Deux soeurs infirmières à Erlangen (nord de la Bavière) en 1936. Sur la plaque à l'entrée de l'édifice on peut voir le sigle du NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei), l'acronyme allemand du parti national-socialiste, ou parti nazi, ainsi que la mention "Amt für Volkswohlfart", qui était le nom du secours populaire national-socialiste.

Les enfants, cibles de guerre - Les enfances volées à l'Est (2/5)

Arrachés à leur famille, à leur pays, des milliers voire des centaines de milliers d’enfants ont été enlevés par le régime nazi et celles que l’on nommait les Braune Schwester, les sœurs brunes, dans les pays de l’Est, notamment en Pologne et en ex-Tchécoslovaquie.

Triés sur le volet selon leurs caractéristiques physiques, ces enfants blonds aux yeux bleus étaient intégrés de force dans des foyers du Lebensborn afin d’être germanisés et éduqués selon les valeurs du Troisième Reich.

Dans une trilogie publiée entre 2012 et 2019, l’écrivaine Sarah Cohen-Scali retrace le destin tragique de ces enfants des Lebensborn. Elle est l’invitée de Noémie Guignard.



Photo: deux soeurs infirmières à Erlangen (nord de la Bavière) en 1936. Sur la plaque à l'entrée de l'édifice on peut voir le sigle du NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei), l'acronyme allemand du parti national-socialiste, ou parti nazi, ainsi que la mention "Amt für Volkswohlfart", qui était le nom du secours populaire national-socialiste.
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