Des manifestants conservateurs sud-coréens brûlent le portrait du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi lors d'une manifestation marquant le 87e anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars contre la domination coloniale japonaise en 1919, près de l'ambassade du Japon à Séoul, Corée du Sud, mercredi 1er mars 2006. [EPA/Keystone - JEON HEON-KYUN]

La péninsule coréenne face aux traumatismes de l'Histoire (5/5)

Les relations entre la Corée du Sud et le Japon sont affectées par l’histoire douloureuse liée à la domination coloniale japonaise sur la péninsule coréenne de la première moitié du XXe siècle. On se souvient par exemple de la crise de 2001, consécutive à l’homologation d’un manuel d'histoire japonais révisionniste.
Malgré de récentes tentatives de rapprochement face notamment aux provocations de la Corée du Nord avec ses essais balistiques mais aussi aux ambitions de la Chine, les tensions entre Séoul et Tokyo font régulièrement surface. La question de la mémoire est centrale.
Laurent Huguenin-Elie s’entretient avec Samuel Guex, qui enseigne notamment l'histoire de la Corée à l'Université de Genève après des études en Chine, au Japon, et en Corée du Sud. Il est directeur du Master-Asie à la Faculté des lettres, Unité de japonais Ses recherches portent principalement sur les relations entre ces trois pays aux XIXe et XXe siècles.

Photo: des manifestants conservateurs sud-coréens brûlent le portrait du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi lors d'une manifestation marquant le 87e anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars contre la domination coloniale japonaise en 1919, près de l'ambassade du Japon à Séoul, Corée du Sud, mercredi 1er mars 2006. (© JEON HEON-KYUN/EPA/Keystone)
La péninsule coréenne face aux traumatismes de l'Histoire (5/5)