Le 18 juin 1940, le général de Gaule lance sur les ondes de la BBC un appel à refuser l'armistice franco-allemand et à poursuivre le combat. La discipline est la force principale des armées, même lorsqu'on leur ordonne de désobéir.

L'obéissance en temps de guerre (3/5)

Aujourd’hui nous évoquons l’obéissance en temps de guerre. En août 1914, ils seront des millions de citoyens français à être appelés sous les drapeaux. Lors de cette mobilisation, le taux d'insoumission est minime, en tous les cas largement en-deçà des 15% prévus par l'état-major français.
Comment expliquer le succès de cet ordre de marche? Comment s’organisent les rapports d’autorité au sein des armées? Décryptage avec Emmanuel Saint-Fuscien, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale et auteur de "A vos ordres? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre", ainsi que de "Célestin Freinet, un pédagogue en guerre(s) 1914-1945". Il est également codirecteur du numéro 10 de la revue Sensibilités (Histoire, critique et sciences sociales) intitulé "La Guerre transmise".

Photo: le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance sur les ondes de la BBC un appel à refuser l'armistice franco-allemand et à poursuivre le combat. La discipline est la force principale des armées, même lorsqu'on leur donne l'ordre de désobéir.
L'obéissance en temps de guerre (3/5)