Romance X ", " A ma sœur " ou " 36 fillette ", raconte ici lʹhistoire dʹAnne, une avocate quadragénaire spécialisée dans les violences faites aux mineurs. Elle est mariée, mère de deux jeunes filles. Quand son beau-fils sʹinstalle chez eux, Anne sʹabandonne à une brève passion charnelle avec lʹadolescent de 17 ans. Le résultat pose un regard complexe sur la question du consentement, de la domination et du désir, emmené par lʹactrice Léa Drucker, qui parle dʹun tournage exigeant au micro de Rafael Wolf.