Matthieu Gafsou : dans lʹœil du flâneur 5/5
Flâner, se laisser guider par le regard, être happé par la beauté : pour le photographe Matthieu Gafsou, capter le monde, cʹest composer, en permanence, avec la réalité et le simulacre. "La photographie ne fait que mimer ce quʹelle capte, en donnant lʹapparence dʹêtre une représentation, fidèle", aime rappeler Matthieu Gafsou, dont le travail, basé sur une démarche documentaire, interroge les simulacres du réel.
Né en 1981, Matthieu Gafsou étudie à lʹUniversité de Lausanne lʹhistoire et esthétique du cinéma, la philosophie et la littérature avant dʹintégrer la formation supérieure en photographie à l'École des arts appliqués de Vevey. Des premières friches industrielles quʹil explore à Lausanne, aux constructions vides de présence humaine en Tunisie captées pour sa première série "Surfaces", Matthieu Gafsou suit lʹerrance comme méthode de travail, arpentant les territoires ici, dans les Alpes, et ailleurs, au Proche-Orient où il réalise la série "Terres Compromises". Après ces premières séries consacrées au territoire, ses travaux suivants, "Sacré", "Only God Can Judge Me", "H+", traquent les humains et leurs angoisses à travers lʹEglise catholique, la scène de la drogue lausannoise et le transhumanisme, avant de questionner, dans le projet "Vivants", notre relation au vivant à lʹheure de la crise environnementale et de lʹeffondrement de la biodiversité.
Né en 1981, Matthieu Gafsou étudie à lʹUniversité de Lausanne lʹhistoire et esthétique du cinéma, la philosophie et la littérature avant dʹintégrer la formation supérieure en photographie à l'École des arts appliqués de Vevey. Des premières friches industrielles quʹil explore à Lausanne, aux constructions vides de présence humaine en Tunisie captées pour sa première série "Surfaces", Matthieu Gafsou suit lʹerrance comme méthode de travail, arpentant les territoires ici, dans les Alpes, et ailleurs, au Proche-Orient où il réalise la série "Terres Compromises". Après ces premières séries consacrées au territoire, ses travaux suivants, "Sacré", "Only God Can Judge Me", "H+", traquent les humains et leurs angoisses à travers lʹEglise catholique, la scène de la drogue lausannoise et le transhumanisme, avant de questionner, dans le projet "Vivants", notre relation au vivant à lʹheure de la crise environnementale et de lʹeffondrement de la biodiversité.
Programme musical
- Antonin Dvorak Concerto pour piano et orchestre, en sol mineur: 1. Allegro agitato Carlos Kleiber, München Bayerisches Staatsorchester, Sviatoslav Richter / EMI
- Pavel Haas Quatuor à cordes, no 2. Des montagnes du singe: 3. La lune et moi (Largo e misterioso) Sabela Caridad García, Marek Zwiebel, Pavel Haas Quartet, Pavel Nikl, Peter Jarusek, Veronika Jarusková / Enr. RTS-ESPACE 2
- Ludovico Einaudi Life, pour piano, célesta, 2 violons, violoncelle, glockenspiel et orchestre à cordes: Life, pour piano, célesta, 2 violons, violoncelle, glockenspiel et orchestre à cordes Virtuosi Italiani, Ludovico Einaudi, Ludovico Einaudi, Ludovico Einaudi, Daniel Hope, Mauro Durante, Marco Decimo, Marco Decimo / Decca Records
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreFlâner, se laisser guider par le regard, être happé par la beauté : pour le photographe Matthieu Gafsou, capter le monde, cʹest composer, en permanence, avec la réalité et le simulacre. "La photographie ne fait que mimer ce quʹelle capte, en donnant lʹapparence dʹêtre une représentation, fidèle", aime rappeler Matthieu Gafsou, dont le travail, basé sur une démarche documentaire, interroge les simulacres du réel.
Né en 1981, Matthieu Gafsou étudie à lʹUniversité de Lausanne lʹhistoire et esthétique du cinéma, la philosophie et la littérature avant dʹintégrer la formation supérieure en photographie à l'École des arts appliqués de Vevey. Des premières friches industrielles quʹil explore à Lausanne, aux constructions vides de présence humaine en Tunisie captées pour sa première série "Surfaces", Matthieu Gafsou suit lʹerrance comme méthode de travail, arpentant les territoires ici, dans les Alpes, et ailleurs, au Proche-Orient où il réalise la série "Terres Compromises". Après ces premières séries consacrées au territoire, ses travaux suivants, "Sacré", "Only God Can Judge Me", "H+", traquent les humains et leurs angoisses à travers lʹEglise catholique, la scène de la drogue lausannoise et le transhumanisme, avant de questionner, dans le projet "Vivants", notre relation au vivant à lʹheure de la crise environnementale et de lʹeffondrement de la biodiversité. - L'entretien de Matthieu Gafsou 5 : VivantsEn automne 2022, Le Musée dʹArt de Pully invite Matthieu Gafsou pour un " parcours photographique " qui retrace son travail - de ses débuts en tant quʹétudiant jusquʹaux travaux les plus récents -, et dévoile sa dernière série " Vivants ". En partant de son angoisse face à lʹeffondrement de la biodiversité, Matthieu Gafsou livre avec " Vivants " un reflet plus personnel et sensible de son art. A partir de thématiques telles que la colère, la contamination, lʹamour ou la violence, il développe des typologies dʹimages " plus ou moins cohérentes " qui résonnent ou sʹentrechoquent entre elles, faisant émerger une narration aussi poétique quʹhallucinée de la crise environnementale.
Lʹexposition " Matthieu Gafsou. Le voile du réel. Un parcours photographique " est à voir jusquʹau 11 décembre 2022 au Musée dʹart de Pully.