Une statue de la déesse hindoue Durga sur le point d'être immergée dans la rivière Yamuna lors du festival Durga Puja à New Delhi (Inde), le 11 octobre 2016. Un tribunal du nord de l'Inde a accordé les mêmes droits juridiques qu'à un humain au Gange et à la Yamuna. Dès lors, nuire à ces cours d'eau ou les polluer acquiert la même portée juridique que nuire à un individu. [AP Photo/Keystone - Altaf Qadri]

La planète en surchauffe (5/5)

En 2017, trois fleuves, en Inde et Nouvelle-Zélande, ont été reconnus comme des êtres vivants et dotés ainsi d’une personnalité juridique. Cette actualité soulève la question du statut juridique de l’eau sous ses différentes formes: eau douce, eau salée, cours d’eau, mers et océans. Alors quels en sont les enjeux et les conséquences? Dans quelle mesure les préoccupations environnementales conditionnent-elles ce nouveau statut?

Frédéric Pfyffer reçoit une spécialiste de la plateforme pour le droit international de l’eau douce, Mara Tignino, Maître d’enseignement et de recherche à la Faculté de droit de Genève, spécialiste juridique principale de la Plateforme pour le droit international de l'eau douce au sein du "Pôle eau Genève".

Photo: une statue de la déesse hindoue Durga sur le point d'être immergée dans la rivière Yamuna lors du festival Durga Puja à New Delhi (Inde), le 11 octobre 2016. Un tribunal du nord de l'Inde a accordé les mêmes droits juridiques qu'à un humain au Gange et à la Yamuna. Dès lors, nuire à ces cours d'eau ou les polluer acquiert la même portée juridique que nuire à un individu. (© Altaf Qadri/AP Photo/Keystone)
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