CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL, HENRI VERNEUIL, 1964. [AFP - LIMOT / Collection ChristopheL]

Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil, 1964

Cent mille dollars au soleil cʹest un western à la française dans un décor de désert marocain.
En 1964, Henri Verneuil, cinéaste adoré du public pour ses précédents films comme la Vache et le Prisonnier ou Mélodie en sous-sol, revient sur les écrans avec ce duel entre deux stars du cinéma français du moment : Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura, respectivement 31 et 45 ans.
Pour les accompagner, Henri Verneuil ajoute une palette de personnages croquignolets incarnés par Bernard Blier et Andréa Parisy.
Cent mille dollars au soleil, cʹest de la chaleur, du charisme, ahhhh Bebel, de lʹaction, de lʹaventure, de lʹhumour et des dialogues ciselés aux petits oignons par un Michel Audiard au mieux de sa forme.
Il nʹen faut pas plus pour faire un succès au cinéma.
Le film conquiert le public.
La critique, par contre, est un peu plus mitigée.
A lʹheure où un nouveau cinéma prend ses aises, le cinéma populaire sent des pieds.
Lʹintelligentzia du Festival de Cannes sʹagace de la venue de cette production popu en son sein.
Tout ça fait un joli scandale qui finalement rend service au film.
Allez, on met une casquette de la crème solaire et on fonce dans le Sahara sur la piste du tournage de 100 000 dollars au soleil.
Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil, 1964