Numéro d'équilibre du cirque chinois. Dans l'Empire du Milieu, la tradition du cirque remonte à la dynastie Qin (221-207 av. J.-C.). Au même titre que celles de l'Opéra de Pékin, les tournées du Cirque de Pékin sont devenues, avec le temps, un des outils du soft power de la République populaire de Chine. [Craig Nagy - wikipedia]

Chine-Suisse: entre influence, méfiance et surveillance (2/5)

Au lendemain de la reconnaissance de la République populaire de Chine par Berne en 1950, plusieurs associations pro-chinoises dites d’"amitié" ont fleuri en Suisse. Celles-ci organisaient des tournées de l’opéra de Pékin mais aussi des expositions de photos, d’artisanat sous l’œil méfiant des services de renseignement helvétiques. La Suisse officielle était, quant à elle, réticente à développer des relations culturelles avec la Chine. Il a fallu attendre la mort de Mao pour qu’elle s’y intéresse de plus près, avec beaucoup de difficultés et quelques maladresses.
Cyril Cordoba, historien et maître assistant à l’Université de Fribourg est au micro de Laurent Huguenin-Elie. Il est l’auteur de "Au-delà du rideau de bambou - Relations culturelles et amitiés politiques sino-suisses (1949-1989)" (Editions Alphil, 2020).

Photo: numéro d'équilibre du cirque chinois. Dans l'Empire du Milieu, la tradition du cirque remonte à la dynastie Qin (221-207 av. J.-C.). Au même titre que celles de l'Opéra de Pékin, les tournées du Cirque de Pékin sont devenues, avec le temps, un des outils du soft power de la République populaire de Chine. (© Craig Nagy / wikipedia)
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