Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Le Biafra: une famine en mai 68En mai 1967, la province du Biafra déclare son indépendance et revendique sa séparation du Nigéria, lui-même issu de la récente décolonisation britannique. La réaction nigériane ne se fait pas attendre et la population biafraise subit durant trois ans une guerre et une famine terrible.
En Suisse, la population reçoit les images de la crise sans toujours pouvoir les interpréter correctement. Pour la première fois, des images dʹenfants affamés défilent sur les écrans et suscitent la compassion. En cette année marquée par Mai 1968, lʹAfrique fait soudain irruption dans le quotidien des Suisses. Cʹest le début du mouvement tiers-mondiste dont les acteurs humanitaires sont les nouveaux héros. Pourtant, sur le terrain, lʹaction pose la délicate question des limites de la neutralité dans lʹhumanitaire.
Avec l'historienne Marie-Luce Grandchamps.
Et des extraits des archives RTS: http://www.rts.ch/archives/7721276-le-biafra-un-tournant-pour-l-aide-humanitaire.html
A lire: Lʹhumanitaire en guerre civile. La crise du Biafra (1967-1970), Marie-Luce Grandchamps, Rennes, PUR, à paraître
Par Laurence Difélix, et la collaboration de Nicole Corpataux - Mozart/Wagner, entre guerre de religions et scissions amoureuses.D'un côté, tant par les thèmes des livrets que par leur construction musicale, les opéras de Wagner semblent chercher une réconciliation entre le désir charnel et l'idéal ascétique. Ils cherchent un ancrage théologique si profond que le débat philosophique sur l'antisémitisme wagnérien ne peut se refermer. D'un autre côté, des "Noces de Figaro" à "Don Giovanni", les opéras de Mozart donnent à l'amour des airs farceurs, masqués, aux accents shakespeariens. Auteur de "L'opéra sans rédemption ou Eros musicien" aux éditions Aedam Musicae, le philosophe Marc Goldschmit va et vient dans les opéras de Wagner et de Mozart, en les thématisant comme deux manières rigoureusement antagonistes de figurer l'amour.
Par David Christoffel - La Revue Vice.-VersaPubliée annuellement en trois langues, et inaugurée aux Journées Littéraires de Soleure (11-13 mai 2018), la Revue suisse dʹéchanges littéraires Vice-Versa, éditée par le Service de Presse Suisse et les Editions dʹEn-bas, est devenue une institution incontournable de la vie littéraire Suisse.
Chaque année, un thème relie textes commandés et entretiens. Cette année, pour le 12ème numéro, la honte fait lien, avec "pas de honte à ça", ou pas de honte à écrire sur la honte. Et dans ce numéro on trouve aussi plusieurs dossiers consacrés à Ruth Schweikert, Pierre Lepori et Jérôme Meizoz.
Par David Collin
Avec Claudine Gaetzi et Ruth Gantert
A lire: Revue suisse dʹéchanges littéraires: "viceversa littérature 12-pas de honte à ça"