Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Le pouvoir de pleurer dans l'Antiquité"Souvent dépeints en guerriers impitoyables, les Romains sont trop rarement montrés dans leurs moments de fragilité ou dʹégarement. Ils construisent des routes, des ponts et des villes, bâtissent un empire, mais ne sʹabaissent pas à pleurer, pense-t-on. Leur mauvaise réputation de rudesse a jusque-là découragé toute enquête générale sur leurs larmes, là où les lamentations des héros grecs ont déjà fait couler beaucoup dʹencre.
Dans cette histoire inversée de la force romaine, il faut accepter de ne pas sʹy reconnaître, de perdre pied. Le parcours que propose ce livre est ainsi celui dʹun paradoxe : saisir lʹétrangeté de ces larmes dʹhier si semblables aux nôtres, cʹest aussi comprendre quʹelles nʹont rien de celles dʹaujourdʹhui. Une originale et dépaysante plongée dans les comportements sociaux de ces conquérants sentimentaux." (source: éditeur)
Avec Sarah Rey, auteure de l'ouvrage "Les larmes de Rome - le pouvoir de pleurer dans l'Antiquité".
A lire: "Les larmes de Rome", Sarah Rey, éditions Anamosa
Par Nancy Ypsilantis, et la collaboration de Nicole Corpataux - La méthode Tomatis, ou comment apprendre à écouter.Pourquoi ne pourrait-on pas entraîner les muscles de lʹoreille, comme nʹimporte quel autre muscle du corps ? Cʹest la question que se pose Alfred Tomatis, médecin ORL français, qui découvre dans les années 1950 que lʹoreille joue un rôle dans différentes problématiques inhérentes au corps et au psychisme. Les perturbations dans la voix par exemple sont liées non pas à un défaut des cordes vocales mais bien à une détérioration de lʹaudition et/ou de lʹécoute. Alfred Tomatis sʹimmerge alors dans le monde de lʹoreille et fait de multiples découvertes. De là naît la méthode Tomatis, une méthode dʹentraînement des muscles de lʹoreille, basée sur les découvertes de lʹORL, et dont la musique est la pierre dʹangle.
Entretien avec Valérie Drouot, directrice du Centre Tomatis à Paris et Catherine Best, cliente de la méthode Tomatis.
Par Elsa-Line Huwyler - Olivier Adam : " Chanson de la ville silencieuse "Elle est la fille dʹun chanteur à succès devenu une légende. Un artiste dépressif et exalté, retiré de la scène quinze ans plus tôt, dont on dit quʹil sʹest suicidé même si son corps nʹa jamais été retrouvé.
Cette fille sans identité franche, effacée, nʹadmet pas la mort de son père. Encore moins lorsquʹelle croit reconnaître celui-ci sur une photo prise par des amis à Lisbonne.
Comme il le fait avec constance depuis son premier roman, Olivier Adam enrichit son lexique de lʹeffacement, du deuil et de lʹabsence. Cette fois en enquêtant sur la trace dʹune idole incontestée du rock. Lʹoccasion de rappeler à ses lecteurs ce quʹon pressentait dans son œuvre précédente: sa passion pour les songwriters, Nino Ferrer et Léonard Cohen en tête.
Par Jean-Marie Félix
Lectures: Barbara Tobola
A lire: Olivier Adam: "Chanson de la ville silencieuse", Editions Flammarion