Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Usages de la violence en politique"Dans nos sociétés où les conflits politiques sont censés se régler dans lʹarène parlementaire et le peuple sʹexprimer par les urnes, quelle est la place de la violence comme moyen de revendication? En Suisse, la démocratie directe, lʹaisance économique, la sécurité, la neutralité sont supposées écarter lʹutilisation de la violence. Pourtant, entre 1950 et 2000, le pays a fait face à de nombreux éclats de violence. Fondé sur les témoignages des acteurs de lʹépoque et sur des documents inédits de la police fédérale, cet ouvrage apporte une réflexion sur les continuités des épisodes de violences collectives, permettant ainsi dʹappréhender les événements actuels. Il sʹadresse à toutes les personnes qui sʹinterrogent sur les récents attentats et, de manière plus large, à lʹutilisation de la violence dans les conflits politiques." (source: préface)
Avec en direct l'historienne Carole Villiger, auteure de l'ouvrage "Usages de la violence en politique".
A lire: "Usages de la violence en politique (1950-2000)", Carole Villiger, Préface de Michel Wieviorka, éditions Antipodes, 2017
Par Anouck Merz, et la collaboration de Nicole Corpataux - Conversation avec Enzo Restagno 2/2 Du service public et autres utopiesDepuis 2013, le président du jury du prestigieux Concours Tibor Varga (50 ans cette année) est un Turinois. Producteur à la RAI, chercheur et conférencier, Enzo Restagno a dirigé le Teatro Regio de Turin et lancé un festival hyperbolique et "mythique": MiTo, qui réunit les deux métropoles du Nord de lʹItalie.
Homme de radio et de lʹécrit, aujourdʹhui à la retraite, ses intérêts restent vifs et divers. Lʹhéritage de Tibor Varga, mais aussi Debussy, Schoenberg, Rilke sont convoqués dans la conversation, qui nous est servie à lʹitalienne, avec érudition et bienveillance, depuis un jardin des environs de Sion; cʹétait à la fin août dernier. - Laurent Bénégui : "La Part des anges"Maxime Detain. 35 ans, chercheur plus à lʹaise avec les chiffres quʹavec les mots. Quand sʹouvre le livre, il est en conversation avec les pompes funèbres. Suite au décès de Muriel, sa mère. Emportée par un cancer à tout juste 60 ans… Une poignée dʹheures plus tard, on retrouve Maxime, au marché de St-Jean-de-Luze, encombré de lʹurne funéraire, glissée par défaut au fond du sac de commissions maternel… Curieux pèlerinage ! Soit mais ne pourrait-on pas lui laisser le temps de réaliser ce qui lui arrive ?
Un roman pour dire le chagrin, la perte, la mort et lʹamour… Sans pathos. Avec humour et une forme de légèreté. Oui, cʹest jouable et plutôt émouvant.
Par Marlène Métrailler
Lectures : Mathias Glayre
A lire: Laurent Bénégui: "La Part des anges", Editions Julliard