Des soldats nord-coréens surveillent la frontière alors que le ministre sud-coréen de l'Unification, Lee In-young visite la zone de sécurité commune (JSA) sur la zone démilitarisée (DMZ), le 16 septembre 2020. Cette zone minée (on estime le nombre de mines à 1 million) est surveillée par 700'000 soldats nord-coréens et 410'000 soldats sud-coréens aidés par la 2e division d’infanterie des États-Unis, avec qui la Corée du Sud a signé un pacte de sécurité. Il s'agit d'un des rares vestiges de la guerre froide, équivalent à l’ancien rideau de fer. [KOREA POOL/Keystone - Park Tae-Hyun]

La péninsule coréenne face aux traumatismes de l'Histoire (3/5)

On l’imagine figée et pourtant la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud est tout sauf classique car elle est toujours en construction. Aujourd’hui encore, cinq officiers suisses sont stationnés à Panmunjeom, sur cette ligne de démarcation et veillent au respect de l’armistice.

Laurent Huguenin-Elie s’entretient avec Valérie Gelézeau, géographe spécialiste de la Corée, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du Centre de recherche sur la Corée, au sein du laboratoire Chine, Corée, Japon.

Photo: soldats nord-coréens surveillant la frontière alors que le ministre sud-coréen de l'Unification, Lee In-young visite la zone de sécurité commune (JSA) sur la zone démilitarisée (DMZ), le 16 septembre 2020. Cette zone minée (on estime le nombre de mines à 1 million) est surveillée par 700'000 soldats nord-coréens et 410'000 soldats sud-coréens aidés par la 2e division d’infanterie des États-Unis, avec qui la Corée du Sud a signé un pacte de sécurité. Il s'agit d'un des rares vestiges de la guerre froide, équivalent à l’ancien rideau de fer. (© Park Tae-Hyun/KOREA POOL/Keystone)
La péninsule coréenne face aux traumatismes de l'Histoire (3/5)